C'est rigolo, cette conversation ! 
J'ai passé une très bonne scolarité. Grâce à mes parents, j'ai toujours pu faire ce que je voulais, même si ça ne "rapportait" rien ou n'était pas "prestigieux" (bac L !
). Ils m'ont applaudie quand je suis allée à la fac étudier l'anglais et l'irlandais. Et ils étaient super fiers que je réussisse le concours de prof des écoles. Même si j'avais sûrement les "capacités" pour faire autre chose selon d'autres personnes.
Au final, malgré un petit sentiment de sous-estime parfois (parce que oui, être PE, c'est souvent vu comme facile et garderie), j'adore ce que je fais, et je me sens bien comme je suis. Je ne considère pas que je ne sais "rien faire" (pour reprendre l'expression que tu as entendue @CutiePanda
) : j'apporte toutes mes passions à l'école, le savoir-être. En retour, j'apprends énormément sur les enfants, et je n'ai jamais été aussi manuelle/créative, autant dans le matériel que dans la mise en place de l'enseignement.
Après, j'ai de la chance. Dans ma famille, les profs ont toujours été respectés (même si certains étaient quand même très très spé !). C'est sûrement ça qui m'a aidé à m'y engager (et mon frère aussi).
Bref, tout ça pour dire : ce qui compte, c'est vraiment ce qui te plaît.
Et pour terminer, quand je vois le nombre de "reconversions tardives" dans le métier, je me dis que pas mal de personnes ont dû être frustrées dans leur désir premier d'être prof.
Aujourd'hui, j'ai remplacé dans la plus belle école que j'ai vu de ma vie !
J'ai passé une très bonne scolarité. Grâce à mes parents, j'ai toujours pu faire ce que je voulais, même si ça ne "rapportait" rien ou n'était pas "prestigieux" (bac L !
). Ils m'ont applaudie quand je suis allée à la fac étudier l'anglais et l'irlandais. Et ils étaient super fiers que je réussisse le concours de prof des écoles. Même si j'avais sûrement les "capacités" pour faire autre chose selon d'autres personnes.Au final, malgré un petit sentiment de sous-estime parfois (parce que oui, être PE, c'est souvent vu comme facile et garderie), j'adore ce que je fais, et je me sens bien comme je suis. Je ne considère pas que je ne sais "rien faire" (pour reprendre l'expression que tu as entendue @CutiePanda
) : j'apporte toutes mes passions à l'école, le savoir-être. En retour, j'apprends énormément sur les enfants, et je n'ai jamais été aussi manuelle/créative, autant dans le matériel que dans la mise en place de l'enseignement.Après, j'ai de la chance. Dans ma famille, les profs ont toujours été respectés (même si certains étaient quand même très très spé !). C'est sûrement ça qui m'a aidé à m'y engager (et mon frère aussi
).Bref, tout ça pour dire : ce qui compte, c'est vraiment ce qui te plaît.
Et pour terminer, quand je vois le nombre de "reconversions tardives" dans le métier, je me dis que pas mal de personnes ont dû être frustrées dans leur désir premier d'être prof.
Aujourd'hui, j'ai remplacé dans la plus belle école que j'ai vu de ma vie !
Dernière édition :
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Au final, heureusement que j'étais là, une enseignante n'allait vraiment pas bien du fait d'une histoire avec une personne de la mairie 
et j'ai pris sa classe jusqu'à la récréation du matin, le temps qu'elle puisse se reprendre.
), mais je compatis et je te souhaite bien du courage, mais surtout : accroche toi ! C'est normal d'avoir l'impression de couler et d'avoir envie d'abandonner. 
