Par rapport à ces histoires de révisions, c'est clair que c'est hyper relatif, et perso je n'ai jamais écouté les conseils de ceux qui considèrent qu'il y a "une" bonne méthode pour travailler. Je lis tous mes cours la veille des exams, mes nuits d'avant-partiels durent entre 0 et 5 heures, je ne mange pas le matin... Je suis donc dans des conditions physiques plutôt très mauvaises pour chaque exam. Et pourtant, j'aurais pu avoir mention TB à ma licence à 0.5 points près (comment je me la pète
)
. À côté de ça, les élèves qui me talonnent au niveau des résultats sont des gros bûcheurs qui travaillent avec des fiches, sur la durée, et de manière très organisée. Donc je crois qu'il n'y a pas de norme ou de "meilleure technique", ça dépend vraiment des gens et de la manière dont chacun gère son affaire... Perso, je lis une fois mes cours avant chaque examen, mais je les lis "à fond", en mobilisant toute ma concentration, quitte à passer 20 minutes sur une page. Je sais que vu de l'extérieur, je passe pour une glandeuse (mes collègues sont d'ailleurs assez choqués de voir mes notes sachant que "je sors tout le temps"), mais je crois que finalement, je ne suis pas si glandeuse que ça. Certes, je ne lis qu'une fois mes cours, et je le fais à la dernière minute. Mais justement, je crois que je suis nourrie par l'adrénaline, par l'idée que j'ai pas le choix, que l'examen est le lendemain, qu'il faut que je comprenne et que je sois efficace. Du coup, c'est vrai que je ne consacre que la journée de la veille à travailler, mais par contre cette journée est très intense et je suis totalement plongée dans mes cours. Là, c'est même pas la peine d'essayer de me parler ou de me téléphoner, je suis absorbée. Ce jour-là, rien d'autre n'existe
Pendant ce temps, ceux qui ont réparti leur boulot sont en train de se détendre et de penser à autre chose, parce que ce stress est totalement contre-productif pour eux. Ces gens ont besoin de travailler par à-coups, sur la durée, pour avoir le temps de mémoriser et de s'imprégner de ce qu'ils révisent. Et puis il y a aussi des entre-deux
C'est vraiment des méthodes de travail différentes, qui correspondent à des fonctionnements différents, mais je pense que les deux peuvent payer à partir du moment où on se connait et où on se fait confiance. Tout ça pour dire que je suis d'accord avec toi @swirly
. Y'a pas de méthode de travail universelle...
Sinon, je venais dire un truc qui revient souvent sur ce topic, mais je ne supporte pas les moments où je me sens seule alors que je suis accompagnée. C'est sacrément paradoxal d'imaginer qu'on peut être entouré mais se sentir totalement isolé. Je préfère très largement ressentir la solitude lorsqu'il n'y a personne avec moi, je trouve ça beaucoup plus logique et je l'encaisse mieux. Parce que me sentir seule alors que je suis avec des gens, et encore pire, avec des proches, ça me déchire un peu. J'ai l'impression qu'il y a un mur invisible entre nous, et qu'il n'y a que moi qui ai conscience de ce mur.
Ça m'arrive par exemple quand je passe des heures à écouter des amis me parler de leurs histoires, en m'en imprégnant totalement, en y pensant comme s'il s'agissait de ma vie, et puis que je glisse ensuite quelques éléments sur ce qui m'occupe l'esprit sans que l'autre ne rebondisse dessus ou ne trouve quelque chose à me répondre. Là, je me sens juste totalement isolée : j'ai l'impression d'avoir tout donné pour que l'autre se sente compris et soutenu, et de ne pas être capable de lui montrer que j'aimerais moi aussi me sentir comprise. Le pire, c'est que j'ai beau me sentir momentanément très seule, je ne peux pas en vouloir à l'autre. Après tout, c'est très dur d'essayer de se mettre dans la tête des gens quand on n'en a pas envie, et c'est peut-être mieux de ne rien dire et de ne pas rebondir plutôt que de passer à côté. On ne peut pas toujours attendre des autres qu'ils soient dans des dispositions empathiques... Mais bon, j'ai beau comprendre, ça me frustre et parfois ça m'aigrit même. J'ai envie d'arrêter de faire des efforts pour écouter, de prendre mes clics et mes clacs et d'aller m'isoler dans mon coin, histoire d'avoir une bonne raison de me sentir seule
Pas citer svp
haaaa j'en ris encore
<= c'est la seule explication
Toute la carrière de Gauguin repose sur le principe de l'altérité, la volonté de s'inscrire dans la culture de l'autre, et surtout une culture qui en bref, ne peut pas être assimilée au Paris mondain et urbain ou autres grandes villes françaises de l'époque. Et quand il est en Bretagne, cette recherche de l'altérité, passe autant par les sujets de ses tableaux (La Belle Angèle, Quatre Bretonnes, etc.) que par son comportement et sa tenue (ses sabots par exemple, une photo de lui de Boutet de Mouvel qui le montre en gilet breton, etc.). Donc finalement, je trouve que ça rentre totalement dans le sujet, dans toute l'ambition de l'art de Gauguin. Faut juste réussir à le glisser subtilement dans une dissertation.
).
. Bon là j'ai essayé d'être drôle donc j'ai un peu forcé le trait. ECHEC.
rah je supporte pas ça non plus!
