Mur des Lamentations

[AnonymousUser]

Parfois je me dis que je ne dois tout simplement pas être faite pour les relations normales.
Mis à part ma relation amoureuse, j'ai l'impression que rien n'est jamais stable, que rien n'est sûr, fiable. Que rien ne vaut le coup.

J'ai rencontré beaucoup de gens hier soir. Je les ai presque tous apprécié, mais à nouveau, ce drôle de sentiment d'être légèrement en marge. Peut-être simplement parce qu'ils sont tous dans le même cursus (qui n'est pas le mien) ou qu'ils trouvent le moyen de parler d'une bière pendant dix minutes, mais.. Je ne sais pas. Je crois qu'on m'a trop souvent blessée et que malgré mes efforts, je reste trop méfiante pour avoir l'élan suffisant pour aller plus loin.



Ca me fait mal, parfois.

 

[AnonymousUser]

Je me sens seule, je crois que je suis toute seule.
Et c'est sûrement en grande partie me faute.

 

[Stan]

je me sens pathétique d'autant envier les gens et de rien faire pour que les choses bougent dans ma vie

Exactement la même, j'envie leur vie mais en même temps je me donne pas les moyens d'avoir quoique ce soit, sur tous les plans... je me sens nulle.

 

[ithiliell]

Tiens-nous au courant!

Oui

Je redoute tellement de le voir partir.Maintenant que l'été se termine,que les journées vont à nouveau être remplies et raccourcies,le temps va passer d'autant plus vite.

Je crois que je l'aime.

Putain.

 

[AnonymousUser]

Je n'arrive pas à comprendre si je souffre d'être poussée vers un moule qui ne me correspond pas ou si c'est parce que j'ai honte de m'avouer que je souhaite adhérer à ce moule. (Cette phrase a-t-elle seulement un sens?)

Elle en a un (en tout cas, j'ai l'impression de la comprendre et de m'y retrouver).
Peut-être que le problème c'est de voir un moule ; peu importe si nos actes entrent dans un moule, s'en écartent ou s'y dirigent, s'ils nous rendent heureuse ?
(Philosophie du soir, comptoir !)

 

[AnonymousUser]

J'ai seulement envie de me rouler en boule et de pleurer en attendant que ça passe.

 

[Wild Horses]

On est au mois d'août et il fait froid! Je dois déménager la semaine prochaine mais ma mère (indigne) refuse de m'aider. Mon copain est à Reading pour le concert des Libertines (). J'ai envie de faire des tonnes de choses mais je reste planté devant mon ordinateur. Je rêve de retourner à San Francisco revoir mes amis d'amour de l'auberge Adelaide. Et mon compte en banque est à sec.
Fichtre.

 

[Crush]

Je suis vraiment la pire des idiotes. On m'aide et je fais tout foirer. Comme d'habitude.

 

[Satin]

Je suis vraiment naze, je crois que je vais dire non à la soirée où j'ai envie d'aller, la dernière de l'été avec toute "la bande". J'arrive pas à savoir pourquoi, j'ose peut-être pas demander à mon père de m'amener / me rechercher. Bref, je suis une merde.

Edit : et ben en fait, NON, je me bouge le cul. J'suis contente.

 

[AnonymousUser]

J'ai pas le moral,j'arrête pas de faire ma loque,je me lève à pas d'heure,j'arrive pas à avoir un rythme normal,malgré les critiques de ma soeur et ma mère j'arrive pas à me bouger le cul pourtant la rentrée approche et j'ai rien préparé.
D'ailleurs cette rentrée je la sens pas,pas du tout des études sur lequels je doute un max,je doute sur mon adaptation à la fac,je regrette de ne pas quitter le nid familiale j'ai peur de stagner.
En plus ma famille me soule à un point inamiginable j'aime pas leur façon de vivre,leurs idées,j'en ai marre de passer pour l'irresponsable,la folle de service,et j'ai tellement hâte que ma soeur se barre à un point presque inimaginable.
J'aimerai aussi me barrer de cette ville,de ce pays qui me soule dés que je pars ailleurs et que je reviens c'est encore pire,je vois encore plus ce que je ne supporte pas,surtout mon quartier qui empire de plus en plus j'ai l'impression d'être dans un remake de Strainspotting,j'ose encore moins sortir vu malheuresement j'ai du mal à aimer me faire agresser par un junkie dés que je mets un pied dehors.

 

[AnonymousUser]

Je me sens oppressée, morte d'angoisse. Ce sont des angoisses diffuses, absurdes, petites, mais qui m'étouffent, me serrent la gorge. Je voudrais dévaler les prochains jours pour être déjà à la semaine prochaine, de retour au Royaume-Uni, face à ce qui m'angoisse au lieu d'être face aux angoisses elles-mêmes.
C'est absurde. J'ai des e-mails de mes colocataires, gentils, qui me disent "on t'attend" avec des smileys ; des e-mails du colocataire que je ne connais pas encore, qui me dit "merci de ta gentillesse, j'ai vraiment hâte de te rencontrer du coup" ; des e-mails de mes anciennes élèves qui me disent "on devra sortir ensemble" ; des e-mails de ma prof qui me dit "je sais que tu connais déjà tout ça, mais je viendrai quand même te chercher à l'aéroport, c'est bien plus sympa ; et tu sais que les élèves te réclament ? Elles avaient peur que tu ne reviennes pas cette année quand elles ont repris le 24 août sans te voir !"

Ah ouais ? Et si je changeais, et que je devenais chiante, ennuyeuse, pas drôle, pointilleuse et énervante, sans m'en rendre compte ? Ou si eux tous changeaient et se mettaient à me trouver vraiment détestable ? Je déteste ça. Je me déteste aussi de ne pas savoir accepter la gentillesse qui me tombe dessus comme un dû parce que j'ai été une nana sympa avec eux tous, mais de toujours remettre en cause les sentiments des autres et conclure qu'ils ne savent pas qui je suis et qu'ils se trompent, que je ne mérite pas cette affection. J'ai peur qu'ils tombent de haut et me découvrent finalement pas si bien, pas si belle, pas si gentille que ça. Connaître les gens, j'ai toujours peur que ce soit comme apparaître sans fards face au mec avec qui on a passé la première nuit : et si le réveil était brutal, décevant, qu'il se rend compte que mise à nu je ne suis pas si jolie ? J'ai peur qu'en apprenant à me connaître, les gens vivent ce désenchantement à mon sujet. J'ai peur de sortir de l'isolement des dernières semaines. Je ne me sens moi ni en étant enfermée chez moi, mais également ni en étant ce que j'apparais être aux yeux de tout mon univers là-bas, à l'aise, à la hauteur de tout ce qui se présente, pleine de succès. J'angoisse.

 

[AnonymousUser]

Ah ouais ? Et si je changeais, et que je devenais chiante, ennuyeuse, pas drôle, pointilleuse et énervante, sans m'en rendre compte ? Ou si eux tous changeaient et se mettaient à me trouver vraiment détestable ? Je déteste ça. Je me déteste aussi de ne pas savoir accepter la gentillesse qui me tombe dessus comme un dû parce que j'ai été une nana sympa avec eux tous, mais de toujours remettre en cause les sentiments des autres et conclure qu'ils ne savent pas qui je suis et qu'ils se trompent, que je ne mérite pas cette affection. J'ai peur qu'ils tombent de haut et me découvrent finalement pas si bien, pas si belle, pas si gentille que ça. Connaître les gens, j'ai toujours peur que ce soit comme apparaître sans fards face au mec avec qui on a passé la première nuit : et si le réveil était brutal, décevant, qu'il se rend compte que mise à nu je ne suis pas si jolie ? J'ai peur qu'en apprenant à me connaître, les gens vivent ce désenchantement à mon sujet. J'ai peur de sortir de l'isolement des dernières semaines. Je ne me sens moi ni en étant enfermée chez moi, mais également ni en étant ce que j'apparais être aux yeux de tout mon univers là-bas, à l'aise, à la hauteur de tout ce qui se présente, pleine de succès. J'angoisse.

Tu mets des mots sur ce que je ressens. Parfois, j'en viens à me décommander à la dernière minute parce que je ne me sens pas à la hauteur auprès de gens qui réclament ma présence.
Quand on me dit : "tu m'as manqué", je suis presque étonnée de ne pas entendre un rire mauvais suivre. Quand on me remercie pour le moment passé en ma compagnie, je cherche l'ironie. Je suis épuisante et ça me fatigue énormément d'être comme ça.