Je ne supporte pas...

RDG

14 Janvier 2013
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Bon j'ai raté mon permis y a 10 jours donc niveau objectivité on repassera hein (je l'admet:yawn: ) mais je voulais juste dire que comme @rehanne, je trouve ça plutôt injuste qu'on soit jugé et qu'ils soient intransigeants sur un temps si court par rapport au travail fourni derrière. Je ne pense pas que ça soit bien représentatif, j'ai fait deux ans de conduite accompagnée, je pense avoir les bons réflexes, je ne fais jamais d'excès de vitesse, je me gare plutôt bien, je prends mon temps pour prendre l'information autour du véhicule, je n'ai d'ailleurs jamais eu de problèmes sur la route et au permis j'ai eu une route que j'ai utilisé peut-être une bonne centaine de fois et j'ai trouvé le moyen de glisser un stop que je connaissais. :facepalm: Tout ça parce que quand il m'a dit de tourner à gauche, dans ma tête j'étais entrain de me dire "Ah oui, après il y aura ça et ça je vois où il veut en venir, il veut qu'on passe dans cette rue étroite-là" etc. J'étais ailleurs quand je suis arrivée vers ce stop et j'ai freiné trop tard alors qu'en temps normal, quand je conduis avec mes parents sur cette route (que j'emprunte vraiment quotidiennement quoi :facepalm: ) je m'arrête normal au stop, à temps quoi.

On sera rarement au top de sa forme le jour du permis, on sera pas détendu pour regarder partout et c'est pour ça que c'est dommage parfois les prétextes qu'ils sortent. On peut aisément faire une erreur éliminatoire durant ces 20 minutes alors qu'on ne l'aura jamais faite durant l'ensemble de notre cursus de conduite...
 
7 Août 2007
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J'en ai marre de ce monde où si l'on est gentil, poli, et surtout qu'on ne se plaint pas toutes les 5 minutes, on se fait marcher dessus, on se fait avoir, on se fait prendre pour une conne.

Non, quand les gens font quelque chose de travers, je ne râle pas systématiquement, je suis patiente alors je prends sur moi, je leur pardonne en pensant qu'ils vont se corriger d'eux-mêmes la prochaine fois. Mais non. C'est dingue. Sous prétexte qu'on n'impose pas de limites, alors les gens oublient totalement ce qu'est le savoir-vivre ?

Et au contraire, les gens qui râlent et se plaignent et se voient traités ensuite comme des princes, ça m'horripile. Ma mère en est la spécialiste : quand quelque chose la gonfle (par exemple, dans un magasin, si un vendeur oublie de s'occuper d'elle), elle est toujours à deux doigts de piquer une crise pour qu'évidemment, le vendeur se répande en excuses et lui fasse des faveurs. J'ai horreur de ça, j'en viens toujours à la supplier de ne pas faire ça, quitte à ce qu'elle s'en aille et que je m'occupe seule des achats. Bien sûr que c'est frustrant de se faire oublier par un vendeur. Mais c'est encore plus frustrant de voir un vendeur s'occuper d'un client parce que celui-ci se sera plaint devant tout le monde.

J'ai horreur de ce monde où le râleur est roi. :stare:
 
19 Février 2011
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@rikku
Je trouve tout de même que le contexte du permis est particulier c'est quand même un des grands examens que l'on passe  en France et qu'il est difficile de le mettre au même niveau qu'une virée entre amis.

Je suis d'accord avec toi, certaines personnes ne l'ont pas et c'est mieux pour elles mais je reste persuadée qu'il y'a beaucoup trop d'injustices qu'on laisse passer
 
19 Janvier 2007
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borelienne;4026844 a dit :
Même si le fait que nos goûts soient influencés par le monde extérieur n'a rien de très étonnant, constater que mes goûts sont conditionnés par les tendances du moment et ne sont donc pas "naturels"/"spontanés"/"objectifs" (en tout cas, pas entièrement) me donne l'impression d'être manipulée et de "renier" moi-même une partie de ma personnalité.

(Attention post alambiqué)

Ça m'arrive hyper souvent à moi aussi ce que tu décris... D'ailleurs c'est assez difficile de mettre des mots là-dessus, chapeau parce que ton post est vraiment explicite :lol:
Je trouve cette sensation très déstabilisante, c'est comme prendre conscience que nous ne sommes pas des êtres purs, "absolus", mais qu'on existe en fonction d'un contexte, qu'on est le fruit d'influences mouvantes, et qu'il est très difficile de définir ce qui "est nous" ou ce qui "devient nous". Edit : Ah bah j'avais pas tout rattrapé, mais ça rejoint ce que dit @sword :P
C'est même difficile de savoir s'il y a vraiment une part de nous qui "est" nous, ou si tout ce qu'on est n'est pas juste un construit... (J'ai l'impression de faire un effroyable charabia :lol:).
Je me pose souvent la question en fait, je me demande si je "suis" quelqu'un ou si je ne décide pas consciemment de me "construire" de telle ou telle façon, comme si je modelais un personnage... Toi tu prends l'exemple du style vestimentaire, donc des goûts. Mais j'ai l'impression, en ce qui me concerne en tout cas, qu'on peut même prendre l'exemple des traits de personnalité qui nous sont attribués...
Genre quand je fais rire les gens par ma personnalité (donc sans faire de blagues), et bah a priori on peut dire qu'ils rient "de" moi, donc qu'ils rient de ce que je suis et que je n'ai aucune emprise dessus. Mais je me demande si finalement ce n'est pas moi qui décide de jouer ce personnage qui les amuse. Est-ce qu'on peut dire qu'ils rient "malgré moi" ? Ne pourrait-on pas dire que je choisis d'être une personne dont on rit malgré elle ? Peut-on dire que je suis bizarre et que ça m'est extérieur, que je n'ai pas d'emprise là-dessus ? Ou alors peut-on considérer que c'est moi qui choisis d'être bizarre, que je cultive ma bizarrerie ? (La bizarrerie est un exemple parmi d'autres mais on me le sort souvent donc je prends celui-là :lol:).
Y-a-t-il un indicateur qui permettrait de trancher ? (je ne crois pas)
Ton post ravive ma psychose :lol:
"Est-ce que j'ai une ligne directrice ?" J'ai l'impression que oui, mais parfois j'ai aussi l'impression de jouer le rôle de la fille qui a cette ligne directrice, de me mettre en scène en permanence, et de chercher à me donner une cohérence pour me rassurer. Au point que je n'arrive plus à dire si je suis vraiment ce que je crois être, ou si je ne veux pas juste me complaire dans l'idée que j'ai "une nature" bien à moi qui resurgit même quand elle est mise à mal, juste parce que ça me donne l'impression d'avoir une certaine authenticité, une intégrité.

J'ai de plus en plus l'impression que je suis un être profondément stratège et mu par tout un tas d'intérêts selon les contexte. Comme si j'étais le marionnettiste de ma propre marionnette :lol:

Je crois que tout ça fait l'objet de débats dans beaucoup de disciplines (en sociologie, mais aussi sûrement en psychologie ou en philosophie ?), mais c'est parfois dur à encaisser sereinement quand on applique ces problématiques à notre propre personne.

Enfin bref, désolée mon post est ultra abstrait et si ça se trouve ce n'était pas du tout dans ce sens que tu voulais aller. Mais en tout cas je partage ton problème sur le cas précis que tu as expliqué, et j'ai cité cette partie de ton post parce que j'ai souvent, moi aussi, cette peur de "me perdre"... :ko:
 
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K

katnissvsw

Guest
Je ne supporte pas le fait que je prends tous les malheurs du monde sur mes épaules.
Ex.: une personne est malheureuse,je ne peux pas m'empêcher d'être malheureuse à mon tour même si je ne sais pas qui c'est, ni pourquoi il est malheureux .
Ça me bouffe la vie surtout qu'ensuite, je ne supporte pas le manque de compassion des autres envers une tierce personne comme si c'était à moi qu'on le faisait.
(post introspectif)
 
L

La femme de Frank

Guest
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L

La femme de Frank

Guest
Et je ne supporte pas de passer des heures à rédiger mes messages ici, à me rendre compte d'abord qu'il est déjà 1h du matin :gonk:
Puis à me relire et à vouloir tout effacer tant je trouve ça mal écrit, ou parce que je suis frustrée d'avoir la sensation de ne pas m'être bien exprimée, ou parce que je me dis que tout le monde s'en fout et que je ferais mieux d'aller parler à ma lampe de chevet, ça aurait le même effet :goth:
 
21 Septembre 2009
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@la-femme-de-frank Ca me fait penser à quelqu'un de chez moi :yawn:

Pour ce qui est des "suiveuses" de ce genre de personnalité, pour l'avoir largement expérimenté en tant que suiveuse moi-même, je peux suggérer que ce que craignent sûrement les "suiveuses", c'est l'explosion. Les gens qui sont très grandes gueules et râleurs, au point de réagir sur n'importe quoi donnent parfois paradoxalement une image de personnes très sensibles qui pourraient faire une scène, fondre en larmes ou se mettre à hurler à la moindre contrariété. Du coup c'est un comportement naturel de défense que de ménager (excessivement !) ces personnes-là. Objectivement, c'est clair que ça n'arrange pas les choses et que ça ne l'aidera pas à changer ! Mais c'est une solution pour éviter les tornades au jour le jour. La personne que je connais et qui a ce genre de caractère, je la connais depuis très longtemps, j'ai été comme toi au début, à vouloir lui dire de se calmer, d'être moins brusque, de réfléchir à ses propos et de modérer des réactions... Mais ça ne déclenchait que d'autres tempêtes, même si j'en discutais posément avec elle, même quand elle était dans une période de calme. C'est très difficile de faire sortir quelqu'un comme ça de sa bulle de regardage de nombril (cette expression n'existe pas, ok) pour lui faire comprendre qu'il est blessant, irrespectueux. Du coup je comprends que les personnes qui doivent se la taper tous les jours préfèrent jouer les servantes et tout faire pour ne pas la contrarier. C'est stupide, mais ça abîme moins l'esprit, c'est moins fatiguant, surtout quand on sait que l'autre issue (essayer de raisonner la personne) n'a aucun effet. En tous cas je te souhaite vraiment que quelqu'un arrive à lui faire comprendre à quel point elle est chiante :cretin:
 
19 Janvier 2007
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Désolée je n'ai pas rattrapé donc j'arrive peut-être comme un cheveu sur la soupe...

Mais il y a un type de situation que je trouve absolument insupportable, parce que c'est à mes yeux profondément illogique.
C'est le décalage qu'il peut y avoir dans l'intensité de la conversation que l'on entretient avec une personne selon les contextes.
Par exemple, parfois, je suis dans un contexte de groupe (une soirée, la fac, un cours, un repas...). Dans ce contexte collectif, il y a une personne en particulier dont je me sens proche, avec laquelle j'ai une grande complicité. Je trouve que ça se "sent" : on se comprend, on a des points communs... Bref, on est sur la même longueur d'onde et on a l'impression qu'on pourrait refaire le monde à nous deux. Dans ces situations là, de groupe, je n'ai qu'une envie : me retrouver seule avec la personne pour pouvoir "enfin" discuter tranquilles.
Et puis vient le moment où le groupe se dissout, et où on ne se retrouve plus que tous les deux. Ce moment, je sens qu'on l'a tous les deux escompté. Et bien parfois il arrive que, une fois que je suis seule avec la personne, une fois la conversation individualisée (elle n'est plus "une petite conversation au sein d'une grande" mais "une conversation à part entière"), on agisse comme si on n'avait rien à se dire.

Je trouve ça terrible et frustrant : tu sais que tu as d'énormes atomes crochus avec la personne, tu as des conversations passionnantes et stimulantes avec la personne "quand il ne faudrait pas", "quand ce n'est pas le meilleur moment", et quand vous vous retrouvez enfin en tête en tête, donc a priori dans les meilleures conditions pour dialoguer "en paix", vous ne trouvez plus rien à vous dire et vous vous balancez des tissus de généralités dont vous-même vous foutez totalement. Enfin moi, je m'en fous, et du coup je me demande si la personne ressent la même chose (la même sensation qu'on est en train de combler le silence et qu'on passe à côté de l'essentiel, alors qu'on aurait tellement plus passionnant à se dire) ou si c'est juste moi qui avait idéalisé les conversations que je pouvais avoir en seul à seul avec cette personne. À moins que ce ne soit révélateur d'encore autre chose : mon dégoût profond pour le small talk, surtout avec les gens que j'estime et que j'aime. Donc, ça traduirait une sorte d'exigence chez moi en matière de discussions. Et dans ce cas (je crois que cette hypothèse est très probable...) je suis mal barrée parce que toute relation est faite d'un minimum de small talk je crois. C'est le jeu...
Mais bon, toujours est-il que c'est paradoxal, et ça me tue. C'est comme si, une fois qu'on se retrouvait à deux, on feignait encore d'attendre le bon moment pour se parler, de repousser la discussion intéressante en s'attardant sur des trucs barbants. On a des milliards de choses à se dire, et c'est comme si on fuyait le moment où on se les dira, comme si on sacralisait tellement l'hypothétique conversation passionnante qu'elle finit par ne pas avoir lieu.

En fait non seulement je ne supporte pas ce phénomène, mais en plus j'ai beaucoup de mal à me l'expliquer. D'habitude je trouve toujours quelques hypothèses, mais là... C'est quoi ?
Est-ce lié à la relation particulière qui unit les deux personnes, qui se "plairaient" peut-être (amicalement, sentimentalement, physiquement ou je ne sais quoi) trop pour "oser" se dire seules à seules ce qu'elles n'ont pas de mal à se dire dans le contexte "débridé" du groupe ? Donc ça manifesterait de la gêne, une sorte d'intimidation mutuelle ?
Est-ce que, toujours si on regarde le rapport particulier entre les deux individus, ce genre de paradoxe illustrerait la mythification de l'autre, l'idéalisation ? Vu comme ça, on préfèrerait rester sur l'idée qu'on pourrait avoir des discussions passionnantes plutôt que de les mettre effectivement en pratique, de peur d’être déçus si ces discussions avaient lieu ?
Ou alors c'est représentatif d'un mal qui touche tous les rapports humains, et qui nous empêche de dire les "vraies" choses, celles qui ont de la valeur, au moment où elles pourraient être dites ?

Je voudrais trouver un remède contre ça parce que je trouve que ça laisse un sentiment d'inachevé vraiment dérangeant.

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21 Septembre 2009
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@summer_ Je trouve ça énorme :wut:

J'ai passé le permis en province (je déteste dire "en province", rah, j'ai presque envie d'écrire "en France" tellement pour moi Paris c'est pas la France :cretin:) et mes amis l'ont eu en moyenne avec 30, 35 heures de conduite. Tout le monde se foutait gentiment de moi parce que je l'ai eu avec 46h, ce qui semblait énorme. Du coup 45 à 60h... Wow !
 

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