D
danae-3
Guest
Je reviens d'un rendez-vous avec mes deux parents. Mon père m'a rabaissé dès les premières minutes de l'entretien avec la proviseur. "Tu n'es même pas foutue de faire ci, de tenir tes engagements là..." Je n'ai pas pu retenir mes larmes en l'entendant continuer pendant une heure et demi. Ma mère, qui était assise au milieu, n'a pas sorti un seul mot devant lui, alors qu'elle parle plus qu'elle ne respire. Comme si elle avait peur de lui, alors qu'ils ne sont plus ensemble depuis une bonne dizaine d'années ! J'avais envie de lui hurler plein de phrases qui ne me sont venues qu'en rentrant chez moi (évidemment...). Il pense avoir le contrôle de tout avec le pouvoir de sa "fortune". Chaque mois, il menace de ne plus payer la pension quand ce n'est pas autre chose. Mais putain ! Il faut ouvrir les yeux un peu. Il n'a tellement pas assumé son rôle de père, qu'en très mauvaise conscience (et encore...), il ne sait plus à quoi se rattacher aujourd'hui. Il tire un peu sur tous les bouts n'importe comment pour voir lequel lâchera le premier.
J'avais fortement envie d'informer tout le monde présent que c'est bien beau d'affirmer que les erreurs n'émanent que de ma part, quand on a rien fait pour un être un père, simplement. Même pas un "bon", ça relèverait de l'utopie. J'aurais vraiment du lui rappeler la fois où il m'a balancer dans les escaliers, tellement énervée, me donnant coups de poings et de pieds dans le dos, sur les bras. Je n'ai rien dit pour ne pas faire d'histoire, pas ne pas mélanger ce qui n'allait pas.
Mais là, c'est trop ; ça me rappelle qu'il ne changera pas, jamais. Je ne peux plus parler à un mur, c'est inutile. Tous mes efforts peuvent être aisément ruinés.
J'avais fortement envie d'informer tout le monde présent que c'est bien beau d'affirmer que les erreurs n'émanent que de ma part, quand on a rien fait pour un être un père, simplement. Même pas un "bon", ça relèverait de l'utopie. J'aurais vraiment du lui rappeler la fois où il m'a balancer dans les escaliers, tellement énervée, me donnant coups de poings et de pieds dans le dos, sur les bras. Je n'ai rien dit pour ne pas faire d'histoire, pas ne pas mélanger ce qui n'allait pas.
Mais là, c'est trop ; ça me rappelle qu'il ne changera pas, jamais. Je ne peux plus parler à un mur, c'est inutile. Tous mes efforts peuvent être aisément ruinés.