@Rocksteady
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Je ne supporte pas...
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@Tamiat
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J'en ai marre que les gens dans la vie en général se comportent avec moi comme si j'étais une gosse ou me donnent des conseils alors que je n'ai ABSOLUMENT RIEN DEMANDÉ. Genre "moi à ta place je...", "tu aurais dû...", "mais pourquoi tu fais pas ci ?" "pourquoi tu fais ça ?" "Tiens et si tu faisais ça ?" MAIS JE NE TE DEMANDE RIEN MICHELINE !
Est-ce que c'est parce que je suis jeune ? Que je fais jeune ? Que je suis une fille ? Dans mon attitude ? J'ai une voix plutôt douce, j'ai une tendance gentille, est ce que du coup les gens se sentent plus de donner leur avis ? Ok, je sais pas ce que je veux dans la vie mais clairement donner son avis sur ce que je fais ça n'avance pas...
Est-ce que c'est parce que je suis jeune ? Que je fais jeune ? Que je suis une fille ? Dans mon attitude ? J'ai une voix plutôt douce, j'ai une tendance gentille, est ce que du coup les gens se sentent plus de donner leur avis ? Ok, je sais pas ce que je veux dans la vie mais clairement donner son avis sur ce que je fais ça n'avance pas...
Dernière édition :
JNSP la rhétorique consistant à se défendre de cautionner tel truc pour ajouter un «mais» suivi d'une tirade où on fait l'avocat du diable. C'est juste une pirouette pour se donner bonne conscience tout en défendant une idée qu'on sait douteuse. Les gens devraient pourtant savoir que tout ce qui se trouve avant un «mais» n'a aucune valeur car systématiquement en contradiction avec ce qui se trouve après.
@Khyra Même dans ce cas-là, c'est une formulation à éviter, parce que l'interlocuteur ne retiendra que la partie négative située après le «mais».
En fait je pensais à des phrases du genre «je suis pas raciste, mais...» ou à «je cautionne pas le harcèlement, mais il l'a ptet ben un petit peu cherché».
En fait je pensais à des phrases du genre «je suis pas raciste, mais...» ou à «je cautionne pas le harcèlement, mais il l'a ptet ben un petit peu cherché».
@Khyra : je pense que ça vise plutôt les "je suis pas raciste mais (les arabes/les noirs/les chinois blablabla)", "je suis pas homophobe mais (les homos qui s'affichent en public blabla/deux gars qui s'embrassent blablabla)", "je suis pas sexiste mais (les femmes castratrices qui aiment que les connards et pas les mecs gentils comme moi/qui s'intéressent aux mecs que pour de l'argent)"
Dire "je suis pas [tel truc] mais" puis sortir des propos qui sont justement [tel truc], donc
Ou pour ton exemple, ça serait dire "ton exposé était absolument parfait mais tu aurais dû parler moins vite, mettre 2 fois plus de diapos, utiliser des polices de texte différentes et mettre de la musique." Sauf que bon, du coup, c'est pas parfait en fait
Dire "je suis pas [tel truc] mais" puis sortir des propos qui sont justement [tel truc], donc
Ou pour ton exemple, ça serait dire "ton exposé était absolument parfait mais tu aurais dû parler moins vite, mettre 2 fois plus de diapos, utiliser des polices de texte différentes et mettre de la musique." Sauf que bon, du coup, c'est pas parfait en fait
@Khyra
Tu t'es automentionnée au lieu de mentionner @skippy01
Je suis d'ailleurs d'accord avec skippy01 : il faut faire attention à utiliser des tournures de phrases positives quand on énonce une critique. Une personne va inconsciemment retenir les négations. Donc, même si la personne peut effectivement se faire violence pour s'autoriser à enregistrer le positif et ne pas se focaliser sur le négatif, il est de bon ton de s'adapter a cette faiblesse cognitive que nous avons généralement et de proscrire les tournures de phrases négatives. C'est le meilleur moyen pour que ton interlocuteur retienne ta critique constructive et en fasse un bon usage finalement.
Dans ton exemple, on peut donc dire :
"ton exposé était très bien ET si tu avais parlé plus lentement, ça aurait été parfait".
Tu t'es automentionnée au lieu de mentionner @skippy01
Je suis d'ailleurs d'accord avec skippy01 : il faut faire attention à utiliser des tournures de phrases positives quand on énonce une critique. Une personne va inconsciemment retenir les négations. Donc, même si la personne peut effectivement se faire violence pour s'autoriser à enregistrer le positif et ne pas se focaliser sur le négatif, il est de bon ton de s'adapter a cette faiblesse cognitive que nous avons généralement et de proscrire les tournures de phrases négatives. C'est le meilleur moyen pour que ton interlocuteur retienne ta critique constructive et en fasse un bon usage finalement.
Dans ton exemple, on peut donc dire :
"ton exposé était très bien ET si tu avais parlé plus lentement, ça aurait été parfait".
Y'a une technique dite "du sandwich" qui peut être utilisée. Tu commences par dire du positif, parce que ça rend la personne en face de toi plus réceptive ("Ton exposé était très intéressant"). Puis tu énonces un ou deux points négatifs avec éventuellement une correction possible à apporter ("Tu parlais un peu vite, si tu ralentis le débit ça sera plus simple à suivre. Tes images manquaient de légendes, aussi"). Et tu termines par une remarque positive (et sincère, si c'est juste pour boucler la boucle ça se sent), parce que ça remet l'interlocuteur dans une posture d'ouverture ("La partie sur telle chose était particulièrement intéressante, je ne savais pas que [tel truc] avant que tu en parles !")
J'avais eu un exercice en groupe où on devait parler une minute puis les autres font des remarques constructives, et c'était frappant de voir à quel point on avait tou·tes tendance à beaucoup moins se braquer et à être bien plus réceptifs aux remarques quand elles étaient accompagnées de compliments sincères !
Pour les tournures négatives qui sont marquantes, c'est aussi quelque chose que j'avais entendu pour la rédaction de lettre de motivation. On m'avait dit qu'il valait mieux utiliser des tournures de phrases positives et pas de négations, surtout dans les paragraphes où on parle de soi, parce que sinon lae recruteureuse a tendance à retenir la tournure négative et être influencé négativement
@Lily Lou Dans un autre registre, une légende urbaine veut que, fut un temps, la phrase la plus prononcée avant de se faire poignarder en pleine rue à New York était "please don't stab me". Plus proche de nous je ne pense pas être la seule à retirer ma carte bleue instinctivement quand je lis "don't remove the card" (alors que "keep the card inserted", mon cerveau n'a pas de problèmes) ou à tirer une porte quand il y a écrit "ne pas tirer pour ouvrir". 
Je valide complètement la technique du sandwich, ça passe beaucoup mieux pour apporter des éléments d'amélioration qu'un "c'est très bien mais tel truc était à revoir", parce que ça ne met pas en opposition le fait que ce soit très bien avec les éléments à revoir. Quand tu dis "c'est bien mais", la conjonction "mais" porte sur le "c'est très bien", voulant ainsi dire que ce n'est pas si bien que ça.
Ça me fait penser qu'on a aussi souvent tendance à reporter la responsabilité de l'incompréhension sur l'autre, en gros, c'est à l'autre personne de faire l'effort de comprendre ce que je veux dire. Je suis pas complètement d'accord avec ça, je trouve que l'effort est aussi à faire du côté du locuteur. Certes, on n'est pas responsable de l'interprétation de ses paroles par quelqu'un d'autre, mais pour moi on est tenus en quelque sorte à une obligation de moyens à ce niveau : il est de notre ressort de s'assurer que notre propos sera le mieux compris possible.
Je valide complètement la technique du sandwich, ça passe beaucoup mieux pour apporter des éléments d'amélioration qu'un "c'est très bien mais tel truc était à revoir", parce que ça ne met pas en opposition le fait que ce soit très bien avec les éléments à revoir. Quand tu dis "c'est bien mais", la conjonction "mais" porte sur le "c'est très bien", voulant ainsi dire que ce n'est pas si bien que ça.
Ça me fait penser qu'on a aussi souvent tendance à reporter la responsabilité de l'incompréhension sur l'autre, en gros, c'est à l'autre personne de faire l'effort de comprendre ce que je veux dire. Je suis pas complètement d'accord avec ça, je trouve que l'effort est aussi à faire du côté du locuteur. Certes, on n'est pas responsable de l'interprétation de ses paroles par quelqu'un d'autre, mais pour moi on est tenus en quelque sorte à une obligation de moyens à ce niveau : il est de notre ressort de s'assurer que notre propos sera le mieux compris possible.
Je supporte plus les gens qui appellent "asexualité" leur "pause de relations" juste parce qu'ils ont eu de mauvaises expériences. Rien qu'hier soir une meuf m'a sorti "Ah tu es asexuelle ? Moi aussi, ça fait deux ans que je suis plus en couple". Non mais meuf t'es juste célibataire et t'as juste décidé de ne plus être en couple. --'
Je parle vraiment de "pause relations" pas de "Je me découvre un autre spectre".
Je parle vraiment de "pause relations" pas de "Je me découvre un autre spectre".
@Tamiat
Pourtant Windows et beaucoup d'appareils électriques te demandent explicitement de ne pas appuyer sur Power Off ou le bouton arrêt quand il y a une mise à jour.
Je pense que le biais négatif d'une négation te met en posture de mauvaise volonté. Dans le cas de "ne pas retirer la carte de la machine" on suppose que tu ne vas rien vouloir toucher car peu disposée alors que quand on te demande un truc (surtout un truc inactif comme "maintenez le statu quoi") tu risques de faire l'inverse?
En plus la négation peut avoir un effet d'autorité : ne pas toucher, ne pas passer, ne pas éteindre l'appareil, ne pas débrancher.
Alors que les affirmations positives font plus "à votre bon vouloir"!
Enfin je le vois comme ça
Je ne supporte mais les mauvais timings!
J'ai acheté un billet de train, le lendemain je recevais un bon de réduction pour un voyage, le surlendemain mon frère me file un chèque cadeau SNCF et je viens de résilier un service de remises (genre cashback) lorsque l'on achète un billet de train (30€ de remises).
En gros le billet de train me serait revenu peanuts si j'avais attendu 2 jours! Grrrr
Je pourrais annuler et recommencer de zéro mais c'est long et risqué (et le truc de cashback était une offre de la dernière chance).
Pourtant Windows et beaucoup d'appareils électriques te demandent explicitement de ne pas appuyer sur Power Off ou le bouton arrêt quand il y a une mise à jour.
Je pense que le biais négatif d'une négation te met en posture de mauvaise volonté. Dans le cas de "ne pas retirer la carte de la machine" on suppose que tu ne vas rien vouloir toucher car peu disposée alors que quand on te demande un truc (surtout un truc inactif comme "maintenez le statu quoi") tu risques de faire l'inverse?
En plus la négation peut avoir un effet d'autorité : ne pas toucher, ne pas passer, ne pas éteindre l'appareil, ne pas débrancher.
Alors que les affirmations positives font plus "à votre bon vouloir"!
Enfin je le vois comme ça
Je ne supporte mais les mauvais timings!
J'ai acheté un billet de train, le lendemain je recevais un bon de réduction pour un voyage, le surlendemain mon frère me file un chèque cadeau SNCF et je viens de résilier un service de remises (genre cashback) lorsque l'on achète un billet de train (30€ de remises).
En gros le billet de train me serait revenu peanuts si j'avais attendu 2 jours! Grrrr
Je pourrais annuler et recommencer de zéro mais c'est long et risqué (et le truc de cashback était une offre de la dernière chance).
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