Je plante le décor : je suis assistante d'éducation dans un lycée depuis septembre.
En postulant pour ce type d'emploi, je savais que j'aurai des moments difficiles, j'appréhendais des difficultés à gérer certains élèves (je ne possède pas une autorité de malade). En fait, c'est pas du tout ça qui m'angoisse, me met en colère et me fait aller au travail à reculons. Non, en fait, c'est l'attitude de certains adultes qui me débecte.
Entre les profs qui ne me disent pas bonjour, qui sont désobligeants, les CPE qui ne sont pas solidaires avec nous, les assistants d'éducation, et l'administration qui nous fait tourner en bourrique, je sature.
Sans parler des collègues qui sont surveillants mais n'en ont strictement rien à carrer de leur taf, des élèves ou des tâches qu'on doit faire
Le seul truc qui me sauve pour le moment, c'est clairement les relations que j'ai avec certains élèves, qui, maintenant qu'ils me connaissent bien, n'hésitent pas à se confier, à me raconter leurs tracas mais aussi leurs moments lols de la vie
Je sais bien que si rien ne change, je n'arriverai pas à terminer l'année donc je m'investis davantage dans le "hors-travail". Je me suis aussi réinscrite à Pôle Emploi, je fais des démarches pour reprendre mes études.
Mais c'est dur de s'endormir et de se réveiller avec un goût amer dans la bouche parce que ces gens me pourrissent.
En postulant pour ce type d'emploi, je savais que j'aurai des moments difficiles, j'appréhendais des difficultés à gérer certains élèves (je ne possède pas une autorité de malade). En fait, c'est pas du tout ça qui m'angoisse, me met en colère et me fait aller au travail à reculons. Non, en fait, c'est l'attitude de certains adultes qui me débecte.
Entre les profs qui ne me disent pas bonjour, qui sont désobligeants, les CPE qui ne sont pas solidaires avec nous, les assistants d'éducation, et l'administration qui nous fait tourner en bourrique, je sature.
Sans parler des collègues qui sont surveillants mais n'en ont strictement rien à carrer de leur taf, des élèves ou des tâches qu'on doit faire

Le seul truc qui me sauve pour le moment, c'est clairement les relations que j'ai avec certains élèves, qui, maintenant qu'ils me connaissent bien, n'hésitent pas à se confier, à me raconter leurs tracas mais aussi leurs moments lols de la vie

Je sais bien que si rien ne change, je n'arriverai pas à terminer l'année donc je m'investis davantage dans le "hors-travail". Je me suis aussi réinscrite à Pôle Emploi, je fais des démarches pour reprendre mes études.
Mais c'est dur de s'endormir et de se réveiller avec un goût amer dans la bouche parce que ces gens me pourrissent.





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. Je suis en CDD jusqu'en février (mais il me parle de me prolonger jusqu'à fin avril). Je suis dans la boite pour mettre en place un système qualité dans le but d'une accréditation Cofrac.. ça fait 1 mois que je répète à mes patrons (c'est une micro entreprise de 2 personnes je suis la seule employé) qu'il faut qu'ils regardent mon travail, qu'on modifie les docs ensemble, qu'on mette tout en place..., qu'on avance quoi! bah ils ne se bougent pas. Je leur ai dit qu'une fois le dossier envoyé au Cofrac la démarche est longue. Il ne me croient pas et pense pouvoir être accrédité d'ici juin (ça me fait doucement rire
). Autant dire qu'ils rêvent! Ils ne s’intéressent pas à la qualité, quand ils s'y mettent sa dure 1h et après ça les saoul.. Je m'en fou hein, c'est pour eux, mais j'ai l'impression de travailler dans le vide. Un de mes patrons a appeler le Cofrac pour savoir dans combien de temps ils pourraient avoir l'accréditation (oui il m croit pas) et bien BOUM! 6 mois! voilà c'est fait! Encore hier il m'a dit "demain on s'y met", ce matin rien, cet après midi il est revenu à 14h40.. Je fini à 16h30 se ne sera pas encore pour aujourd'hui, ça fait 15 jours que j'ai ce discours et cet attitude en face de moi 
. Parce que me connaissant je vais avoir l'impression de les lâcher, de les prendre pour des cons alors que ce n'est pas le but. Ils sont au courant que je pars à l'étranger courant 2017 mais ne savent pas exactement quand. Bref les joies de la première expérience pro que je vie quand même un peu mal...