Orlane, son mec et leur futur bébé, 6031€/mois pour 3 : « Je me permets d’être un peu dépensière car j’ai de l’argent de côté »

22 Mars 2021
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@L'Oeil de la Lune oui c'est très juste comme remarque : avoir le choix d'envisager des métiers "passion" ou "utiles-à-la-société-mais-pas-bien-payés", c'est déjà réservé à certaines classes sociales et c'est déjà un privilège.
Mais même avoir conscience que certaines longues études sont plus prestigieuses que d'autres ou vont mener, à niveau de diplôme égal, à des postes mieux rémunérés, c'est pas donné à tout le monde. Dans certains milieux où les parents n'ont pas fait d'études, ou pour les familles primo-arrivantes, l'accès à l'information concernant l'orientation est déjà source de discriminations.
 
17 Décembre 2021
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Je comprends que le mot "privilège" a un certain double sens en français, il peut à la fois renvoyer à quelque chose que tout le monde devrait avoir mais que certains n'ont pas (la possibilité de faire des études, des loisirs, un logement stable...) et renvoyer à quelque chose que certains ont est soit superflu (la possibilité d'avoir des loisirs très chers par exemple) soit injustifiable (avoir plusieurs millions d'euros de revenu, etc).
Mais d'un autre côté, je ne vois pas quel autre utiliser ?

Le mot "chance" implique une question de hasard qui n'est pas du tout exact quand on parle de certains mécanismes, notamment familiaux.
Un jour, j'ai trouvé 50€ par terre dans la rue, ça, c'était de la chance. Ou si tu es en montagne, qu'il y a un éboulement, et que tu es la seule personne sur tout ton groupe de randonneurs à être blessée gravement, c'est du hasard, de la (mal) chance : ça aurait pu être la personne avant toi ou après toi si vous aviez été plus vite ou plus lentement, ça aurait pu arriver à quelqu'un d'autre. Tout comme quelqu'un d'autre aurait pu passer dans la rue avant moi et trouver les 50€.
Mais être né dans sa famille, ce n'est pas une question de chance, a priori, sauf si on croit au concept des âmes et qu'on pense que notre âme aurait pu aller dans un autre corps, que j'aurais pu être "moi" mais dans une famille différente mais que par chance mon âme est arrivée dans ce corps-là. Mais ça relève de croyance.
Les enfants de mes parents auraient de toute façon eu ces privilèges-là, mécaniquement, peu importe que ce soit "moi" leur enfant ou que ça ait été un autre ovule + un autre spermatozoïde. Ce n'est pas de la chance, c'est de la reproduction sociale.
 
22 Mars 2021
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@MarieLouise Alors je ne voulais pas dire que si on fait ces types de métiers c'est par choix de ne pas gagner beaucoup d'argent, mais plutôt que les personnes qui se disent consciemment "je vais faire un métier qui me fera me sentir utile même si la rémunération est mauvaise" ont un certain nombre de privilèges. C'est pour ça que les profils d'enfants de profs, cadres, classe moyenne et professions intellectuelles sont aussi surrepresentés dans le travail social.
En France j'ai fait le même type de poste que toi : j'étais coordinatrice dans une association d'alphabétisation pour les personnes migrantes. J'étais payée moins de 800 euros par mois (je faisais 45 heures effectives sur place par semaine mais j'étais payée pour un temps partiel), pour un poste avec beaucoup de responsabilités (directrice en arrêt maladie donc je faisais aussi son travail à elle) et de pression (les cours de fle, lez bénévoles à former former encadrer, plus la médiation sociale avec toujours cette peur de faire une erreur qui entraîne l'expulsion du pays pour un-e apprenant-e) . Je connais très bien ce dilemme de savoir que moi j'ai besoin de plus pour vivre, mais qu'augmenter mon salaire ferait moins de budget pour nos bénéficiaires. Alors vraiment, je ne suis pas du tout en train de dire que si on gagne peu d'argent, en gros c'est mérité parce qu'on a pas fait les bons choix !
Par contre, il y a plusieurs moments où ma mère, mes profs, mon entourage, m'ont fourni l'information selon laquelle je ne m'engageais pas dans une voie qui me rendrait riche (notamment quand j'ai décidé de faire des études de sociologie, ou après la L3 quand j'ai candidaté au master intervention sociale et pas au master marketing, lorsque je me suis orientée vers le public des femmes en situation d'analphabétisme, ...). À plusieurs reprises j'ai fait le choix le moins rentable économiquement, et c'est aussi parce que j'avais un certain nombre de privilèges : j'ai la nationalité française donc je pouvais me permettre de partir dans une voie qui a un fort taux de chômage car je ne risque pas l'expulsion du pays si je ne suis pas en emploi, je n'ai pas d'enfants à charge, ma mère est autonome financièrement et ne compte pas sur moi pour lui envoyer de l'argent régulièrement pour vivre, je n'ai pas de handicap ou de maladie chronique qui creuserait mon budget, etc.
Donc je pense que pour certaines personnes qui sont conscientes que les métiers qu'elles font ne sont pas les plus rémunérateurs mais font quand même ce choix-là, la possibilité d'avoir ce choix est due à un privilège. Mais ça ne veut pas dire que je ne pense pas que nos métiers ne devrait pas être beaucoup mieux rémunérés, bien sûr qu'il fait continuer de se battre pour des salaires plus justes !
 
17 Mars 2022
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Je comprends que le mot "privilège" a un certain double sens en français, il peut à la fois renvoyer à quelque chose que tout le monde devrait avoir mais que certains n'ont pas (la possibilité de faire des études, des loisirs, un logement stable...) et renvoyer à quelque chose que certains ont est soit superflu (la possibilité d'avoir des loisirs très chers par exemple) soit injustifiable (avoir plusieurs millions d'euros de revenu, etc).
Mais d'un autre côté, je ne vois pas quel autre utiliser ?

Le mot "chance" implique une question de hasard qui n'est pas du tout exact quand on parle de certains mécanismes, notamment familiaux.
Un jour, j'ai trouvé 50€ par terre dans la rue, ça, c'était de la chance. Ou si tu es en montagne, qu'il y a un éboulement, et que tu es la seule personne sur tout ton groupe de randonneurs à être blessée gravement, c'est du hasard, de la (mal) chance : ça aurait pu être la personne avant toi ou après toi si vous aviez été plus vite ou plus lentement, ça aurait pu arriver à quelqu'un d'autre. Tout comme quelqu'un d'autre aurait pu passer dans la rue avant moi et trouver les 50€.
Mais être né dans sa famille, ce n'est pas une question de chance, a priori, sauf si on croit au concept des âmes et qu'on pense que notre âme aurait pu aller dans un autre corps, que j'aurais pu être "moi" mais dans une famille différente mais que par chance mon âme est arrivée dans ce corps-là. Mais ça relève de croyance.
Les enfants de mes parents auraient de toute façon eu ces privilèges-là, mécaniquement, peu importe que ce soit "moi" leur enfant ou que ça ait été un autre ovule + un autre spermatozoïde. Ce n'est pas de la chance, c'est de la reproduction sociale.
Derrière la notion de privilège il y a une idée de faveur sociale ou au moins une certaine valorisation sociale: être née dans une famille royale -> la société reconnaît des droits particuliers aux membres dune famille royale -> donc je suis privilégiée. De même que rencontrer une célébrité-> c'est parce que la société considère qu'il s'agit d'une célébrité et que peu de personnes peuvent rencontrer cette personne qu'on le voit comme un privilège. Mais la mère de cette célébrité ne le perçoit certainement pas ainsi.
Alors que derrière la notion de chance il y a une idée d'événements incertains dont l'issue est favorable: j'ai voulu faire des études, mon père a pu épargner suffisamment pour payer la caution-> événements favorables dont l'issue ne dépend pas d'une faveur sociale (bien sûr je pars du principe que ce qu'un père fait pour permettre à son enfant d'évoluer et de devenir autonome n'est pas une faveur mais une responsabilité).
Et comme je disais si on était dans le schéma: j'ai voulu intégrer l'administration publique de mon pays d'origine -> grâce au nom de mon père j'ai bénéficié un passe-droit et j'ai intégré cette administration-> j'aurais été privilégiée par l'administration grâce au nom de mon père.
Le fait d'être né.e, en particulier dans telle ou telle famille, est un débat métaphysique dans lequel je ne veux pas me lancer.
 
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Réactions : Piperade
1 Septembre 2021
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Pour revenir sur le côté être propriétaire à moins de 30 ans, je l'ai été aussi et en ayant aucun privilège.
Pour expliquer mon parcours, j'ai des parents avec une situation financière bancale et j'étais un poids. J'ai donc souhaité être autonome le plus vite possible.
Je me suis dirigée, après le bac, vers un BTS en alternance dans un domaine avec de nombreux débouchés.
J'ai, certes, passé deux années de galère, parce que gérer cours + travail avec 430 € de salaire la première année et 610 € la deuxième était chaud. Et que je vivais du harcèlement moral au travail mais j'avais trop besoin de terminer mon apprentissage.
J'ai eu mon diplôme et le CDI qui va avec, à peine au-dessus du SMIC à l'époque.
Mais le secteur fait que j'ai pu changer d'employeur, obtenir un autre CDI mieux rémunéré (pas extraordinaire non plus hein, je devais gagner 1 300 € nets mais c'est plus que convenable).
Ce qui m'a permis, à 22 ans, de devenir copropriétaire. Ok, je n'avais pas mon bien à moi, mais une partie (20%) d'un bien avec d'autres personnes. La banque a suivi parce que j'empruntais peu et que le prêt à taux zéro existait à l'époque pour les primo-accédants. Et aussi que j'avais une stabilité financière : CDI depuis deux ans, épargne, jamais à découvert.
J'ai payé mon prêt (sur 10 ans), et j'avais mon petit bout de logement. Et c'est là qu'on voit l'évolution, mon prêt était de 250 € mensuels à l'époque. Je payais moins que pour louer mon F1.
Au bout de 8 ans, j'ai revendu ma part et pu acquérir un bien plus important avec mon apport.
Donc pour conclure, je pense que la société a simplement évoluée entre temps. Il y a 15 ans, l'immobilier était beaucoup plus accessible et moins cher, les banques beaucoup moins frileuses. Je pense qu'aujourd'hui, je ne pourrais faire ce montage.

Donc au delà des privilèges, il y a aussi une dimension sociétale qui joue beaucoup.
 

Clematis

Ne pas citer.
3 Avril 2016
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@Quelhya @alextine1703 Après. quoiqu’il soit arrivé dans le parcours de quelqu’un, au final, être multiproprietaire à la tête d’un patrimoine locatif, qui apporte donc du revenu par le fait d’être propriétaire, c’est faire partie des classes privilégiées.
Après on peut débattre et débattre pour savoir si ça a été dur d’en arriver là, si c’est du à des la chance, à des privilèges déjà présents ou pas…au final, le résultat est là. Et quelle que soit la situation de départ, quel que soit le travail abattu et la chance entrée en jeu: peut-on dire qu’on mérite d’avoir plus que les autres ? J’entends bien la question du nivellement par le bas. Je pense aussi qu’on mérite tous d’avoir les moyens de faire les études qu’on souhaite et qu’on mérite tous d’avoir un toit sur la tête et un salaire décent. Mais des le moment où on possède plus que la moyenne (plusieurs propriétés immobilières, un salaire au dessus du salaire moyen….) je crois qu’il n’y a en fait plus lieu de parler de mérite.
 

Kettricken

Hate is always foolish. Love is always wise
13 Avril 2011
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@alextine1703 Ton témoignage m'intéresse beaucoup car j'avais toujours cru que les co-propriétés étaient des arnaques, je n'avais jamais considéré que ça puisse être un investissement qui marche.
Du coup, pendant les années où tu remboursais cet emprunt, tu avais accès au bien ? Ou il était loué ? Et quand tu as voulu revendre tes parts, tu n'as pas eu de soucis avec d'autres proprio ? Tu n'as jamais eu le cas qu'un veuille revendre ses parts aussi et que vous deviez les racheter ?

Sinon oui, clairement, la société a beaucoup évolué et il est plus dur actuellement d'acquérir un bien.
En Belgique, les frais de notaire s'élèvent à 18% du bien. Et les banques ne les prêtent en général pas. Maintenant, elles demandent aussi aux acquéreur d'avoir 20% de la somme.
Sachant que le prix médian d'une première maison est de 200k, les aspirants propriétaires doivent pouvoir mettre en moyenne 76k sur la table. Sans parler des frais de travaux potentiels.
Evidemment, si on est médecins ou banquier ou agent immobilier ou fils d'un très bon client de la banque, les conditions seront différentes.
Mais ça montre bien que ça n'est pas qu'une question de mérite : certains vont devoir se serrer la ceinture pour espérer mettre cette somme de côté, d'autres vont pouvoir emprunter quasi sans apport car ils sont médecins par exemple
 
1 Septembre 2021
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Dans mon cas ça n'a jamais apporté du revenu. C'était mon logement personnel. Je ne pourrais pas aujourd'hui, acheter dans le but de louer car mon prêt correspond à un loyer déjà.
Je suis propriétaire depuis bientôt 15 ans mais uniquement pour me loger, pas pour des revenus locatifs.
Oui j'avais accès au bien, on habitait tous dedans en fait. La revente s'est mal passée mais c'est un autre problème. Mais ça ne m'a pas empêché de retoucher une partie de l'argent (pas autant que j'aurais dû mais je me suis faite avoir, ça arrive). Après je n'ai pas acheté avec des inconnus, ça aide. Etre comptable aussi pour la partie fiscale ça aide. Même si je manquais d'expérience à l'époque et j'ai pas toujours fait juste sur les déclarations de revenus hum. (mais c'était en ma défaveur donc c'est moins grave)
C'était une grande maison, après j'habite dans un tout petit coin paumé où l'immobilier ici est autour de 1 500 € du m2 actuellement. Et c'est dans un village d'une centaine d'habitants avec rien autour. Le premier supermarché à 10 kms et les vrais magasins à 45kms. Le premier hôpital est à 45 kms aussi. Bref, c'est un endroit où les gens ne choisissent pas vraiment de vivre, mais qui est intéressant pour moi qui voulais avoir un truc à soi (je parle d'un patrimoine de 30 000 € à l'époque hein).
Quand j'avais acheté, on était à moins de 1000 € du m2. C'est pour ça que je dis que la situation a tellement changé. Emprunter 30 000 € avec un prêt à taux zéro à 22 ans sur 10 ans, c'était faisable. Pour beaucoup en fait. Maintenant je pense que ce serait juste impossible. Le prix de l'immobilier (et des loyers) est juste inatteignable pour beaucoup.
Mais là, je payais 450 € de loyer pour mon F1 pourri qui s'est transformé en 270 € de prêts pour une maison (vieille, mal isolée avec la moquette aux murs :d ) à plusieurs, j'ai pas hésité !
 
17 Mars 2022
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@Quelhya @alextine1703 Après. quoiqu’il soit arrivé dans le parcours de quelqu’un, au final, être multiproprietaire à la tête d’un patrimoine locatif, qui apporte donc du revenu par le fait d’être propriétaire, c’est faire partie des classes privilégiées.
Après on peut débattre et débattre pour savoir si ça a été dur d’en arriver là, si c’est du à des la chance, à des privilèges déjà présents ou pas…au final, le résultat est là. Et quelle que soit la situation de départ, quel que soit le travail abattu et la chance entrée en jeu: peut-on dire qu’on mérite d’avoir plus que les autres ? J’entends bien la question du nivellement par le bas. Je pense aussi qu’on mérite tous d’avoir les moyens de faire les études qu’on souhaite et qu’on mérite tous d’avoir un toit sur la tête et un salaire décent. Mais des le moment où on possède plus que la moyenne (plusieurs propriétés immobilières, un salaire au dessus du salaire moyen….) je crois qu’il n’y a en fait plus lieu de parler de mérite.
Je pense qu'on est d'accord sur les principaux points de débats : d'ailleurs je dis dans d'autres commentaires que je considère que je suis aujourd'hui privilégiée, car largement au-dessus de la moyenne.
Le seul point d'incompréhension qui subsiste est je pense au niveau de la cause (de l'origine) de ma situation de privilégiée.
Certaines personnes parlent de privilèges antérieurs. Moi je parle de chance et de mérite. Et, une fois de plus, je ne sous-entends pas que ceux qui ont moins que moi n'ont pas de mérite. Les aléas de la vie font qu'ils ont peut-être dû faire face à d'autres épreuves (accidents, maladies, etc.) ou que leurs priorités étaient ailleurs (une de mes meilleures amies restée dans mon pays d'origine a préféré se marier et fonder une famille alors qu'elle avait des capacités intellectuelles et un soutien financier au moins aussi bons que les miens).
 
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Réactions : Piperade et Oldie
1 Septembre 2021
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Clematis je ne suis pas intervenue sur le mérite ou pas. Je tenais juste à dire que la situation à mon époque (mode mémé) n'est plus la même maintenant.
Je n'ai jamais été multipropriétaire car je n'en ai pas les moyens financier, juste propriétaire du logement dans lequel je vivais, que je partageais d'ailleurs avec des co-propriétaires.

Désolée pour le DP, mais ça me semble important de le préciser à part.
 

Clematis

Ne pas citer.
3 Avril 2016
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@Quelhya
Oui, justement. Tu parles de mérite pour justifier une situation largement privilégiée. Je ne suis pas d’accord avec toi. On ne peut pas mériter plus que sa part. Avoir plus que les autres, et avoir plus que la part moyenne, ça ne se mérite pas. Quel que soit le travail abattu. Quelle que soit la situation de départ, même si c’était difficile. Même si on a commencé du côté des opprimés.
Et dire qu’on a mérité d’avoir une grosse part, c’est forcément dire que ceux qui ont moins ne l’ont pas mérité (vu que mérité égal, ta part est trop grosse pour que tout le monde ait la même).
Ça ne fait pas de toi une mauvaise personne, on joue tous dans ce sytème inégalitaire et mortifère et on essaie tous de s’en tirer. Mais par contre, c’est une situation injuste et tu es du bon côté de l’injustice. Et on ne peut plus parler de nivellement par le bas quand on a plus que la part moyenne, puisque par définition on ne pourrait pas donner cette même part à tout le monde.

@alextine1703
Oui j’avais bien noté, justement c’était pour le côté, je suis d’accord qu’on mérite tous d’avoir une propriété pour y habiter, et qu’être propriétaire effectivement c’est différentes situations (être propriétaire à 20% c’est pas pareil que de posséder un patrimoine locatif). C’est vrai que je l’ai pas tellement précisé.
 
5 Mai 2016
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@Clematis , c'est intéressant ce que tu écris. j'aimerai bien comprendre ta vision, car ça me parle, mais je ne suis pas sûre de voir comment l'appliquer à toutes les situations.
Comment verrais-tu une situation idéale : aucun logement locatif ? ou alors tout le locatif serait géré par l'état ?

de ce que tu dis, il faudrait que tout le monde soit "à la moyenne" pour que la situation soit juste, mais nous sommes tous différents, tous avec des besoins, des lieux de vie, des modes de vie, des âges différents, donc la moyenne doit-elle être basée sur les revenus ? sur les possessions ? sur l'épargne ? ne faut-il pas corréler cela au coût de la vie ?

si c'est le revenu, faut-il un revenu similaire pour tout le monde ? si oui, quid de ceux qui font des études plus longues ? (ils vont partir avec un décalage dans la vie) ou alors il faut avoir ce revenu pendant les études ?

quelqu'un qui possède son 2 pièces pour y vivre + un studio qui est loué est-il du bon côté de l'injustice par rapport à celui qui possède une maison avec jardin mais pas d'autre logement ? quid de celui qui possède un logement en locatif, mais qui loue sa résidence principale ?

comment mettre cette ligne entre : c'est la part dont on a besoin / c'est trop ? Ne peut-on pas espérer monter la moyenne ? n'est-il pas "normal" d'avoir plus à 40 ans qu'à 20 ans ?

il y a un point sur lequel je ne suis pas d'accord, c'est pourquoi le fait de dire qu'on a du mérite l'enlèverait aux autres ? mérite ça signifie "Ce qui rend quelqu'un (ou sa conduite) digne d'estime, de récompense, eu égard aux difficultés surmontées". on peut considérer que vu le parcours d'une personne elle a du mérite, pour autant ça n'empêche pas que la personne se retrouve en situation privilégiée, ça ne veut pas dire que ceux qui font moins n'ont pas de mérite, ils peuvent en avoir plus même, ce n'est pas une notion comparative. On peut tous en avoir il n'y a pas une quantité limitée de mérite dans le monde à mon sens.
 

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