Les personnages énervants.

[Creamm]

Meursault dans l'Etranger de Camus. Non mais bordel, TA GUEULE, fais quelque chose, soit actif, ré-a-git sur ton environnement, parle, réfléchit, prend toi en main !

Je sais que c'est là tout le propos du roman, l'absurdité de la vie blablablabla, être étranger à soi et au monde qui nous entoure reblablabla, mais il m'énerve, point, et c'est là il me semble tout le sujet de ce topic !

 

[Elfamelie]

Effi Briest, du roman au même nom (que personne connaît)
Reloue cette meuf à jamais être contente même quand elle s'envoie en l'air derrière les dunes, se marie à 17 ans avec un mec qui pourrait être son père et s'étonne qu'elle se fasse chier, quand elle a une fille, elle en a rien à branler et quand on la lui retire elle fait genre c'est le drame de sa vie, n'a jamais écouté ses parents de tout le roman et fait genre elle les aime.

Contente qu'elle crève comme une merde à la fin

C'est marrant je te trouve hyper sévère, je n'ai pas du tout la même vision du personnage ! Pour moi, ce sont ses parents qui sont responsables de son mariage (avec un homme qui a été amoureux de sa mère en plus) et je trouve que Fontane arrive à la rendre toujours sympathique au lecteur malgré ses faiblesses. J'ai de la peine pour la pauvre Effi, là !

 

[Delgnat]

Je n'ai pas eu le temps de réfléchir, mais dès que j'ai vu le titre du topic, le tout premier personnage qui m'est direct venu en tête, comme une putain d'évidence, c'est Harry Potter quoi. Je déteste ce genre de personnages trop lisse, trop gentil, trop noble, trop niais, trop sûr de lui en plus de ça. Ah mais nan, beurk. Alors quand en plus c'est le personnage principal, non non quoi. (et là encore, j'adore la saga HP hein, je dois être un tantinet maso en fait)

Trop. Harry est TELLEMENT stupide, c'en est presque désespérant (oui oui, je suis fan de la saga)

Je plussoie aussi le message cité X fois sur Des Grieux, ce livre m'a rendue dingue quand je l'ai lu l'année dernière.

Sinon toutes les nanas qui ont trompé leurs maris avec Bel Ami et qui après venaient se plaindre, elles m'énervaient mais d'une force

Et Meursault, le PIRE de tous, j'ai failli me pendre au moins 25 fois (par page) pendant la lecture de ce livre

 

[AnonymousUser]

J'ai détesté Eugénie Grandet, je la trouvais molle, fade, vraiment pas digne d'intérêt. J'avais envie de lui foutre des baffes pour qu'elle réagisse. Enfin faut dire aussi que tout le bouquin est chiant comme la pluie...

 

[Hélo - Wiiiz]

Je sais que beaucoup de lecteurs et lectrices l'apprécient, mais Lisbeth Salender m'agaçait beaucoup, à part dans le T3 peut-être.
Tout le monde disait qu'elle n'était pas clichée, mais je l'ai trouvé au contraire très stéréotypée : en fait elle contre tous les stéréotypes attribués normalement aux femmes; du coup on dirait une fille mais sans les "défauts" qu'ont leur attribue en général, et pourtant elle est victime d'être une fille (donc on a l'impression qu'elle est deux fois plus victime!) : elle réfléchit assez froidement, sait se battre, est complètement indépendante, etc. Je sais pas, on dirait qu'elle n'a aucune faiblesse, ce qui me l'a finalement rendue antipathique.

Même si j'ai beaucoup aimé le personnage de Lisbeth Salender, je trouve ton analyse assez juste.
(Post qui sert à rien, je repasserai quand je penserai à quelqu'un.)

 

[Yana]

J'ai carrément honte de poster ça ici, mais je viens de me souvenir d'avoir voulu zigouiller Bella dans Twilight. Quelle cruche ! Quelle niaiseuse ! Quel apitoiement sur elle-même !

 

[Blodeuwez]

Perceval dans Perceval de Chrétien de Troyes.
Il est niais, s'émerveille de tout et est tout mou. C'est désespérant.

Il y a aussi Jeanne dans Une Vie qui est molle, qui se complet dans sa vie merdique. Un vrai supplice.

Lazare dans La Joie de vivre de Zola. Il est indécis, mou, inintéressant. Il change d'avis comme de chemise et finit par épouser la mauvaise. Horripilant.

En fait, j'aime pas les héros mous. Ca m'énerve.


Et je rajoute Harry Potter qui m'a soulé plusieurs fois. Un vrai ado qui fait sa crise d'adolescence.

 

[Ciel]

Madame Bovary, putain, je l'aurais tué, mais en fait elle s'achève seule. Elle niaise, nunuche, chiante, ennuyeuse, hautaine, coincée, vraiment elle m'énerveeee.

Et l'héroïne de Belle du Seigneur, elle est grave elle aussi.

 

[Ciel]

C'est surtout qu'il capte rien... Quand il viole la fille au début j'ai cru halluciner.

Nan mais c'est pas le délire cette scène ?

(double post, je sais, je sais, mais je pouvais pas me contenter de bigguper, là, lui, il est trop grave)

 

[hirondelle21]

Ginnie dans Harry Potter, la première saga qui m'a donné le gout de la lecture (hé ho, j'avais 10ans!) et celle qui tue mon perso préféré de l'époque (oui, j'ai pleuré quand j'ai lu sa mort, à fond dedans quoi): la tueuse de sirius black (joué par l'actrice fétiche de Burton, mince j'ai oublié son nom).
Bella (oui, j'aime connaitre ce dont on me parle), de Twiligth. Un vrai supplice.

+

Je garde une image très vive et très négative de René de Chateaubriand.

Je l'ai lu au lycée, grâce à une prof que j'adorais, qui avait de très bons goûts et dont l'objectif n'était pas de nous préparer pour le bac ou de nous faire découvrir des oeuvres, mais de nous les faire aimer, et même elle n'a pas réussi à m'intéresser avec ce livre. Ca date d'il y a 5 ans, donc il faudrait que je le relise pour faire une critique vraiment constructive, mais je me souviens d'avoir haïs (c'est le mot adéquat, je n'exagère pas) ce personnage autobiographique de René, sa mélancolie, son fatalisme, et sa tendance à se plaindre de tout sans pour autant réagir. La prof nous l'avait présenté comme le personnage type du romantisme français, et c'est pour cette raison que je me suis toujours tenue éloignée de cette période de la littérature.
Bref, c'est un mépris profond que je ressens pour ce René.

Tout a fait ce que je ressent, j'ai donc du coup une sorte d'aversion pour le romantisme qui m'éneeeerve! D'ailleurs, René, je n'ai jamais pu le lire en entier.. Non, vraiment..
En revanche il faudra que je prenne le temps de relire également, le contraire serait dommage.

+

Aliénor dans Voyage d'hiver de A. Nothomb . (bon , ok , elle est handicapée mentale ^^)

Insupportable en effet!!

 

[AnonymousUser]

Ah, j'arrive pas à croire que je l'avais oublié mais vraiment, la princesse de Clèves ! Mais enfin quoi ! Saute sur Nemours au lieu de résister au nom de principes obsolètes et arrête de nous embêter. Zut.

 

[AnonymousUser]

Il n'y a pas vraiment de personnages qui m'aient vraiment marqués parce qu'énervants. Madame Bovary de Flaubert parce que bon, même si le style est bon le personnage est... chiant faut l'avouer, et pathétique quoi. Quand je pense que ce genre de gonzesses ont existés et existent toujours. Sinon, à une époque révolue ,je vous rassure, je croyais que Hell de Lolita Pille était un concentré de littérature sauvage (sans doute à cause des grots mots, des histoires de coke/baise). Quand j'y repense, elle fait pitié aussi, et puis même, le personnage et le livre tout entier est sans interêt.
Dans Antigone de Jean Anouilh, c'est bien simple, ils m'ont tous "énervée". Je n'ai pas du tout aimé cette pièce en fait.

Le personnage typique du Romantique a tendance à m'énerver aussi. Cet espèce de fatalisme, cette façon que tous ont de se lamenter, d'incanter le malheur et de glorifier la souffrance m'énerve. Comme si la peine élevait forcément l'âme.