Les soupirs de la honte

[Barnabé-]

Une honte toute fraîche qui date de ce matin.

Je faisais une distribution de tracts dans la rue pour Bouygues Telecom. J'étais donc habillé en total look Bouygues. 
C'était le début, mon discours n'était encore pas trop rodé. C'est ainsi que je me suis avancé, toute contente et fière de moi avec un grand sourire vers un monsieur, et que je lui ai sorti "Tenez monsieur, Free vous offre un bon de réduction".  J'ai pu lire dans les yeux du mec "Mais elle est conne ou quoi ", j'aurais voulu disparaître sous terre.

 

[Jeanne des brums]

Oh putain

À la base c'est pas dans ce topic que je devais poster, mais vu ce qu'il m'est arrivé ce matin c'est là que je vais venir je crois

Donc posons le contexte : hier soir, je travaillais de nuit. C'est-à-dire que j'avais 9 heures à tuer, et que j'étais censée ne pas dormir Du coup, comme j'avais lu tous les sujets qui m'intéressaient sur le forum et que je ne pouvais pas accéder à facebook à cause de l'ordi du boulot, j'avais pas grand chose à faire. Alors je me suis dit que j'allais en profiter pour raconter ma vie sur Madmoizelle. Y'avait plein de topics dans lesquels j'avais des choses à dire. Alors j'ai ouvert une page word sur laquelle j'ai mis, avec des tirets, tous les sujets que je voulais aborder et sur lesquels je voulais développer dans la nuit, classés par topics. Bon, jusque là ok. Sauf que finalement, j'ai eu la flemme et j'ai fait autre chose. Le matin, lorsque mon collègue (que je ne connais pas bien du tout vu que je ne suis que remplaçante) est arrivé pour prendre mon relais, j'étais sur le forum. En le voyant débarquer je me suis empressée de fermer tous mes onglets et de quitter la fenêtre de navigation privée (je sais, je suis très maligne ) sur laquelle je surfais pour ne pas être suivie à la trace. Voilà, donc je suis allée faire un truc et le temps que je revienne, il avait déjà pris ma place et était installé sur l'ordinateur. Pas grave puisque j'avais pris soin de tout fermer Alors je lui dit "bon je vais y aller ", et il me dit "ok, tu voulais peut-être terminer tes recherches sur l'ordi" (j'avais fait exprès de laisser une fenêtre ouverte sur le site de la CAF pour montrer que j'étais une fille très sérieuse qui regardait les horaires des administrations). Je lui ai dit "non t'inquiète j'ai tout fini, salut !". Et je me suis cassée.
Sauf qu'une fois dans le bus, j'ai repensé à ma nuit, et, horreur, je me suis souvenue que j'avais ouvert cette PUTAIN de fenêtre word que j'avais totalement oubliée, et que je n'avais donc pas refermée. Voilà donc le contenu approximatif de la page sur laquelle mon collègue a dû tomber lorsqu'il a voulu voir quel fichier word était en cours sur l'ordinateur :

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Voilà en gros ce qu'il a pu lire une fois que j'ai eu le dos tourné Putain de putain, quelle honte Déjà, l'écriture est pitoyable puisque j'avais rien rédigé (mais à la limite heureusement parce que sinon j'aurais donné des détails et ça aurait été environ 50 000 fois pire), ensuite, le peu de choses qui sont dites dans les 4 premiers tirets sont absolument honteuses et dégueulasses, et enfin, les deux derniers tirets sont niais, mais surtout, l'avant-dernier mentionne le travail, or ce mec travaille au même endroit que moi
Je prie pour qu'il ait juste jeté un coup d'oeil et fermé direct. Mais j'y crois pas trop... Le mec a une petite trentaine d'années (il est donc de la génération qui sait manier un ordinateur), il a l'air assez espiègle, et il n'y avait rien à faire quand il est arrivé. Perso, je regarde en coup de vent une fenêtre et je vois les mots "caca", "manger", "zizi" et "poubelle", j'ai envie de tout sauf de fermer la fenêtre

 

[Aiika]

@Jeanne des brumes tu es tellement méthodique dans ton postage dans le forum, je comprends maintenant pourquoi tes idées sont toujours aussi claires (mais sinon à part ça je compatis )

 

[Gray]

Une honte toute fraîche, de moins de trente minutes 
Un grand classique de la honte 

J'ai potentiellement rencontré quelqu'un, et après avoir passé la moitié de la nuit à parler avec lui, je me suis empressée d'envoyer un sms mi-excité/mi-niais à ma meilleure amie.
Je pense que si j'avais eu ce smiley  de disponible, je l'aurais mis une dizaine de fois dans le message.

Message que j'ai envoyé aux parents de ma meilleure amie, sous le coup de l'excitation 

J'ai donc envoyé un message ridicule aux parents de ma meilleure amie, en pleine nuit. Et comme j'ai paniqué, j'ai envoyé un message d'excuses à moitié incohérent juste après 
Et vais chez eux pour 24 heures, pas plus tard qu'aujourd'hui 

Je vais être tellement gênée 

 

[Spinelli]

édité

 

[Airwair]

personellement une honte qui rentre dans la categorie hontounette:

parfois je commende des sushis, et le livreur est plutôt mignon donc il m'arrive de minauder devant lui  mais comme mon appartement est completement degeulasse, je me debrouille toujours pour entre-ouvrire la porte, tendre ma cb et recuperer le sac, sans que personne est eut le temps de jetter un oeil dans l'antre. sauf que cette fois, ma carte bleu n'est pas passé, donc j'ai du laisser la porte ouverte, retourner chercher mon sac,faire un cheque, chercher un stylo dans tout mon bordel,regarder sous mon canaper, pour finir par en signer un avec mon eye ligner feutre, pendant que le type, medusé, regardait mes sous vetement  acrochés dans mes manteaux, sur mon velo dinterieur, a coté de bouts de miroirs cassés emballés dans une nappe à paillette, melangée avec un tupperwar plein de cire de bougie accroché avec (..) (vous avez compris l'idée) (ne posez pas de questions.)

 

[Glouns]

C'était il y a 2 ou 3 ans, j'étais encore à la fac (fac d'anglais), et on est allés au ski avec mes parents et mes frères.
Dès notre arrivée nous sommes allés chercher nos skis à la boutique de location. En traversant la station, peu habituée à l'univers du ski (c'était la première fois qu'on y retournait depuis mes 15 ans), quelle ne fut pas ma stupeur quand je découvre un panneau annonçant "fartage gratuit" ou un truc du genre! Je m'écris donc:
" Mais c'est chiant maintenant y a de l'anglais partout, "fartage" (en prononçant à l'anglaise) ils peuvent pas traduire les choses!"

Suite à l'hilarité générale j'ai compris que "fartage" n'était pas un mot anglais et se prononçait à la française...

 

[Poisson_]

La honte du jour...

Chez ma mère, le balcon est au-dessus du garage. Donc avec la voiture, je me stationne juste avant la du garage. Je sors, je me dirige vers le panneau à code pour ouvrir le garage.

Sauf qu'en même temps, ma mère a laissé sortir le chien sur le balcon... et il a fait pipi pile exactement où je me trouvais (en dessous de lui).

Je me suis retrouvée les cheveux trempés de pipi de chien! 

Ma mère était morte de rire 

Ne pas citer svp

 

[Disorder]

Salut à toutes!

 Alors ça fait plusieurs jours que je me fend bien la poire à vous lire, du coup je vais vous partager quelques hontes aussi!

 Honte 1:

Je devais avoir dans les 9/10 ans, et j etais vraiment tres timide à cet âge là, un jour, en classe, je viens à avoir envie de vomir, je me suis dit que ça allait passer, du coup j attend sagement dans mon coin en priant que ça passe...
Mais malheureusement l envie se fait de plus en plus forte, et, au bord de l explosion, je me leve pour sortir de la classe en courant. Là c est le drame, dans mon élan je me met à vomir en plein milieu de la classe.
Sentant que ce n est que le début, je cours en dehors de la classe et cours jusqu aux toilettes en laissant derrière moi de nombreuses flaques de vomi. En ressortant des toilettes j entend l animation qui bat son plein, c est la récré et tous les eleves sortent en poussant des cris de dégout....:sick2:
J etais tellement mal...j aurai voulu disparaitre car, bien entendu, tout le monde a rapidement su que j etais la fautive...

Honte 2

vers 18 ans, j etais seule avec mon copain de l epoque chez mes parents.
 On a commencé à avoir envie de faire des cochonneries un peu partout. Mes parents n etant pas supposés rentrer avant quelques heure, pas de soucis ahah!
 Et là, pendant que les genous s irritaient sur le tapis du salon, j apperçois la voiture de mes parents arriver. Panique à bord, on prend toutes nos affaires sous le bras (dont nos manteaux et chaussures, allez savoir pourquoi j avais le droit d etre chez moi quand meme!) et on file dans ma piaule. Alors me demandez pas pourquoi, mais au lieu de nous rhabiller, nous sommes restés tout les deux à oilp sur mon lit à attendre. Là on entend des pas dans l escalier, et voilà mon pere qui ouvre la porte et tombe face à mon mec les pattes écartées posé sur mon lit la nouille à l air et moi meme, en tenue d Eve dans une position tout aussi confortable.je pense que mon pere s est senti aussi mal que nous Je vous cache pas que nous avons mis beaucoup de temps à redescendre. Tout ce que mon pere a su dire à pon mec fut "j vais le dire à ta mere" en rigolant, le pauvre a du vouloir detendre l athmosphere mwahahahah.

 

[schlobi]

Ce topic est fait pour moi. Je pourrai y raconter ma vie.
Quelques anecdotes me viennent à l’esprit :
- Ce matin,  mon interphone sonne, un colis m’attend. Le facteur me prévient qu’il ne reste que 5 minutes. Sans plus attendre je dévale les escaliers, sprinte dans le couloir, traverse le parking intérieur, entre dans le bâtiment principal, le hall étant assez grand je me dépêche rejoindre le livreur qui s’impatiente. Au moment où j’accélère franchement je me suis explosée bruyamment sur une porte vitrée qui en temps normal n’est jamais fermé.  Je ne l’avais même pas vu. Le livreur m’attendait de l’autre côté toujours sérieux. J’ai pris mon paquet et ce que lorsque je me suis éloignée que je l’ai entendu exploser de rire. La honte…

- En 5eme, je faisais partie du groupe de théâtre du collège, on faisait notre première représentation. Mon entrée devait se faire en courant (ben tiens…) , il y avait un drap au sol. J’ai glissé dessus et je me suis  étalée sur scène devant la moitié du collège. 7ans plus tard y avait un garçon très mignon qui est venu me voir et qui m’a demandé si j’étais au collège machinchouette j’ai répondu par l’affirmative et il a enchainé en me demandant si j’étais bien « la fille qui s’est cassé la gueule au théâtre » double honte.

- En classe de CP, j’étais partie en classe verte. Je ne sais plus pourquoi mais je n’avais pas de lit, mais un matelas posé au sol contre le radiateur. Soit ça ne me dérangeait pas. Il se trouvait qu’à ce moment là j’avais un dispositif très spécial pour m’endormir. Mes doudous étaient 2 oreillers.  Y en avait un que je serrai dans mes bras pendant que je dormais le pouce en bouche et l’autre devait se trouver à mes pieds. Le frottement de mon pied gauche sur l’oreiller froid me donnait des sentiments d’extase et m’aider à sombrer. Le lendemain j’immerge et je vois que tous mes petits camarades sont déjà levés et partis manger le petit déjeuner.  C’est à ce moment là que je réalise la chose épouvantable qui me réveille d’un coup : mon pied gauche au lieu de frotter allègrement mon coussin sous la couette caressait langoureusement le radiateur au dessus de moi. Tous mes petits camarades avaient donc pu admirer en se levant et se préparant pour manger, cette fille bizarre endormie qui caresse du pied un radiateur.
(fort heureusement j'ai depuis longtemps arrêté de faire ça)

 

[Cherubin]

Peut-être une de mes pires hontes...

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AHAH :

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[Krispy]

C’est pas vraiment une honte car même moi, sur le coup, ça m’avait fait rire mais quand même

C’était au lycée, pendant le cours de sport. C’était un cours de rugby où on était mélangé à une autre classe donc on était assez nombreux. Bref, pendant le cours, on fait un exercice : toute la classe (les deux classes quoi) se divise en quatre groupes où un groupe se positionne « au nord », l’autre au « sud » (ils sont donc en face à face) ; un autre à « l’ouest » et l’autre à « l’est » (en face à face également donc). Si vous voulez, chaque groupe se situe à l’extrémité d’une pointe d’une croix égale « imaginaire ». Tout le monde prend place.

Le but du jeu : deux personnes appartenant au même axe mais de groupe différent doivent s’échanger le ballon de rugby. Dès qu’elles ont fini, ce sont deux autres personnes de l’autre axe qui s’échangent le ballon. Puis, à nouveau, ce sont deux personnes de l’ancien axe qui s’échangent le ballon et ainsi de suite (chaque axe ayant son propre ballon, obviously ).

Si j’explicite, ça donne par exemple : sur l’axe « ouest/est », au top départ, la personne du groupe « ouest » qui a le ballon et la personne du groupe « est » se mettent toutes les deux à courir, en allant l’une vers l’autre et vers le milieu du terrain, elles s’échangent le ballon et finissent leur course en continuant de courir tout droit, et arrivent donc dans le groupe opposé à celui duquel elles étaient parties (la personne du « groupe ouest » arrive dans celui du « groupe est » et inversement). Je sais pas si c’est clair ce que je raconte mais en gros, comprenez qu’il faut courir tout droit, faire l’échange de ballon et continuer de courir tout droit

Donc, on commence, les gens des axes s’échangent les ballons. On alterne et tout. Tout se passe bien. Certains courent vite, d’autres moins, mais tout va bien. Là, c’est bientôt à moi de passer, je me mets donc en position, j’ai un genou à terre, l’autre plié, le buste vers le bas plutôt, j’ai le ballon qui est au sol mais que je tiens avec mes mains, je suis dedans, en position, prête à partir. Là, ça y est, c’est à moi de jouer, faut être rapide : bim, je prends mon élan, je commence à courir, vite. Mais petit problème : je sens bizarrement que je pars vers l’avant. Mais je le sens VRAIMENT. Je crois que mon buste est un peu plus en avant que mes jambes. J’ai voulu partir tellement vite que je n’ai pas relevé mon buste en fait suffisamment tôt. Du coup, j’essaie de me relever pendant que je cours, mais impossible, j’ai pris trop de vitesse. Et plus je cours, plus je sens que mon buste est de plus en plus en avant par rapport à mes jambes. Eeeeet ce fut fatal, ce qui devait arriver arriva : je me suis mais alors…ramassée en BEAU-TE par terre, en plein milieu du terrain, face contre terre et le corps aplati comme une crêpe dans la boue. Tout le monde s’est mis à rire Les gens qui n’avaient pas vu comprenaient pas ce qui s’était passé et pourquoi les autres rigolaient autant. J’ai dû resté quelques secondes dans cette magnifique position et j’ai fini par me relever, toute pleine de terre, en train de rire, j’ai fini de courir mais en moins rapide et le buste cette fois-ci suffisamment relevé pour ne pas ressembler à nouveau à une crêpe à l’arrivée  

Ça devait être franchement très drôle à voir de l'extérieur, j’en rigole encore  !