Mur des Lamentations
- Initiateur de la discussion Yana
- Date de début
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@Chunk Pour moi t'es l'une des personnes qui est un (peu) pilier de l'ECM et (même si je le montre pas forcément et qu'on parle jamais vraiment ensemble) je t'aime bien moi! J'espère que ça ira mieux pour toi 
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Courage !
Je viens me lamenter un peu sur mon sort par ici, je flippe complètement, le 30 janvier je pars de ma Bourgogne natale pour l'Alsace pour y habiter avec mon copain, il a choisi un appart sympa mais que je n'ai pas encore vu de mes propres yeux donc je sais pas si je vais me plaire dedans... C'est vachement important pour moi tout ce qui est ameublement, déco, entretiens, vu qu'il va y vivre max 3 mois sans moi, j'ai peur d'arriver dans un lieu qui ne va pas me plaire du tout... Après je sais qu'il a envie que j'y sois bien, il a choisi un T3 pour que je puisse me faire mon bureau pour bosser en freelance.
Je ne sais pas ce que je préfère entre être salariée avec une paye fixe des horaires fixes, un contact humain ou être freelance au calme chez moi pour laisser libre au cour à ma créativité...
D'un côté je me retrouve à nouveau sur le marché de l'emploi et c'est pas une position évidente, j'ai peur qu'on me voit comme un être désespéré, qu'on me demande des sacrifices totalement impossible, puis une fois dans la boîte, j'ai peur qu'on me manque à nouveau de respect, qu'on me sous-estime par rapport à mes compétences ou qu'on m'impose de faire des choses moches, qu'on m'empêche de créer (comme dans mon emploi actuel)... De l'autre freelance ça m'a l'air tellement cool d'être son propre patron, mais tellement pas sécurisant de se dire qu'on ne sait pas combien on va gagner d'un mois à l'autre... Je ne veux pas être femme au foyer, comme mon copain travail 50h/semaine je peux accepter d'en faire plus si je travail à l'appart, mais j'ai pas envie de le voir rentrer et mettre les pieds sous la table...
!Je viens me lamenter un peu sur mon sort par ici, je flippe complètement, le 30 janvier je pars de ma Bourgogne natale pour l'Alsace pour y habiter avec mon copain, il a choisi un appart sympa mais que je n'ai pas encore vu de mes propres yeux donc je sais pas si je vais me plaire dedans... C'est vachement important pour moi tout ce qui est ameublement, déco, entretiens, vu qu'il va y vivre max 3 mois sans moi, j'ai peur d'arriver dans un lieu qui ne va pas me plaire du tout... Après je sais qu'il a envie que j'y sois bien, il a choisi un T3 pour que je puisse me faire mon bureau pour bosser en freelance.
Je ne sais pas ce que je préfère entre être salariée avec une paye fixe des horaires fixes, un contact humain ou être freelance au calme chez moi pour laisser libre au cour à ma créativité...
D'un côté je me retrouve à nouveau sur le marché de l'emploi et c'est pas une position évidente, j'ai peur qu'on me voit comme un être désespéré, qu'on me demande des sacrifices totalement impossible, puis une fois dans la boîte, j'ai peur qu'on me manque à nouveau de respect, qu'on me sous-estime par rapport à mes compétences ou qu'on m'impose de faire des choses moches, qu'on m'empêche de créer (comme dans mon emploi actuel)... De l'autre freelance ça m'a l'air tellement cool d'être son propre patron, mais tellement pas sécurisant de se dire qu'on ne sait pas combien on va gagner d'un mois à l'autre... Je ne veux pas être femme au foyer, comme mon copain travail 50h/semaine je peux accepter d'en faire plus si je travail à l'appart, mais j'ai pas envie de le voir rentrer et mettre les pieds sous la table...
J'en peux plus.
J'ai fait une sévère dépression de 3 ans et de laquelle je suis sortie depuis maintenant presque 2 ans... J'ai peur. J'ai l'impression que tout ça me rattrape, je ne veux pas recommencer à me dire "non, ne te laisse pas tomber sur les rails" dès que j'attends le métro.
1. Je déteste la fac. Je déteste les cours que j'y suis, je déteste et méprise les gens qui m'y entourent.
2. Je me sens tellement vide. Seule, inutile, transparente. Je suis toujours celle à qui on dit "tiens, t'étais là, je t'avais pas vu."
3. Je suis une des personnes les plus moches de France,
4. j'ai tellement de problèmes de fric que je peux rien faire pour me changer les idées,
5. je parle à personne à la fac malgré mes efforts pour faire la p'tite meuf souriante et détachée, toujours sympa et accueillante même quand je vois bien qu'ils me disent bonjour juste pour récupérer mes putains de notes parce qu'ils regardaient des vidéos de Facebook avec leurs potes pendant tout le cours.
PUTAIN mais je fais une année de vide, d'un truc qui ne m'intéresse pas le moins du monde parce que j'ai pas eu ce que je voulais alors qu'eux c'était leur premier choix pourquoi je suis celle qui bosse ? Je devrais être celle qui traîne sur Facebook, pas eux !
6. Je me sens misérable, responsable de toute la misère du monde. Dès que je vois un SDF j'ai envie de pleurer, je me dit que quelque part je dois participer à leur condition de vie horrible avec mon petit confort. C'est débile parce que comme je le disais j'ai des galères de fric, je suis pas une gamine pleine aux as dans ma villa de St Tropez et pourtant, je crois que je m'en veux de faire partie de cette société qui me donne envie de gerber.
7. J'ai aucune vie sociale et encore moins amoureuse. Le seul homme qui n'a pas détruit tous mes espoirs (cf point 3) m'a bien accroché à lui avant de se taper ma meilleure et seule amie.
8. Les seules que je considérais comme des amies s'en branlent de ma gueule. Quand je leur dis que j'ai besoin de parler à quelqu'un, elle me disent "oh ouais on se fait un ciné samedi ?" et au moment du rendez-vous elles ne sont pas réveillées/elles ont oublié/elles sont plus libres.
9. Y'a quatre jours c'était l'anniversaire de mon père. Je lui ai fait une petite fête surprise. Hier c'était mon anniversaire. Il a complètement oublié, je n'ai toujours aucune nouvelle.
(10. J'ai honte, je me suis mise à écouter Evanescence en me disant "ouais c'est tellement ce que je ressens ouiouioui"
mais au moins ça a réussi à me débloquer et me faire pleurer. 
)
J'ai fait une sévère dépression de 3 ans et de laquelle je suis sortie depuis maintenant presque 2 ans... J'ai peur. J'ai l'impression que tout ça me rattrape, je ne veux pas recommencer à me dire "non, ne te laisse pas tomber sur les rails" dès que j'attends le métro.
1. Je déteste la fac. Je déteste les cours que j'y suis, je déteste et méprise les gens qui m'y entourent.
2. Je me sens tellement vide. Seule, inutile, transparente. Je suis toujours celle à qui on dit "tiens, t'étais là, je t'avais pas vu."
3. Je suis une des personnes les plus moches de France,
4. j'ai tellement de problèmes de fric que je peux rien faire pour me changer les idées,
5. je parle à personne à la fac malgré mes efforts pour faire la p'tite meuf souriante et détachée, toujours sympa et accueillante même quand je vois bien qu'ils me disent bonjour juste pour récupérer mes putains de notes parce qu'ils regardaient des vidéos de Facebook avec leurs potes pendant tout le cours.
PUTAIN mais je fais une année de vide, d'un truc qui ne m'intéresse pas le moins du monde parce que j'ai pas eu ce que je voulais alors qu'eux c'était leur premier choix pourquoi je suis celle qui bosse ? Je devrais être celle qui traîne sur Facebook, pas eux !
6. Je me sens misérable, responsable de toute la misère du monde. Dès que je vois un SDF j'ai envie de pleurer, je me dit que quelque part je dois participer à leur condition de vie horrible avec mon petit confort. C'est débile parce que comme je le disais j'ai des galères de fric, je suis pas une gamine pleine aux as dans ma villa de St Tropez et pourtant, je crois que je m'en veux de faire partie de cette société qui me donne envie de gerber.
7. J'ai aucune vie sociale et encore moins amoureuse. Le seul homme qui n'a pas détruit tous mes espoirs (cf point 3) m'a bien accroché à lui avant de se taper ma meilleure et seule amie.
8. Les seules que je considérais comme des amies s'en branlent de ma gueule. Quand je leur dis que j'ai besoin de parler à quelqu'un, elle me disent "oh ouais on se fait un ciné samedi ?" et au moment du rendez-vous elles ne sont pas réveillées/elles ont oublié/elles sont plus libres.
9. Y'a quatre jours c'était l'anniversaire de mon père. Je lui ai fait une petite fête surprise. Hier c'était mon anniversaire. Il a complètement oublié, je n'ai toujours aucune nouvelle.
(10. J'ai honte, je me suis mise à écouter Evanescence en me disant "ouais c'est tellement ce que je ressens ouiouioui"
mais au moins ça a réussi à me débloquer et me faire pleurer. )
@Rinswan Vu que la beauté est subjective, je vois mal comment on peut dire de façon absolue qu'on est l'une des personnes les plus moches de tout un pays 
Pendant longtemps, je me suis aussi sentie transparente... On n'a pas toujours de chance dans nos rencontres, et puis un jour, j'ai trouvé des gens qui m'ont trouvé intéressante. Il n'y a pas d'association dans ton université sur un sujet qui t'intéresse? C'est toujours sympa de rencontrer des gens avec les mêmes centres d'intérêt.
courage
Pendant longtemps, je me suis aussi sentie transparente... On n'a pas toujours de chance dans nos rencontres, et puis un jour, j'ai trouvé des gens qui m'ont trouvé intéressante. Il n'y a pas d'association dans ton université sur un sujet qui t'intéresse? C'est toujours sympa de rencontrer des gens avec les mêmes centres d'intérêt.
courage
@Chunk je comprend tout à fait ton sentiment j'éprouve le même en ce moment aussi. Mais je pense qu'il faut relativiser, on a tous des compétences c'est juste que nous n'avons pas conscience des notres 
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Coucou @-June- , je ne connais pas ton histoire, mais je tenais à te dire que parfois on se sépare mais l'histoire n'est pas fini. Je fus dans ce cas, et j'ai pas lâché l'affaire. J'ai prit mon courage a deux mains et, je lui ai parlé (sans faire la désespère pour pas l'agacer ni qu'il se sent obligé), mais j'ai exposé mon point de vue et, mon ressenti. Et maintenant on est très heureux. Je te souhaite la même issue pour toi. Mais peut importe, l'important c'est de se battre et d'aller au bout des choses.
@Juleeee merci pour ta réponse 
dans ma tête je n'ai pas laché l'affaire... Je lui ai réécris pour prendre des nouvelles, il m'a répondu, je pense rester comme ça quelques temps, on a tous les deux besoin de décanter les choses... Mais oui, je ne lache pas pour l'instant, mes tripes me disent de ne pas lacher.
Mais j'y vais doucement, et je me suis fixée une deadline mentale...
Bref, merci pour ton message, ça me redonne le moral
dans ma tête je n'ai pas laché l'affaire... Je lui ai réécris pour prendre des nouvelles, il m'a répondu, je pense rester comme ça quelques temps, on a tous les deux besoin de décanter les choses... Mais oui, je ne lache pas pour l'instant, mes tripes me disent de ne pas lacher.Mais j'y vais doucement, et je me suis fixée une deadline mentale...
Bref, merci pour ton message, ça me redonne le moral
