@enetari, je te soutiens, il y a quelques années j'avais l'habitude de (trop) jouer aux Sims. Je ne compte plus le nombre de fois où j'ai voulu passer en vitesse x 3 dans la vraie vie avant de me rendre compte que c'était impossible 
Les soupirs de la honte
- Initiateur de la discussion Cherubin
- Date de début
enetari;4248161 a dit :@Napoléon. ton soutiens me touche
Tellement! Enfin c'est le genre de situation qui me fait rire sauf que du coup je rigole toute seule comme une idiote et là pour le coup ça peut vraiment être une (petite) honte
Gros cercle vicieux
Oui, c'était une vraie question. Et oui c'est plus clair. Merci pour cette immense barre de fou-rire.enetari;4248085 a dit :Ahhhh mais c'est une vrai question?possible aussi ) C'est pour ça que je parlais de honte personnelle, je me suis fait honte à moi-même ( dans un tel cas pathétique où ma santé mentale peut être remise en cause, heureusement, j'ai envie de dire )
Nan mais j'étais pas la comme une conne en plein champs Elysées les bras en l'air à crier " HURLEVENT !!! AMMENEZ MOI A HURLEVENT " Je suis pas tarée à ce point dieu soit loué
Juste que je me suis fait honte à moi même, parceque d'habitude on "imagine se téléporter" mais plutôt genre " ahhh ca serait cool si je pouvais " alors que moi, j'ai plutôt pensé sérieusement " Je vais chercher dans mon inventaire ( qui était mon sac H&M en l'occurrence"
Je commençais à fouiller dans mon sac, quoi.) Voilà, est-ce plus clair?
Quand j'ai commencé la piscine l'année dernière, j'avais un plan de ma séance de piscine (oui. 
). Je faisais 6 longueurs, je sortais boire de l'eau, je refaisais 6 longueurs, je re-bubuvais de l'eau etc...
Je fais donc mes 6 longueurs, je sors de la piscine, je sors la bouteille de mon sac machinalement, je bois en regardant l’horloge pour calculer mon temps, je sens un truc qui me chatouille le menton....et...
La bretelle de mon soutien gorge s'était accroché au goulot de la bouteille, du coup j'étais entrain de boire avec un soutien gorge qui pendait dans le vide à la vue de tous/toutes
). Je faisais 6 longueurs, je sortais boire de l'eau, je refaisais 6 longueurs, je re-bubuvais de l'eau etc...Je fais donc mes 6 longueurs, je sors de la piscine, je sors la bouteille de mon sac machinalement, je bois en regardant l’horloge pour calculer mon temps, je sens un truc qui me chatouille le menton....et...
La bretelle de mon soutien gorge s'était accroché au goulot de la bouteille, du coup j'étais entrain de boire avec un soutien gorge qui pendait dans le vide à la vue de tous/toutes
@Enetari : un peu dans le même genre, quand j'ai commencé à jouer à Assassin's Creed, je voyais soudainement les monuments totalement différemment 
Je m'imaginais que je suivais une cible et que je devais être discrète, je m'attendais à devoir sortir une dague ou une épée et j'essayais de repérer où je pouvais poser mes pieds pour grimper en haut de l'église. Bref...
Je m'imaginais que je suivais une cible et que je devais être discrète, je m'attendais à devoir sortir une dague ou une épée et j'essayais de repérer où je pouvais poser mes pieds pour grimper en haut de l'église. Bref... 
Vous me faites tellement rire
Une honte du collège :
La cour était pas "plate", il y avait une sorte de large creux (enfin, pas un creux, mais comme le sol n'était pas plat, ça faisait une légère pente douce au milieu de la cour, avec un truc d'évacuation d'eau au milieu). Donc en temps de pluie, ça avait tendance à créer une mare géante au milieu de la cour.
Et donc un jour où je ne regardais pas devant moi, et qu'il pleuvait, eh bien j'ai tout simplement commencé à entrer dans cette mare que je n'avais pas vue. Et bien loin de me dégonfler au contact froid de l'eau dans mes chaussures, j'ai continué l'air de rien mon chemin, m'enfonçant à chaque pas un peu + profondément... Je suis ressortie de là trempée jusqu'aux genoux, devant la cour hilare.
Et le pire c'est que ça m'est arrivé genre 3 fois pendant tout le collège quoi.
Une honte du collège :
La cour était pas "plate", il y avait une sorte de large creux (enfin, pas un creux, mais comme le sol n'était pas plat, ça faisait une légère pente douce au milieu de la cour, avec un truc d'évacuation d'eau au milieu). Donc en temps de pluie, ça avait tendance à créer une mare géante au milieu de la cour.
Et donc un jour où je ne regardais pas devant moi, et qu'il pleuvait, eh bien j'ai tout simplement commencé à entrer dans cette mare que je n'avais pas vue. Et bien loin de me dégonfler au contact froid de l'eau dans mes chaussures, j'ai continué l'air de rien mon chemin, m'enfonçant à chaque pas un peu + profondément... Je suis ressortie de là trempée jusqu'aux genoux, devant la cour hilare.
Et le pire c'est que ça m'est arrivé genre 3 fois pendant tout le collège quoi.
Dans les petites hontes du quotidien, il y a aussi tout ces moments ou je tombe/je me cogne. Je suis très maladroite, du coup ça m'arrive constamment.
Une fois, je pars bosser, il est 5h. J'ai la mauvaise habitude de déjeuner dans ma voiture pour gagner du temps. Donc j'avais des morceaux de brioche dans la main.
J'ai glissé dans le hall de mon immeuble. Alors que d'habitude je croise personne, là un voisin est arrivé au moment où j'étais par terre, entourée de morceaux de brioche écrasés, à tenter d'enlever ma botte car j'avais la cheville qui commencer à tripler de volume.
Une autre fois dans la rue je me prend les pied dans un trou, je fais un vol plané magnifique. ça a été tellement violent que ma basket est restée 3 mètres derrière, sous les yeux de pleins de gens. J'ai récupéré ma chaussure et je suis partie, genre tout va bien, alors que j'avais mal partout.
Il y a quelques temps je bossais avec un collègue qui me perturbais beaucoup, tellement je le trouvais mignon. Un jour je passe devant lui je lui dit bonjour et paf, je percute de plein fouet la porte devant moi
Une fois, je pars bosser, il est 5h. J'ai la mauvaise habitude de déjeuner dans ma voiture pour gagner du temps. Donc j'avais des morceaux de brioche dans la main.
J'ai glissé dans le hall de mon immeuble. Alors que d'habitude je croise personne, là un voisin est arrivé au moment où j'étais par terre, entourée de morceaux de brioche écrasés, à tenter d'enlever ma botte car j'avais la cheville qui commencer à tripler de volume.
Une autre fois dans la rue je me prend les pied dans un trou, je fais un vol plané magnifique. ça a été tellement violent que ma basket est restée 3 mètres derrière, sous les yeux de pleins de gens. J'ai récupéré ma chaussure et je suis partie, genre tout va bien, alors que j'avais mal partout.
Il y a quelques temps je bossais avec un collègue qui me perturbais beaucoup, tellement je le trouvais mignon. Un jour je passe devant lui je lui dit bonjour et paf, je percute de plein fouet la porte devant moi
Plus je vieillis et moins je me tape la honte... Ou alors j'assume mieux, je ne sais pas.
J'ai tout de même de magnifiques souvenirs honteux bien cachés au fond de ma mémoire. En voici déja trois parmi les milliers en stock :
- Je suis étonnée par le nombre de filles à qui la fameuse honte due à la tache de sang est arrivée.
Moi c'était en 3ème, à la fin d'un cours d'histoire. Je me lève, quand soudain ma pote de l'époque me fait remarquer le désastre qui a eu lieu sur ma chaise et mon pantalon. Je portais pourtant une serviette hygiénique, mais la chaise et mon pantalon étaient couverts de sang...
Trop tard, des mecs de ma classe m’avaient déja repérée.
J'ai quand même pu cacher mon pantalon grâce à un sweat de ma pote noué autour des hanches, mais la chaise elle, n'a pas eu cette chance. J'ai vainement tenté de la nettoyer en vitesse une fois tous les élèves partis mais le prof était encore dans la salle et une autre classe attendait.
Traumatisée, j'ai donc laissé la chaise en l'état.
Je n'ai jamais réussi à la nettoyer, elle est restée tachée pour le reste de l'année... Voir quelqu'un assis dessus me faisait rougir de honte.
Ajoutez à cela mon statut de paria, et j'étais fichue de chez fichue.
Cet épisode m'a tellement traumatisée que j'ai porté des serviettes hyper absorbantes pendant plus d'un an, de peur de revivre cet enfer. A chaque passage au toilettes, je vérifiais compulsivement l'état de mes sous-vêtements, je regardais mes fesses sur toutes les surfaces réfléchissantes que je pouvais trouver.
Je n'ai toujours pas compris comment une fuite de cette ampleur avait pu être possible...
- J'ai aussi testé se manger la gueule sur une plaque de verglas devant une bonne centaine de personnes.
J'arrivais un matin d'hiver au lycée, juste devant les grilles. Mes Converse et moi-même se sont retrouvées les quatre fers en l'air après avoir glissé sur une plaque de verglas bien sournoise.
Gros silence, immédiatement suivi d'éclats de rire, dont certains bien gras. Vous avez déja entendu des centaines de personnes qui se foutent de votre poire ? Moi oui. Bref.
Je me suis relevée très vite, et j'ai marché droit devant moi, la tête haute, feignant l'absence d'atteinte à ma dignité avec mon air impassible. En réalité, j'étais mortifiée et qu'est-ce que j'avais mal au c**...
J'étais juste ridicule, mais la seule chose qui me soit venue à l'esprit à ce moment-là c'est "Fais genre il s'est rien passé".
-La dernière en date, que j'ai vainement tenté de faire passer sur VDM
Cours de sport terminé, je file me laver dans les douches du club et entreprend par la même occasion de m'élaguer un peu le frifri puisque je devais dormir chez mon copain le soir-même, toussa toussa.
Bref, je prends mon rasoir et commence à raser ladite zone, les jambes bien écartées. Soudain, les portes battantes de la douche (non mais déja quelle idée...) s'ouvrent à la volée sur une nana d'une quarantaine d'années qui avait visiblement cru que la douche était libre malgré la présence évidente de ma serviette de bain sur la porte...
Visualisez maintenant la scène : moi, les pattes écartées, un rasoir à la main, la teucha à l'air et un hoquet de stupeur face à cette femme qui reste choquée avant de s'excuser et de refermer rapidement la porte...
Le pire, c'est quand celle-ci, alors que je m'apprêtais à partir, est venue me voir pour s'excuser à nouveau
Pas la peine d'en rajouter, j'ai eu ma dose...
J'ai tout de même de magnifiques souvenirs honteux bien cachés au fond de ma mémoire. En voici déja trois parmi les milliers en stock :
- Je suis étonnée par le nombre de filles à qui la fameuse honte due à la tache de sang est arrivée.
Moi c'était en 3ème, à la fin d'un cours d'histoire. Je me lève, quand soudain ma pote de l'époque me fait remarquer le désastre qui a eu lieu sur ma chaise et mon pantalon. Je portais pourtant une serviette hygiénique, mais la chaise et mon pantalon étaient couverts de sang...
Trop tard, des mecs de ma classe m’avaient déja repérée
.J'ai quand même pu cacher mon pantalon grâce à un sweat de ma pote noué autour des hanches, mais la chaise elle, n'a pas eu cette chance. J'ai vainement tenté de la nettoyer en vitesse une fois tous les élèves partis mais le prof était encore dans la salle et une autre classe attendait.
Traumatisée, j'ai donc laissé la chaise en l'état.
Je n'ai jamais réussi à la nettoyer, elle est restée tachée pour le reste de l'année... Voir quelqu'un assis dessus me faisait rougir de honte.
Ajoutez à cela mon statut de paria, et j'étais fichue de chez fichue.
Cet épisode m'a tellement traumatisée que j'ai porté des serviettes hyper absorbantes pendant plus d'un an, de peur de revivre cet enfer. A chaque passage au toilettes, je vérifiais compulsivement l'état de mes sous-vêtements, je regardais mes fesses sur toutes les surfaces réfléchissantes que je pouvais trouver.
Je n'ai toujours pas compris comment une fuite de cette ampleur avait pu être possible...
- J'ai aussi testé se manger la gueule sur une plaque de verglas devant une bonne centaine de personnes.
J'arrivais un matin d'hiver au lycée, juste devant les grilles. Mes Converse et moi-même se sont retrouvées les quatre fers en l'air après avoir glissé sur une plaque de verglas bien sournoise.
Gros silence, immédiatement suivi d'éclats de rire, dont certains bien gras. Vous avez déja entendu des centaines de personnes qui se foutent de votre poire ? Moi oui. Bref.
Je me suis relevée très vite, et j'ai marché droit devant moi, la tête haute, feignant l'absence d'atteinte à ma dignité avec mon air impassible. En réalité, j'étais mortifiée et qu'est-ce que j'avais mal au c**...
J'étais juste ridicule, mais la seule chose qui me soit venue à l'esprit à ce moment-là c'est "Fais genre il s'est rien passé".
-La dernière en date, que j'ai vainement tenté de faire passer sur VDM
Cours de sport terminé, je file me laver dans les douches du club et entreprend par la même occasion de m'élaguer un peu le frifri puisque je devais dormir chez mon copain le soir-même, toussa toussa.
Bref, je prends mon rasoir et commence à raser ladite zone, les jambes bien écartées. Soudain, les portes battantes de la douche (non mais déja quelle idée...) s'ouvrent à la volée sur une nana d'une quarantaine d'années qui avait visiblement cru que la douche était libre malgré la présence évidente de ma serviette de bain sur la porte...
Visualisez maintenant la scène : moi, les pattes écartées, un rasoir à la main, la teucha à l'air et un hoquet de stupeur face à cette femme qui reste choquée avant de s'excuser et de refermer rapidement la porte...
Le pire, c'est quand celle-ci, alors que je m'apprêtais à partir, est venue me voir pour s'excuser à nouveau
Pas la peine d'en rajouter, j'ai eu ma dose...
Dernière édition :
Ah je viens de repenser à une belle honte, une vraie, une pure et dure, une qui donne envie de s'enfouir sous sa couette et de manger son oreiller.
Quand j'étais en première année de prépa bla bla bla zi end
Quand j'étais en première année de prépa bla bla bla zi end
Dernière édition :
En parlant avec Hawley, je me suis souvenue d’une honte totalement pitoyable qui m’est arrivée il y a quelques années maintenant…
En fait, depuis que je suis enfant, quand je pleure un peu trop j’ai des plaques rouges qui se mettent à parsemer mon front et il faut un petit temps pour qu’elles s’en aillent. Bon, il faut que je pleure beaucoup pour en arriver là, mais comme j’aime bien pleurer toute seule dans mon coin, il arrive parfois que je me retrouve avec un front aux allures de tomate pelée.
Quand j’étais au collège, j’avais un peu honte de cette étrange particularité physique. Alors, quand je matais un film (particulièrement Devdas, Seul au monde, La ligne verte et Titanic, qui avaient le don de me détruire et d’emporter avec eux tout mon honneur) avec des amis, j’avais tendance à m’entourer de coussins pour pouvoir laisser mes émotions s’exprimer en paix sans être jugée.
Bref, c’était juste pour donner le contexte : je n’assumais pas du tout la décomposition de mon visage quand je pleurais Mais un soir, alors que j’avais donc entre 13 et 14 ans, je suis entrée dans une énorme crise de larmes. Je ne sais plus si c’était à cause d’une musique, d’un film, ou d’une terriiiiiible prise de chou avec mon petit frère, mais toujours est-il que j’étais anéantie, et ça se ressentait sur mon visage. J’étais rouge pivoine, détrempée et pleine de petites plaques.
Et puis j’ai commencé à me regarder pleurer dans le miroir, et j’ai réalisé que je trouvais ça jouissif, alors je continuais de pleurer parce que me voir pleurer me donnait envie de pleurer. Bref, prise dans cette étrange effervescence, je commençais même à me trouver attachante. Pour immortaliser le coup, j’ai donc décidé de me photographier. Et voilà que je me prenais désormais en photo, le visage parfaitement déconfit et l’expression la plus tragique possible, avec les yeux tout plissés, les joues pleines de larmes et la bouche tordue.
Après avoir vu ma photo, j’ai pas pu m’empêcher de rigoler parce que j’ai réalisé que ce que j’avais fait était idiot, mais en même temps j’étais contente de moi, je trouvais mon cliché assez tragicomique, alors je l’ai laissé sur l’appareil.
Sauf que quelques jours plus tard, ma meilleure amie est passée chez moi pour qu’on tourne un remake de l’Ecole du fan à notre sauce (une caméra, une perruque, et on s'amusait avec les moyens du bord). On s’est donc filmées, et puis après elle a voulu voir notre chef d'oeuvre. Elle a regardé la vidéo, et ce qui devait arriver arriva…
Elle a ensuite fait défiler les photos et est tombée nez-à-nez avec l’immonde photographie que j’avais prise la veille.
Je ne savais plus quoi dire ni quoi faire du coup je lui ai expliqué pourquoi j’avais ça, et elle a failli décéder de rire sur le parquet de ma chambre pendant que je me maudissais d’avoir été assez… Stupide ? pour avoir laissé ce cliché désolant trainer sur l’appareil photo. 
EDIT : Bon ben c'est encore pire que ce que je croyais, j'en ai reparlé avec ma pote, et j'étais persuadée qu'elle était tombée dessus en regardant nos vidéos... Mais en fait elle m'a rafraichi la mémoire, et c'est moi-même qui avais décidé de lui montrer cette photo le lendemain de ma crise de larmes
Non mais j'hallucine, j'avais un sérieux problème c'est pas possible Apparemment j'en étais toute fière Donc finalement c'était une honte que j'ai volontairement déclenchée
Je me demande ce qu'elle devait penser de ma santé mentale quand même. Ça me conforte dans l'idée que cette fille est très tolérante
(Pas citer svp)
En fait, depuis que je suis enfant, quand je pleure un peu trop j’ai des plaques rouges qui se mettent à parsemer mon front et il faut un petit temps pour qu’elles s’en aillent. Bon, il faut que je pleure beaucoup pour en arriver là, mais comme j’aime bien pleurer toute seule dans mon coin, il arrive parfois que je me retrouve avec un front aux allures de tomate pelée.
Quand j’étais au collège, j’avais un peu honte de cette étrange particularité physique. Alors, quand je matais un film (particulièrement Devdas, Seul au monde, La ligne verte et Titanic, qui avaient le don de me détruire et d’emporter avec eux tout mon honneur) avec des amis, j’avais tendance à m’entourer de coussins pour pouvoir laisser mes émotions s’exprimer en paix sans être jugée.
Bref, c’était juste pour donner le contexte : je n’assumais pas du tout la décomposition de mon visage quand je pleurais
Mais un soir, alors que j’avais donc entre 13 et 14 ans, je suis entrée dans une énorme crise de larmes. Je ne sais plus si c’était à cause d’une musique, d’un film, ou d’une terriiiiiible prise de chou avec mon petit frère, mais toujours est-il que j’étais anéantie, et ça se ressentait sur mon visage. J’étais rouge pivoine, détrempée et pleine de petites plaques.Et puis j’ai commencé à me regarder pleurer dans le miroir, et j’ai réalisé que je trouvais ça jouissif, alors je continuais de pleurer parce que me voir pleurer me donnait envie de pleurer. Bref, prise dans cette étrange effervescence, je commençais même à me trouver attachante. Pour immortaliser le coup, j’ai donc décidé de me photographier. Et voilà que je me prenais désormais en photo, le visage parfaitement déconfit et l’expression la plus tragique possible, avec les yeux tout plissés, les joues pleines de larmes et la bouche tordue.
Après avoir vu ma photo, j’ai pas pu m’empêcher de rigoler parce que j’ai réalisé que ce que j’avais fait était idiot, mais en même temps j’étais contente de moi, je trouvais mon cliché assez tragicomique, alors je l’ai laissé sur l’appareil.
Sauf que quelques jours plus tard, ma meilleure amie est passée chez moi pour qu’on tourne un remake de l’Ecole du fan à notre sauce (une caméra, une perruque, et on s'amusait avec les moyens du bord
). On s’est donc filmées, et puis après elle a voulu voir notre chef d'oeuvre. Elle a regardé la vidéo, et ce qui devait arriver arriva…Elle a ensuite fait défiler les photos et est tombée nez-à-nez avec l’immonde photographie que j’avais prise la veille.
Je ne savais plus quoi dire ni quoi faire du coup je lui ai expliqué pourquoi j’avais ça, et elle a failli décéder de rire sur le parquet de ma chambre pendant que je me maudissais d’avoir été assez… Stupide ?
pour avoir laissé ce cliché désolant trainer sur l’appareil photo. EDIT : Bon ben c'est encore pire que ce que je croyais, j'en ai reparlé avec ma pote, et j'étais persuadée qu'elle était tombée dessus en regardant nos vidéos... Mais en fait elle m'a rafraichi la mémoire, et c'est moi-même qui avais décidé de lui montrer cette photo le lendemain de ma crise de larmes
Non mais j'hallucine, j'avais un sérieux problème c'est pas possible Apparemment j'en étais toute fière Donc finalement c'était une honte que j'ai volontairement déclenchée Je me demande ce qu'elle devait penser de ma santé mentale quand même. Ça me conforte dans l'idée que cette fille est très tolérante
(Pas citer svp)
Dernière édition :
oh je ne connaissais pas ce topic!
J'en ai une belle question pipi a vous raconter moi aussi.
La semaine dernière, je suis allée au bal des pompiers avec des amies. Quand on est reparties, j'étais un peu (beaucoup) éméchée et j'ai été prise d'une grosse envie de faire pipi. Avec mes amis , a cherché un petit coin tranquille dans une rue parce qu'on était trop loin de toutes commodités. Au final on trouve le coin idéal, dans un petit renfoncement.
Je me mets donc à faire pipi pendant qu'une amie faisait le guet.Et la j'ai levé le nez et en face de moi...L'hôtel de police.
Oui les madz! J'ai fait pipi devant la préfecture en face de l'hôtel de police devant un brochette de flics médusés!
Ils ont été cool ils m'ont pas mis d'amende...
Mais je suis pas prête de refaire pipi dans la rue U.U
(pas citer s'il vous plait )
J'en ai une belle question pipi a vous raconter moi aussi.
La semaine dernière, je suis allée au bal des pompiers avec des amies. Quand on est reparties, j'étais un peu (beaucoup) éméchée et j'ai été prise d'une grosse envie de faire pipi. Avec mes amis , a cherché un petit coin tranquille dans une rue parce qu'on était trop loin de toutes commodités. Au final on trouve le coin idéal, dans un petit renfoncement.
Je me mets donc à faire pipi pendant qu'une amie faisait le guet.Et la j'ai levé le nez et en face de moi...L'hôtel de police.
Oui les madz! J'ai fait pipi devant la préfecture en face de l'hôtel de police devant un brochette de flics médusés!
Ils ont été cool ils m'ont pas mis d'amende...
Mais je suis pas prête de refaire pipi dans la rue U.U
(pas citer s'il vous plait
)Dernièrement, en faisant les courses. J'avais acheté deux robes, des cadeaux et quelques petits trucs à manger et à boire à monoprix. Je devais avoir dans les 80 euros sur moi et dans la queue, j'ai commencé à stresser en me disant que je n'aurais jamais assez. J'ai eu la mauvaise idée de compter mon argent... Ce qui m'a valu un billet de 20 tombé dans le panier du gentil monsieur devant moi.
Ne l'ayant pas tout de suite remarqué, je continue. Puis je vois un billet dans le panier de devant.
Avec beaucoup de courage (et de gêne, j'étais déjà rouge), je demande: "Excusez moi, euh... Euh", enfin, si le billet était à lui.
Heureusement, j'étais tombée sur un monsieur très gentil. En me souriant il me dit que "non, enfin, il ne croit pas".
Je ramasse alors, encore plus gênée. Sauf que, tout le monde s'était tourné vers moi, pensant que je cherchais quelque chose dans son panier... Et en voyant leurs têtes quand ils se sont aperçus que c'était un billet...
Oui, oui. Je vole de l'argent dans le panier de courses des gens.
Gros moment de solitude, surtout que j'avais bien assez d'argent !
Ne l'ayant pas tout de suite remarqué, je continue. Puis je vois un billet dans le panier de devant.
Avec beaucoup de courage (et de gêne, j'étais déjà rouge), je demande: "Excusez moi, euh... Euh", enfin, si le billet était à lui.
Heureusement, j'étais tombée sur un monsieur très gentil. En me souriant il me dit que "non, enfin, il ne croit pas".
Je ramasse alors, encore plus gênée. Sauf que, tout le monde s'était tourné vers moi, pensant que je cherchais quelque chose dans son panier... Et en voyant leurs têtes quand ils se sont aperçus que c'était un billet...
Oui, oui. Je vole de l'argent dans le panier de courses des gens.
Gros moment de solitude, surtout que j'avais bien assez d'argent !
