Mur des Lamentations

[Seih]

Me revoilà encore et toujours sur ce topic (je crois que j'aime me lamenter ).
Je suis en couple avec un garçon adorable, mais en ce moment on peut dire que notre couple bat de l'aile. Je ne suis plus du tout sûre de mes sentiments, et en plus de ça, je ne sais pas si je suis seulement attirée par les garçons, car depuis quelque temps je regarde les filles différemment.  Je suis donc un peu beaucoup perdue sentimentalement. Je me pose un tas de questions. Et si au final j'étais bisexuelle ? Il n'y a pas de honte à cela de toute manière.
Pour finir, je n'arrive définitivement pas à m'organiser pour les cours à la maison. Cela fait deux jours que je ne bosse pas, parce que je n'ai pas du tout le courage de le faire, et pourtant je sais qu'il faut que je le fasse (oula je m'embrouille toute seule là ).

 

[Arpège_]

Je suis fauchée, stressée, pessimiste, déprimée et déprimante... Vive la rentée. 

 

[Baltista]

c'est pas la grande forme aujourd'hui.
J'ai commencé mon erasmus il y a une semaine, j'ai débuté en auberge de jeunesse ou j'ai rencontré pleins pleins de gens géniaux ! Sauf que tout ces gens voyageaient seulement et sont partis hier. Moi j'ai emménagé dans un appart avec mon roomate cool mais on est que deux à l'appart quoi... et je ne connais aucuns autres erasmus (ou pas beaucoup) pendant que tout le monde c'est fait un groupe de pote et ben moi j'était à l'auberge ! En pus j'ai l'impression que tout les autres erasmus habitent au même endroit dans une résidence à 30 minutes du centre ville... Je suis un peu déçue j'attendais tellement de mon erasmus, je me sens un peu seule... La rentrée commence lundi j'éspère que tout ça va vite s'arranger !

 

[Félix Nadar.]

J'ai vraiment eu une semaine éprouvante
Je crois même que ça a été la pire de toutes mes rentrées.

L'excitation d'entrer en m1 recherche ne dépasse pas l'angoisse de cette nouvelle année si différente des autres. Je me sens complètement dépassée et si petite face à tout ça. Cette semaine, nous n'avons eu que des cours de méthodologie alors je me demande ce que ça va être quand les gros séminaires commenceront. A chaque cours de méthodologie, je me demandais ce que je foutais là  Je ne me sens pas du tout à la hauteur et la masse de travail est si gigantesque que je reste paralysée.
Je perds complètement mes moyens ; pourtant tout le monde me dit que j'ai les capacités pour faire deux très bonnes années (même une prof avec laquelle j'ai parlé et qui m'a qualifiée d'étudiante studieuse et sérieuse).
A chaque fois que j'allais à la fac, j'avais des crampes de ventre horribles qui me pliaient en deux et je perdais l'appétit.
J'aimerais en parler à d'autres personnes que le dentiste, mais je ne sais pas à qui. Ma famille ne comprendrait pas et mes amis proches sont allés en master enseignement (ce qui m'attriste énormément, je n'arrive pas à me réjouir lorsqu'ils m'en parlent avec enthousiasme) ou ailleurs en France...

Et puis la journée d'hier au théâtre a été très éprouvante. Beaucoup de personnes viennent faire des abonnements ou passent des coups de fil. On a eu un contrôle du Trésor Public (sérieusement les gars, vous étiez obligés de venir en plein rush ?  ) alors ma supérieure a du me laisser gérer la billetterie seule pendant 1h 30 - 2h. J'ai eu du mal à faire certaines choses, j'ai paniqué, j'ai fait un peu de la merde. Je m'en suis vraiment beaucoup voulu... J'étais vraiment pas bien en rentrant chez moi le soir.

Résultat, hier soir, j'ai eu une crise d'angoisse.

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Je m'en veux de ne pas réussir à contrôler mon stress et de ne pas réussir à me réjouir de ma rentrée alors que ça fait des années que je travaille pour être justement là où j'en suis..

 

[Jones.]

J'ai l'impression que jamais je ne réussirais à être heureuse. Toujours un truc qui me fait replonger.

 

[Seih]

Bon, me revoilà ici... Pourquoi, cette fois ? Parce que je me sens carrément couler, à l'heure actuelle. J'ai vu mon copain hier, et je sais que je ne pourrais pas le revoir avant quelques mois parce que je vais rentrer à l'hôpital et que mon hospitalisation est à 400km et que j'aurais pas le droit aux visites. Je n'arrive pas à me motiver pour faire mes cours (je fais les cours par correspondance) et ça me démotive parce que j'ai déjà redoublé et j'ai pas envie de repasser par cette étape énervante. Je vois tout mon entourage réussir et moi je me sens nulle, à côté, parce que j'y arrive pas. C'est pas un problème de compréhension, bien que je ne comprenne pas tout, c'est plutôt un problème de concentration et de motivation. J'y arrive pas, c'est tout. En plus de ça j'ai appris que le concert de mes deux groupes préférés qui passent à 100km de chez moi, auquel je devais assister, est complet, et je n'ai toujours pas pris mes places. Disons que ça fait trois fois que je les loupes et du coup, étant bien à fleur de peau en ce moment, je suis actuellement en larmes. En plus de ça, depuis deux semaines je vie dans la crainte et l'angoisse. J'attends que l'hôpital m'appelle pour me dire "vous pouvez venir", et pour moi ces trois mots signifient "vous pouvez venir vous échapper de votre quotidien, vous isoler de tout le monde et vous pendre chez nous"... Super début de journée.

 

[Ephialtès.]

Je me sens pas au top de ma forme. 

Ma rentrée s'est pas franchement bien passée. Il n'y a pas eu de grosse catastrophe, les cours sont globalement intéressants, mais c'est juste que j'ai peur de ne pas me faire d'amis. Je viens de remontrer les messages de l'année dernière et c'était à peu près pareil. J'avais pas passé une super année, parce-que j'étais pas beaucoup sortie, j'étais restée chez moi, et j'ai pas envie que ça refasse pareil cette année. J'ai rencontré des gens, je leur parle mais j'accroche pas tellement, d'autant plus qu'ils n'habitent pas à côté et ne rêvent que de rentrer chez eux après les cours.

Je me dis que c'est que la deuxième semaine, que peut-être que je rencontrerai des gens qui voudront prendre un verre avec moi après les cours. Je me dis qu'au pire cette année j'ai un concours, ça me laissera du temps pour réviser.  Mais vu l'état dans lequel je me mets au bout de deux semaines de solitude (j'exagère un peu), j'imagine pas dans quel état je vais passer mon concours à la fin de l'année...

Je me dis également qu'au pire j'ai mes anciens potes de fac de l'année dernière. Mais je ne compte pas trop sur eux. L'année dernière ils ne voulaient pas tellement sortir, alors si cette année je suis hors de leur champ de vision, ça risque de s'empirer. D'autant plus que je ne suis pas vraiment la fille qu'on invite tout le temps aux soirées, mais plutôt la fille qu'on oublie d'inviter. Tout à l'heure j'ai envoyé un message, juste pour s'inscrire à un cours de sport avec une fille de l'année dernière. Et je n'ai pas eu de réponse.

J'ai peur qu'en parallèle mon copain se fasse beaucoup d'amis dans sa nouvelle ville. Je me sens égoïste, d'autant plus que j'avais déjà cette "peur" l'année dernière. Je vivais déjà mal ça l'année dernière alors qu'à bien y réfléchir il ne sortait pas "si" souvent, alors s'il parvient a avoir une vie sociale "normale" et que moi non, j'ai encore une fois peur de mon comportement envers lui - entre autre chouineries, culpabilisation, etc.

Bref, j'espère que ça va s'arranger.

 

[Osperi]

L'hiver arrive, je vais redevenir déprimé, angoissée et paranoïaque. Super 
Même toute la luminothérapie du monde n'y changera rien, comme d'hab.
 J'en ai marre d'être comme ça tous les hivers 

 

[Powpy]

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[Grisou]

J'ai bientôt 27 ans, j'ai mis fin à une histoire de 7 ans (mais c'était la meilleure décision à prendre) sauf que voilà, je me retrouve toute seule alors qu'une voix dans ma tête me dit que je devrais plutôt en être à avoir des gosses.

Sauf qu'en vrai j'ai pas envie. Je me sens en décalage avec mon âge.

J'ai enfin un boulot stable sauf que plus ça va et plus je me dis que j'ai loupé ma voie.

J'ai des sentiments pour un connard et va bien falloir que je trouve un moyen de les faire disparaître sinon ça va me bouffer.

J'ai des amis et une famille sur qui je peux compter, heureusement...

 

[Shield]

Bon, je suis un peu enrhumée, je suis à bout de nerfs à cause de cette sale classe qui me pompe mon énergie et m'humilie, j'ai pas dormi de la nuit et mon père, pragmatique devant l'éternel et gêné face à ma vulnérabilité, m'a dit que tous les métiers sont durs et humiliants et que les salaires ne reflètent quasiment jamais la pénibilité du truc. Je sais qu'il est juste hyper maladroit avec les mots et pas doué pour réconforter, mais j'arrive pas à entendre ça, il me présente comme une évidence le truc exact qui me fait étouffer.

Du coup là j'arrive pas à m'arrêter de sangloter tellement je me sens pas bien, et en plus j'ai honte de pas être capable d'affronter ça comme tout le monde.

En plus je vais chier tout le monde avec mes histoires, mes proches savent plus quoi me dire et se sentent impuissants.

 

[Illusions]

J'en ai marre d'avoir une irritation de la gorge. Sinusite sur Sinusite.
J'en peux plus de ce système immunitaire .
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