Gros coup de mou...
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Le topic des profs ou futurs profs !
- Initiateur de la discussion Julina.
- Date de début
@Blakeney
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@Polynie Oui, c'est ce que je vais dire, merci pour le "script" 
Je sais que je dois "me blinder", mais je suis très sensible à ce que les parents pensent de moi - dès qu'ils sollicitent un entretien, je me liquéfie et je doute de moi, de ma discipline de classe, de ma pédagogie...
Je sais que je dois "me blinder", mais je suis très sensible à ce que les parents pensent de moi - dès qu'ils sollicitent un entretien, je me liquéfie et je doute de moi, de ma discipline de classe, de ma pédagogie...
@Rosa Rosae J'ai retenu les larmes après la sortie du dernier élève. J'ai retenu mes larmes en parlant avec une de mes collègues avec qui je discutais de mon après-midi de cours durant lequel il a fallu lutter pour que les élèves se taisent et prennent au sérieux ce qu'on faisait. J'ai retenu mes larmes en évoquant avec l'adjointe ma classe PP. J'ai retenu mes larmes sur le trajet du retour. Et là ça y est, je pleure.
Fatigue nerveuse d'avoir toujours à être au front, de lutter pour avancer le cours, DZ reprendre les élèves qui n'ont aucun savoir-vivre élémentaire, qui sont insolents, qui foutent leur avenir en l'air ou qui le menacent sans en avoir conscience.
J'aimerai être crue et directe comme le fait un de mes collègues (j'ai failli dire à mes terminales qu'ils étaient bouchés aujourd'hui tant ils n'écoutent pas et me demandent de répéter des choses) mais je ne l'ai pas fait.
Je n'arrive même plus à écrire tellement je suis fatiguée et énervée et dépitée et tellement je doute de moi.
J'essaie de m'accrocher à la définition correcte de patriarcat qu'une élève de seconde a expliquée à sa camarade.
Aux élèves sérieux qui ont bossé efficacement et tranquillement dans une partie du CDI pendant que deux autres monopolisaient ma gestion de classe.
Fatigue nerveuse d'avoir toujours à être au front, de lutter pour avancer le cours, DZ reprendre les élèves qui n'ont aucun savoir-vivre élémentaire, qui sont insolents, qui foutent leur avenir en l'air ou qui le menacent sans en avoir conscience.
J'aimerai être crue et directe comme le fait un de mes collègues (j'ai failli dire à mes terminales qu'ils étaient bouchés aujourd'hui tant ils n'écoutent pas et me demandent de répéter des choses) mais je ne l'ai pas fait.
Je n'arrive même plus à écrire tellement je suis fatiguée et énervée et dépitée et tellement je doute de moi.
J'essaie de m'accrocher à la définition correcte de patriarcat qu'une élève de seconde a expliquée à sa camarade.
Aux élèves sérieux qui ont bossé efficacement et tranquillement dans une partie du CDI pendant que deux autres monopolisaient ma gestion de classe.
Dernière édition :
Cette période a l'air difficile pour tout le monde, heureusement les vacances arrivent bientôt !
De mon côté j'en peux plus de certains parents. J'ose pas trop en parler ici parce que je suis toujours un peu parano et j'ai peur de me faire reconnaître, mais depuis la rentrée je me suis déjà fait pourrir par deux parents pour des raisons complètement stupides et j'en peux plus, ça me prends la tête à un point....
Non seulement leurs raisons sont complètement stupides et irrecevables mais en plus ils m'ont parlé comme de la merde, comme si j'étais leur chien. J'ai pas l'impression qu'ils connaissent le respect. Dans mon école précédente, ça serait jamais arrivé parce que le directeur était ultra présent et nous soutenait beaucoup. Là la directrice en a rien à foutre, c'est chacun sa merde, du coup on se fait insulter au portail, elle est là et elle n'intervient même pas.
Je me demande si ces gens parlent de la même façon à leur médecin, à leur pharmacien etc...
De mon côté j'en peux plus de certains parents. J'ose pas trop en parler ici parce que je suis toujours un peu parano et j'ai peur de me faire reconnaître, mais depuis la rentrée je me suis déjà fait pourrir par deux parents pour des raisons complètement stupides et j'en peux plus, ça me prends la tête à un point....
Non seulement leurs raisons sont complètement stupides et irrecevables mais en plus ils m'ont parlé comme de la merde, comme si j'étais leur chien. J'ai pas l'impression qu'ils connaissent le respect. Dans mon école précédente, ça serait jamais arrivé parce que le directeur était ultra présent et nous soutenait beaucoup. Là la directrice en a rien à foutre, c'est chacun sa merde, du coup on se fait insulter au portail, elle est là et elle n'intervient même pas.
Je me demande si ces gens parlent de la même façon à leur médecin, à leur pharmacien etc...
Ca n'est la joie pour personne ici en ce moment… Du courage et des bonnes ondes à tou-te-s. Prenez soin de vous.
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Je poste depuis mon téléphone, je suis désolée si mon post n'est pas très bien rédigé. Je suis dans ma 6e année d'enseignement. La première année, mon année de stage, et la suivante dans une moindre mesure, ont été vraiment très difficiles pour moi et je voulais envoyer un message de soutien à celles qui débutent et qui trouvent ça très dur. Dans ce message, il y a trois ans sur madz, je racontais comment j'avais vécu quelques années avant mon année de stage (que je racontais sur madz encore trois ans avant - vous arrivez à suivre 
? ), je le reposte aujourd'hui si jamais il peut donner un peu de moral à certaines :
Aujourd'hui, comme il y a trois ans, j'adore toujours vraiment mon travail. Je n'en ferais aucun autre pour le moment. Les cours sont des moments que j'adore. Il y a quelques années je pleurais en sortant de cours, je me sentais nulle. Je le disais que n'était pas pour moi, que j'étais trop fragile. Or c'est seulement que c'est un métier qui s'apprend. On fait croire ou laisse croire que l'autorité ou la gestion de classe seraient naturelles. C'est faux. C'est en étant confronté plusieurs fois à des situations en face d'élèves qu'on apprend à les gérer. Juste courage et soutien à celles qui débutent : cela vaut parfois le coup de s'accrocher, ça passe, on apprend très vite et ça fait aussi beaucoup apprendre sur soi et sur les autres. Je vous embrasse
? ), je le reposte aujourd'hui si jamais il peut donner un peu de moral à certaines :
https://forums.madmoizelle.com/sujets/le-topic-des-profs-ou-futurs-profs.39858/page-393#post-9066409
Aujourd'hui, comme il y a trois ans, j'adore toujours vraiment mon travail. Je n'en ferais aucun autre pour le moment. Les cours sont des moments que j'adore. Il y a quelques années je pleurais en sortant de cours, je me sentais nulle. Je le disais que n'était pas pour moi, que j'étais trop fragile. Or c'est seulement que c'est un métier qui s'apprend. On fait croire ou laisse croire que l'autorité ou la gestion de classe seraient naturelles. C'est faux. C'est en étant confronté plusieurs fois à des situations en face d'élèves qu'on apprend à les gérer. Juste courage et soutien à celles qui débutent : cela vaut parfois le coup de s'accrocher, ça passe, on apprend très vite et ça fait aussi beaucoup apprendre sur soi et sur les autres. Je vous embrasse
@Jessalyn Je commence ma 4ème année. Et cet après-midi, je ne savais plus quoi faire, comment faire avec deux classes sur quatre. Alors qu'on est rentrés il y a 6 semaines. Toutes les années ne sont pas comme ça. Sincèrement, c'est mon premier début aussi difficile au niveau gestion de classe avec deux Terminales très pénibles. L'année dernière n'avait rien à voir : les classes étaient beaucoup plus tranquilles.
@Nahasia Merci pour ton message et ton lien dans les archives. Je prends beaucoup de plaisir à enseigner quand je n'ai pas à faire l'éducation d'un adolescent de 17 ans... et cette année, mes élèves n'ont pas été éduqués.
@Nahasia Merci pour ton message et ton lien dans les archives. Je prends beaucoup de plaisir à enseigner quand je n'ai pas à faire l'éducation d'un adolescent de 17 ans... et cette année, mes élèves n'ont pas été éduqués.
@Nahasia Merci. Juste merci.
@Polynie Je me dis aussi que c'est la classe. Et ma collègue le dit aussi. Sauf que des classes compliquées, il y en aura toujours. Et j'en aurai d'autres. Si déjà je ne tiens pas, au bout d'un mois… J'ai peur pour la suite.
Mais j'ai ma tutrice ce matin, on verra bien ce qu'elle dit...
@Polynie Je me dis aussi que c'est la classe. Et ma collègue le dit aussi. Sauf que des classes compliquées, il y en aura toujours. Et j'en aurai d'autres. Si déjà je ne tiens pas, au bout d'un mois… J'ai peur pour la suite.
Mais j'ai ma tutrice ce matin, on verra bien ce qu'elle dit...
@Polynie Je comprends tout à fait, ça doit être tellement frustrant d'être avec des presque jeunes adultes et de voir qu'ils manquent d'éducation et de savoir-vivre. Mon message s'adressait plutôt aux stagiaires qui sont en situation de souffrance (car j'ai vécu ça) car c'est quelque chose de totalement nouveau dans leur vie et que pour le reste je n'ai pas du tout la prétention de parler d'autre chose que de l'année de stage. Des gamins chiants on peut en avoir et ne plus les encadrer toute notre carrière mais dans le cas des jeunes enseignants c'est souvent lié à un état de dévalorisation de soi, d'épuisement mental et psychique et de dépression - même si tout ça peut arriver plus tard bien sûr, il n'y a qu'à voir la détresse de Christine Renon, même si son épuisement n'était pas causé par les élèves mais par l'institution. Je te souhaite beaucoup de courage pour tes terminales.
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Bon courage pour la dernière semaine
Aujourd'hui, j'ai seulement corrigé des évas de calcul mental (40 calculs en 5 minutes). Je les ai faites passer deux fois, à dix jours d'intervalle, avec une semaine intense de calcul mental entre les deux (parce que, franchement, ils avaient un niveau tout pourri ! C'était des calculs du type nb2chiffres+nb1chiffre et nb2chiffres-nb1chiffre.) (Environ 8 élèves sur 19 avaient moins de 10/40...) (Je suis assez à cheval sur le calcul mental parce que, pour moi, c'set très émancipateur de pouvoir calculer de tête, au moins des nombres à deux chiffres).
Eh bien, leurs résultats ont bien progressé pour quasiment tous !
J'en tire deux conclusions : 1/ qu'avec un peu de matériel, c'est carrément jouable d'avoir un bon niveau en calcul mental et 2/ que ceux qui n'ont pas progressé sont ceux que j'avais identifié en grande difficulté quant au sens des mathématiques.
C'était ma petite lueur de plaisir .
(Mais en vrai, je suis très fatiguée et j'en ai marre !)
Eh bien, leurs résultats ont bien progressé pour quasiment tous !
J'en tire deux conclusions : 1/ qu'avec un peu de matériel, c'est carrément jouable d'avoir un bon niveau en calcul mental et 2/ que ceux qui n'ont pas progressé sont ceux que j'avais identifié en grande difficulté quant au sens des mathématiques.
C'était ma petite lueur de plaisir
.(Mais en vrai, je suis très fatiguée et j'en ai marre !)
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