Je pense que la jalousie vient de deux facteurs : la sensation que l'autre "a plus" (plus d'amis, plus de sorties, plus d'opportunités, plus de réussite et de reconnaissance...), et la sensation que l'autre "ne nous inclus pas assez dans sa vie" (sorties sans l'autre, manque d'intérêt, discrétion qui peut être vue comme de la dissimulation, méconnaissance de l'entourage qui peut être vu comme effrayant par son influence...). A partir de l'un ou de l'autre de ces facteurs (voire des deux), il y a un déséquilibre qui conduit à une dépréciation ressentie de la part de la personne jalouse qui fait la gueule. En mode "bon, je me sens nul(le) et pas le(la) bienvenu(e) dans sa vie, sensation qui disparaît quand je suis avec cette personne, donc la seule solution pour calmer mes angoisses seraient de rester collé(e) avec elle".
Tout ce blabla peu compréhensible pour dire que j'ai remarqué qu'en essayant de pallier ces facteurs à coups de "je te rassure, tu es le(la) seul(e) dans ma vie, mais j'ai aussi besoin de voir mes amis, que tu peux apprendre à connaître aussi car je n'ai rien à cacher", ça aide pas mal à désamorcer certains conflits. Je suis du genre à être absorbée par mes activités, et parfois monsieur se sent mis à l'écart de mon "tourbillon de vie" donc je fais des efforts pour l'inclure plus souvent dans ce que je fais (que ce soit en l'invitant à des sorties ou en lui racontant plus spontanément ce que je fais/vis). De ce fait, il a moins l'impression d'être dans une cellule à côté de ma cellule sociale et ça ne le dérange plus que je fasse des trucs dans mon coin parfois. Il sait qu'il sera toujours le bienvenu et qu'on a beau être fusionnels (je n'aime pas vraiment partir en soirée sans lui), si parfois je prend du temps pour voir des gens qu'il ne connaît pas forcément ou faire des activités sans lui, la porte reste ouverte en permanence.
Je ne sais pas si c'est très clair ce que je dis, pardon.
