@Valentina- Mais ils ne peuvent pas savoir que tu sais, peut-être qu'ils sont juste dans le partage... non ?
Par exemple, pour le premier, pourquoi ne pas lui dire quelque chose comme "Ah, je ne suis pas fan de Tarantino, mais c'est vrai que ce film était pas mal !", ou tout autre chose avançant ton opinion sur le sujet ? Tu montres ainsi que tu sais de quoi il parle (signification = "tu ne m'apprends rien, mais c'est cool
") et que l'idée qu'il t'ait jugée moins savante que lui ne t'a même pas effleuré tant tu n'as pas de doute sur ta valeur ("ah, tu me disais ça parce que tu te crois supérieur ? j'y aurais jamais cru, je suis tellement consciente du gigantisme de ma culture
"), tout en ouvrant à une discussion culturelle potentiellement enrichissante.
Même chose pour les anecdotes. "Oui, j'en ai aussi entendu parlé !
D'ailleurs [complément si tu en as/impression que tu as eu lorsque tu l'as découvert (et donc pas quand lui t'en a parlé)]
!" D'autant que s'il lui arrive de t'apprendre quelque chose d'inédit, ça serait dommage de passer à côté en semblant exaspéré dès qu'il se lance dans des remarques culturelles.
Je sais qu'il y a des gens qui partent du principe qu'ils savent tout mieux que les autres, donc ne prends pas en compte ma remarque si tu as la certitude qu'il ne s'agit rien de plus que de ça. Parfois, avoir été confrontée à ce comportement pousse à se demander, paranoïaquement, si les autres personnes qui nous parlent culture font de même. Alors que peut-être qu'ils essaient juste d'ouvrir la conversation sur un sujet culturel de cette façon.
D'ailleurs, imagine une situation inverse : il te parle de Tarantino, tu ne le connais pas, mais il se dit que tout le monde le connaît. Tu risques de te sentir mal à l'aise, à ne pas savoir si tu peux lui révéler ne pas savoir ce dont il parle sans passer pour une inculte de premier ordre. Donc c'est limite plus valorisant et confortable de pouvoir le rectifier quand tu détiens l'information en question, que lorsque tu ne la détiens pas.