@-Loreleï- C'est pas des choses si précises, mais c'est pas non plus "J'invoque le lever de soleil pour demain matin"
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Du coup, si je te comprends bien, ce n'est pas une appellation "officielle" (le terme n'est pas le bon, j'en suis consciente), ce n'est pas une appellation qui est largement partagé parmi les sorcières ? C'est quelque chose de spécifique à ton coven, ou à quelques groupes de sorcières ? Mais il est possible qu'une autre sorcière ne voit pas du tout de quoi je parle si tu lui dis "unetelle a choisi de rester aveugle" (ou du moins, elle comprendra d'après le contexte, mais ce terme ne sera pas évident pour elle) ? C'est bien cela ?Parce que le terme d'aveugle est celui utilisé par mon coven.
mais ça m'est égal d'être citée)Cela dit, par la suite, comment tu arrives à détacher cette vision des inégalités subies par les femmes dans le cadre d'une société patriarcale ? Par exemple, tu dis associer spontanément la force et la domination à des éléments masculins, à une énergie masculine. Comment faire en sorte que dans ce cas, ça ne trouve aucune contrepartie dans le monde réel (j'y pense beaucoup parce que je viens de lire l'article sur la discrimination dans le sport à l'école et les commentaires) ? En gros, comment dire "non les filles ne sont pas physiquement plus faible que les garçons" à l'école et "oui, la force est un attribut qu'on lie spontanément à l'énergie masculine" ? Et si ces énergies féminines et masculines sont aussi détachées des notions d'homme et de femme, est-ce qu'il ne serait pas plus juste de modifier leur nom ?
[HS suejt sorcellerie]
@Pinceau_
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Je suis trop contente de pouvoir discuter de tout ça avec d'autres personnes et de voir les différentes visions. 
Et honnêtement ça représente 0.5% (et encore) de ma pratique. Donc qu'on se focalise là dessus depuis plusieurs pages de débat ça m'embête un peu. Je me permet de dire cela parce que j'ai le sentiment d'avoir répondu à toutes vos interrogations sur ce point, et que ce qu'on attends désormais de moi, c'est que je dise "oui c'est discriminant", alors que je ne le perçois pas comme tel.Ma réponse au-dessus répond en partie à ton post. J'ai l'impression que dans ton post, tu sous-entend un peu que les qualités "féminines" de "douceur, empathie, abnégation" (bon abnégation je sais pas trop, bref on s'en fout) sont "plutôt négatives", VS des qualités bien plus valorisantes et valorisables que sont "la domination, la force, l'autorité". Je me trompe ?
J'ai même tendance à penser que les valeurs rangées dans la catégorie féminine sont meilleurs que les valeurs dites masculines
(meilleurs dans le sens où si tout le monde était comme ça, la société se porterait mieux
)
Après tu dis quand même que tu penses que les hommes sont plus majoritairement masculin et les femmes féminines du coup, je comprends mieux (mais dans le même temps, tu me perds un peu après quand tu dis que tu penses qu'il y a pas vraiment de "masculin/féminin"
; mais je suis fatiguée + mal de tête donc faut pas s'étonner si je suis pas tout
)
Oui je comprends ce que tu ne comprends pas dans ce que je dis, je pense que c'est parce que j'arrive pas suffisamment, dans mon discours, à faire la distinction dans l'alternance entre ce que je pense au sein de la société humaine, et ce que je pense au sein du "grand Tout" qui dépasse le temps, l'espace, la matière, et tout ça 
Je suis convaincue que c'est en fait l'inverse qui s'est passé; que le lien femme/terre nourricière était antérieure au patriarcat; et que la domination des hommes sur les femmes est allée de pair avec une domination de l'humain sur la nature.Spontanément, j'associe ça au lien entre femme et nature/terre nourricière et donc, je me méfie d'emblée.
Je me demande aussi si un tel lien n'est pas "instauré" pour compenser la mise à l'écart des femmes dans plein de choses.
mais je crois que la base de la séparation pour moi serait un masculin qui rejoint plutôt les valeurs individualistes, et un féminin qui serait plus tourné vers le lien avec l'écosystème, l'idée de faire partie d'un tout, du cycle de la vie... Dans la société actuelle, l'individualisme a une supériorité écrasante, avec comme conséquence que, paradoxalement, on le voit comme quelque chose de très négatif (par effet de saturation), alors qu'en soi, y'a rien de mal à dire qu'on veut aussi exister comme individu...La seconde est pour @Lagertha~ qui parlait d'inconscient collectif jungien et de champ ashkanique.
