Je relance une pierre dans la mare avec cette histoire d'écriture inclusive. Je lisais justement un article ce matin sur le 20min je crois qui en parlait. Qui disait quand même que "Dans
un sondage d’Harris Interactive pour l’agence Mots-Clés révélé ce mercredi, 75 % des Français se disent favorables à l’écriture inclusive". 75% sur un panel de 1 000 personnes je crois, c'est déja pas mal je trouve comme stat. Donc sérieusement l'argument "c'est moche" c'est pas un argument, c'est une opignon voilà. Je trouve le pronom "lae" moche mais je l'utilise quand je parle d'une personne dont j'ignore le genre. Simplement, bah, je sais pas, pour lea respecter (voilà la preuve qu'on peut trouver un truc moche et l'utiliser) ? Dire à Vagina Raptor qu'iel gueule trop sur cette historie d'écriture inclusive ça me fait rire, c'est pas vous qui vous faite mégenrer tous les jours, tout le temps, alors qu'iel doit probablement répéter ça à peut près tout le temps. C'est fatiguant à la longue de se battre pour quelque chose qui nosu revient de droit : le respect, on connait bien ça dans le sexisme non ? On connait bien les hommes qui disent "mais ça va c'est un compliment" quand on se tue à dire mille fois que non bordel. Bah là c'est pareil, iel en a juste marre de se répeter et d'avoir des "arguments" a deux balles pour injustifier l'utilisation pourtnat pas compliquer de l'écriture inclusive. Moi même j'ai appris ici sur le forum en observant les formulations des autres comment l'utilisée, au début c'est pas facile oui, mais quand vous avez apprit à écrire à la maternelle il me semble que c'était dur aussi non ? C'est juste une question d'apprentissage, en plus c'est rapide et pas compliqué. Alors faire un effort rajouter un point, un e, un tiret c'est pas la mort. C'est peut etre moche mais ça permet aux personnes non binaires de se sentir bien mieux. Je suis pas non binaire, donc j'ai même pas a parler à sa place techniquement, mais dire "c'est moche" pour pas l'utiliser désolée mais c'est vraiment un argument à la con et ça fait du mal à beaucoup plus de personnes qu'on ne le pense. Et je trouve gonfler de dire à une personne opprimée d'une facçon ou d'une autre de se calmer quand cette personne parle de son oppresion qu'elle vit au quotidien, c'est désarmant, c'est fatiguant, ça bouffe les nerfs, et pour certains ça mène même au suicide, sans déconner, au lieu de leur dire "chut parle moin fort voyons rohlala c'est pas en geulant que tu aide ta cause" on devrait nous, non concerné.e.s, fermer notre bouche, écouter, et apprendre, et peut etre que là, la personne arretera de geuler parce qu'on arretera de faire/raconter n'importe quoi ...
D'ailleurs gros BU à
@shigurette pour sa patience et sa pédagogie
(le chapitre sur le langage, dans mon édition, parle du français).
Bon de toute façon, ce livre fait partie des livres qu'il faut que je lise
ça m'est déjà arriver de marcher sur le pieds de personnes (réellement ou métaphoriquement) et ça n'a jamais été volontaire. Par contre quand on me le signale, je m'excuse ou au moins je bouge mes pieds. Le côté transphobe de l'argument de la Madz vis-à-vis des personnes non-binaire a été expliqué plusieurs fois par plusieurs personnes (dont moi-même). A aucun moment, elle ne l'a pris en compte et à même continuer à l'utiliser comme-ci de rien n'était. Et si elle n'avait pas compris, elle aurait pu demander des explication.
