J’ai passé des vacances géniales mais j’aurai aimé régler les choses avec une amie avant de partir, lui dire à quel point elle me blesse et elle se blesse, que je comprends que c’est dur d’être seul, de s’aimer et d’accepter son corps. Je comprends la jalousie, la volonté d’être la meilleure, celle qui plait le plus. Je comprends aussi la peur de l’engagement. Mais, moi aussi, je vais mal. J’en suis à croire que j’ai plus de chance de rencontrer un alien qu’un garçon amoureux de moi. Je lui ai dit pourtant, que j’aurai pu comprendre si elle l’aimait ou si elle avait envie de lui. Je me serai effacée par pur respect du prem's mais là, ce n'est qu'une simple compétition malsaine pour prouver que s'il couches avec moi, c'est juste pour l'oublier elle. C’est d’une violence qu’elle n’imagine même pas de me dire de lui demander s'il l'aimait alors que je venais de coucher avec lui.
A lui aussi, j’aurai aimé lui dire que je ne suis pas amoureuse de lui mais que j’aurai aimé croire qu’il a des sentiments, que ce n’est pas qu’un jeu. J’ai l’impression de marcher sur un fil avec lui, que le moindre coup de vent me fera tomber amoureuse. Je dois m’ouvrir, rencontrer d’autres garçons et surtout me sentir capable de le faire.
C’est la transition, je crois, qui est difficile. Dans trois mois et demi, j’aurai mon dernier cours universitaire et je serai psychologue. Je ne suis ni adulte, ni étudiante, ni professionnelle, ni amoureuse,… Je ne suis rien et je me raccroche à tout. J’ai envie à la fois de partir loin mais aussi de rester avec mes amis, de faire 15 licences, juste pour rester étudiante, de tomber follement amoureuse et de construire une vraie histoire comme le font les filles.
Cette transition s’accompagne aussi d’introspection. Je ne sais pas où je vais donc je cherche qui je suis. Il y a ces 15-20 pages de mémoire juste pour parler de moi qui me terrifie. Il y a les cas des jeunes, leurs symptômes qui me rappellent ce que j’ai vécu. J’ai réussi à tirer certains nœuds de mon histoire familiale cette année mais là c’est mon histoire à moi que je ne comprends pas : la somatisation, les terreurs nocturnes, l’angoisse de séparation, l’attachement anxieux aussi,… Je crois avoir eu une bonne famille et ça me frustre énormément en tant que future psy de ne pas en trouver l’origine.
Bref, rien ne va trop mal en soi. Je suis une bonne étudiante, je serai une bonne psychologue, je pense. Je pense aussi être une très bonne amie et une amante plutôt douée. Je suis courageuse, passionnée et engagée sur pas mal de sujets. Faut juste que j’arrive à gérer ces angoisses, ces ressentiments et à avancer.
A lui aussi, j’aurai aimé lui dire que je ne suis pas amoureuse de lui mais que j’aurai aimé croire qu’il a des sentiments, que ce n’est pas qu’un jeu. J’ai l’impression de marcher sur un fil avec lui, que le moindre coup de vent me fera tomber amoureuse. Je dois m’ouvrir, rencontrer d’autres garçons et surtout me sentir capable de le faire.
C’est la transition, je crois, qui est difficile. Dans trois mois et demi, j’aurai mon dernier cours universitaire et je serai psychologue. Je ne suis ni adulte, ni étudiante, ni professionnelle, ni amoureuse,… Je ne suis rien et je me raccroche à tout. J’ai envie à la fois de partir loin mais aussi de rester avec mes amis, de faire 15 licences, juste pour rester étudiante, de tomber follement amoureuse et de construire une vraie histoire comme le font les filles.
Cette transition s’accompagne aussi d’introspection. Je ne sais pas où je vais donc je cherche qui je suis. Il y a ces 15-20 pages de mémoire juste pour parler de moi qui me terrifie. Il y a les cas des jeunes, leurs symptômes qui me rappellent ce que j’ai vécu. J’ai réussi à tirer certains nœuds de mon histoire familiale cette année mais là c’est mon histoire à moi que je ne comprends pas : la somatisation, les terreurs nocturnes, l’angoisse de séparation, l’attachement anxieux aussi,… Je crois avoir eu une bonne famille et ça me frustre énormément en tant que future psy de ne pas en trouver l’origine.
Bref, rien ne va trop mal en soi. Je suis une bonne étudiante, je serai une bonne psychologue, je pense. Je pense aussi être une très bonne amie et une amante plutôt douée. Je suis courageuse, passionnée et engagée sur pas mal de sujets. Faut juste que j’arrive à gérer ces angoisses, ces ressentiments et à avancer.
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