@lynoleum
Je crois que c'est comme tout, quand les gens y sont passés, que c'est loin derrière eux, ils oublient à quel point ils ont stressé quand c'était leur tour. Je crois que ça s'applique à tout, quand une étudiante en thèse discute avec un docteur, il va certainement lui dire "bah tu verras, la thèse, c'est pas si dur que ça, c'est vraiment pas la peine de se prendre la tête". Un peu comme les lycéens riraient du brevet... Ca n'enlève pas la difficulté du truc à ce moment-là, je le concède ! Mais ils ne sont juste plus dans l'ambiance.
Et puis ça dépend des sections et des difficultés de chacun aussi...
J'avais fait une première S, parce que je me voyais bien continuer dans cette branche, mais dès que j'ai capté qu'il allait falloir commencer à travailler parce que mes acquis de feignasse s'arrêtaient là, bah j'ai fui lâchement vers là où j'avais encore plus de facilités (aka la L
). Du coup j'ai vraiment pas stressé du tout pour le bac. (un jour Tatie Hawley vous racontera comment elle a passé son bac de philo bourrée comme un coing
)
Toujours est-il que je comprends bien à quel point ça peut être chiant les gens qui ne sont pas dans le contexte et qui ne voient pas la masse de travail. J'ai eu le même genre de "baaah c'est bon c'est qu'un exam..." pour mon master, et j'avais envie d'arracher les yeux aux gens
Maintenant j'ai tendance à penser que le bac c'est facile, effectivement, parce que c'est loin derrière moi. Mais je sais qu'un examen pareil, qui détermine beaucoup de choses pour la suite, c'est quand même un travail de dingue et beaucoup de stress... Peut-être que tu verras ça avec recul plus tard, mais on est pas plus tard
Faut vivre le truc avec la juste dose d'intensité et ne pas s'en foutre, pour le vivre correctement (et ça sert à se motiver à réviser aussi
)