J'aime bien écrire ici à chaque "étape" de ma vie, pour pouvoir relire et me souvenir, alors je viens exploser ma joie infinie d'être acceptée dans une des meilleures écoles de journalisme du pays !
Je suis à la fois fière et un peu sonnée ; même en rêve, je n'avais pas pensé à cette école... J'ai dédié cette année à ces concours et c'est dur de travailler sans savoir si tous ces efforts, ces larmes et ces nuits blanches vont porter leurs fruits, on espère mais pas trop, de peur d'être déçue, on nous dit qu'il faut souvent passer ces concours plusieurs années pour les réussir et moi je me disais que jamais je n'aurais la force de recommencer tout ça.
Le jour du concours, il y avait des tables à perte de vue (et encore, il y avait plusieurs centres d'examen dans toute la France). Pendant une épreuve, j'ai levé le nez et j'ai formé du regard un rectangle de quarante tables, pour un peu plus de mille candidats, et je me suis dit : ça, c'est la nouvelle promo. C'était juste dingue, la proportion candidats/places, ça en devient même ridicule. Jamais on se dit que l'on va "vaincre" tous ces gens-là...
Je m'en souviendrai longtemps, de cette année-là. Des gens que j'ai rencontrés, de ces huit concours, des villes parcourues, de ces montagnes russes d'émotions, ces moments hors du temps où l'on aperçoit son nom parmi les admissibles, les larmes de rage quand un oral se passe mal, l'espoir et enfin le coup de téléphone salvateur... Ouais, en fait je crois que je ne réalise toujours pas !
Je suis à la fois fière et un peu sonnée ; même en rêve, je n'avais pas pensé à cette école... J'ai dédié cette année à ces concours et c'est dur de travailler sans savoir si tous ces efforts, ces larmes et ces nuits blanches vont porter leurs fruits, on espère mais pas trop, de peur d'être déçue, on nous dit qu'il faut souvent passer ces concours plusieurs années pour les réussir et moi je me disais que jamais je n'aurais la force de recommencer tout ça.
Le jour du concours, il y avait des tables à perte de vue (et encore, il y avait plusieurs centres d'examen dans toute la France). Pendant une épreuve, j'ai levé le nez et j'ai formé du regard un rectangle de quarante tables, pour un peu plus de mille candidats, et je me suis dit : ça, c'est la nouvelle promo. C'était juste dingue, la proportion candidats/places, ça en devient même ridicule. Jamais on se dit que l'on va "vaincre" tous ces gens-là...
Je m'en souviendrai longtemps, de cette année-là. Des gens que j'ai rencontrés, de ces huit concours, des villes parcourues, de ces montagnes russes d'émotions, ces moments hors du temps où l'on aperçoit son nom parmi les admissibles, les larmes de rage quand un oral se passe mal, l'espoir et enfin le coup de téléphone salvateur... Ouais, en fait je crois que je ne réalise toujours pas !