Il reste moins de deux semaines avant les vacances. Jusque là ça allait très bien mais vendredi a une journée très très rude (même si pas toute pourrie), avec mes 1ères notamment, et d'un coup je me rends compte que je vais bien en avoir besoin, de ces vacances. Courage tout le monde !
@Adawen. Plein de soutien. J'aimerais pouvoir dire le contraire mais je sais ce que c'est de fondre en larmes au boulot.
@Flopidou C'est cool si ça va mieux avec tes 2des !
Moi ce que tu décris avec tes 1ères c'est ce que je vis avec mes deux classes de 2des, on a vraiment une chouette relation.
À ce propos, je vois bien ce que tu veux dire sur l'affectif, et la relation doit effectivement rester professionnelle, mais eux ne sont pas dans la même posture et le fait est que c'est souvent eux qui mettent de l'affect dans la relation je trouve... J'imagine que ce qui est bien c'est d'avoir une certaine affinité, une sympathie mutuelle, sans pour autant mettre derrière des choses qui n'ont pas lieu d'être. Personnellement je ne peux pas m'empêcher de penser à mes élèves en termes affectifs de temps en temps, je suis comme ça, mais à côté de ça je ne suis pas du tout une prof "proche de ses élèves" (je les vouvoie, je leur raconte pas ma vie, je ne leur demande pas de détails sur la leur). Notre relation passe par autre chose, c'est propre à chaque prof je pense mais tout de même : de la bienveillance (j'espère ! et pas dans le sens galvaudé par l'EN) quand ils participent, de l'écoute quand ils font part d'une difficulté, des félicitations quand ils font bien, de l'intérêt face à leurs propres questions, le fait de leur montrer que j'aime réfléchir avec eux, et de l'humour (c'est très symptomatique : si je fais des blagues c'est que ça passe bien avec un groupe). Simplement je m'attache vraiment aux classes que j'ai eues et que j'ai cette année, et je me vois pas fonctionner autrement, c'est aussi un moteur pour moi.
Ce qui ne m'empêche pas d'avoir dans une des 2des en question une élève un peu comme celles que tu décris. Dans son cas (je ne dis pas du tout ça pour infirmer ton hypothèse hein), ce n'est pas spécifique aux jeunes profs femmes car je sais qu'elle est aussi comme ça avec mes collègues hommes, mais ça n'en est pas moins fatigant . Effectivement c'est pas le profil que t'as envie de braquer. Personnellement je compte en cas de problème ne pas m'adresser à elle devant le reste de la classe, car ce genre d'attitude va souvent de paire avec une posture face à ses camarades. Sinon j'ai pas vraiment de solution à part malgré tout ls traiter comme les autres, elles risquent de râler mais bon c'est la vie. Et il se peut qu'elles ne t'en tiennent pas rigueur (l'an dernier j'en avais une comme ça qui avait fini par m'écrire fin mai qu'elle avait passé une bonne année en français et que j'étais une bonne prof, le tout assorti d'un petit coeur haha). Ne te décourage pas !
@Adawen. Plein de soutien. J'aimerais pouvoir dire le contraire mais je sais ce que c'est de fondre en larmes au boulot.
@Flopidou C'est cool si ça va mieux avec tes 2des !
Moi ce que tu décris avec tes 1ères c'est ce que je vis avec mes deux classes de 2des, on a vraiment une chouette relation.
À ce propos, je vois bien ce que tu veux dire sur l'affectif, et la relation doit effectivement rester professionnelle, mais eux ne sont pas dans la même posture et le fait est que c'est souvent eux qui mettent de l'affect dans la relation je trouve... J'imagine que ce qui est bien c'est d'avoir une certaine affinité, une sympathie mutuelle, sans pour autant mettre derrière des choses qui n'ont pas lieu d'être. Personnellement je ne peux pas m'empêcher de penser à mes élèves en termes affectifs de temps en temps, je suis comme ça, mais à côté de ça je ne suis pas du tout une prof "proche de ses élèves" (je les vouvoie, je leur raconte pas ma vie, je ne leur demande pas de détails sur la leur). Notre relation passe par autre chose, c'est propre à chaque prof je pense mais tout de même : de la bienveillance (j'espère ! et pas dans le sens galvaudé par l'EN) quand ils participent, de l'écoute quand ils font part d'une difficulté, des félicitations quand ils font bien, de l'intérêt face à leurs propres questions, le fait de leur montrer que j'aime réfléchir avec eux, et de l'humour (c'est très symptomatique : si je fais des blagues c'est que ça passe bien avec un groupe). Simplement je m'attache vraiment aux classes que j'ai eues et que j'ai cette année, et je me vois pas fonctionner autrement, c'est aussi un moteur pour moi.
Ce qui ne m'empêche pas d'avoir dans une des 2des en question une élève un peu comme celles que tu décris. Dans son cas (je ne dis pas du tout ça pour infirmer ton hypothèse hein), ce n'est pas spécifique aux jeunes profs femmes car je sais qu'elle est aussi comme ça avec mes collègues hommes, mais ça n'en est pas moins fatigant . Effectivement c'est pas le profil que t'as envie de braquer. Personnellement je compte en cas de problème ne pas m'adresser à elle devant le reste de la classe, car ce genre d'attitude va souvent de paire avec une posture face à ses camarades. Sinon j'ai pas vraiment de solution à part malgré tout ls traiter comme les autres, elles risquent de râler mais bon c'est la vie. Et il se peut qu'elles ne t'en tiennent pas rigueur (l'an dernier j'en avais une comme ça qui avait fini par m'écrire fin mai qu'elle avait passé une bonne année en français et que j'étais une bonne prof, le tout assorti d'un petit coeur haha). Ne te décourage pas !