@Efe' Après la grosse différence avec les gens à leur compte, c'est que c'est leur décision, elle n'est pas imposée par la pression des chefs et des paires.
Mais clairement, s'il n'y a plus de durée de congé mater imposée dans le salariat, ça va être la porte ouverte aux remarques insidieuses et au chantage à la carrière. "pourquoi machine reprend que dans deux mois, alors que unetelle est revenu 15 jours après son accouchement ! clairement, elle n'est pas taillée pour la promotion qu'elle souhaitait".
Enfin, il n'y a qu'à voir comment sont traitées les femmes qui prennent un congé parental, ça donne une assez bonne idée de ce que ça donnerait si les reprises anticipées de congés mater se généralisaient ! Du coup, je suis plutôt d'accord avec le fait qu'une ministre (qui a la responsabilité de l'image qu'elle renvoie) qui fait ça, ça envoie un très mauvais message.
Du coup, la remarque de
@Destiel Mok´ n'a pas grand chose à voir avec ta situation de l'époque en tant que libérale/autoentrepreneuse. Quand tu reviens plus tôt, tu ne cèdes pas à la pression de ton entreprise, et tu n'encourage pas ce système, mais c'est un choix "éclairé".
(je mets entre guillemets car on sait bien bien que certaines autoentrepreneuses ou libérales ont été amenées à reprendre plus vite qu'elles ne le voulaient, par peur de perdre leur clientèle ou parce qu'elles ne pouvaient pas se passer du chiffre d'affaires. Cela fait malheureusement parti de la précarité de ces statuts, comme le fait que t'as plutôt intérêt à être en bonne santé avant de te lancer dedans...)
@bibouille22 Les horaires, comme tout élément du contrat de travail (salaire, lieu de travail, etc) peuvent être amenés à être modifiés par l'employeur
avec accord du salarié. Sauf que dans les faits, si ce dernier ne l'accepte pas, il peut être licencié donc bon. (après ça se règle devant les prud'hommes s'il le souhaite, mais bon let's be real, c'est épuisant comme démarches)
Globalement, le mieux c'est d'essayer d'entretenir une bonne communication et entente avec l'employeur, pour en discuter de façon raisonnable.