Topic des amoureuses et des "en couple"
- Initiateur de la discussion Hawley
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- les essentiels
@Lilliy Je me suis déjà posée la question de savoir si ça n'aurait pas été mieux de rencontrer M. Kettricken plus tôt. Mais en fait, je pense que non. Parce que j'avais besoin de me construire de mon côté. Si on s'était rencontré avant, peut-être que ça n'aurait pas marché. Donc je refuse de regretter.
Et pourtant... j'ai bel et bien connu M. Kettricken "avant".
On a travaillé 18 mois dans le même labo (un an au quotidien, et puis 6 mois pendant lesquels je rédigeais ma thèse et ne faisait que passer au labo). Mais pendant cette période, je n'étais pas prête, le couple me terrifiait, alors que lui au contraire était en couple. Depuis 10 ans
Ce qui fait que l'un dans l'autre, je me disais juste que dans une autre vie, ça aurait pu être bien.
Puis j'ai quitté le labo, sa relation à lui s'est terminée 1 mois plus tard et on est vaguement resté en contact sur facebook. Jusqu'à ce que 18 mois plus tard, un de nos groupe préféré, les Kills (
), passe Belgique. Je ne savais même pas si M. Kettricken était toujours en Belgique (Il est du sud de la France) mais ça m'a donné l'occasion de lui proposer une sortie ensemble. Enfin ensemble.... avec deux de mes amies et une de mes soeurs 
Et puis voilà...
Et je pense l'avoir déjà raconté, mais tout ça a fait qu'un de mes souvenirs les plus marquants et les plus heureux ne l'est devenu que des années après que l'événement se soit pasé.
A la fin de mon souper de thèse, en partant, j'ai dit au revoir au cercle des fumeurs dehors, dont M. Kettricken. Et à ce moment-là, nos regards se sont croisés et j'ai pensé "C'est dommage, ça aurait pu être tellement bien". Et j'étais certaine d'avoir lu la même chose dans son regard (il me l'a confirmé depuis).
Normalement, ça aurait dû être la dernière fois qu'on se voyait. Normalement il devait rentrer en France.
Ca aurait pu être un souvenir doux-amer, ça en est devenu un très beau et intense.
Malgré tout, je ne regrette même pas ces 18 mois où il n'était plus avec son ex et où on aurait pu être ensemble. Lui devait faire son deuil, et moi j'avais besoin de trouver ma voie après la thèse.
Au final, l'essentiel est que tout ai convergé vers maintenant
(Je suis désolée, je ponds des pavés pas possible de guimauve, mais quand je vous disais que j'avais un trop plein de
en ce moment )
Et pourtant... j'ai bel et bien connu M. Kettricken "avant".
On a travaillé 18 mois dans le même labo (un an au quotidien, et puis 6 mois pendant lesquels je rédigeais ma thèse et ne faisait que passer au labo). Mais pendant cette période, je n'étais pas prête, le couple me terrifiait, alors que lui au contraire était en couple. Depuis 10 ans
Ce qui fait que l'un dans l'autre, je me disais juste que dans une autre vie, ça aurait pu être bien.Puis j'ai quitté le labo, sa relation à lui s'est terminée 1 mois plus tard et on est vaguement resté en contact sur facebook. Jusqu'à ce que 18 mois plus tard, un de nos groupe préféré, les Kills (
), passe Belgique. Je ne savais même pas si M. Kettricken était toujours en Belgique (Il est du sud de la France) mais ça m'a donné l'occasion de lui proposer une sortie ensemble. Enfin ensemble.... avec deux de mes amies et une de mes soeurs Et puis voilà...
Et je pense l'avoir déjà raconté, mais tout ça a fait qu'un de mes souvenirs les plus marquants et les plus heureux ne l'est devenu que des années après que l'événement se soit pasé.
A la fin de mon souper de thèse, en partant, j'ai dit au revoir au cercle des fumeurs dehors, dont M. Kettricken. Et à ce moment-là, nos regards se sont croisés et j'ai pensé "C'est dommage, ça aurait pu être tellement bien". Et j'étais certaine d'avoir lu la même chose dans son regard (il me l'a confirmé depuis).
Normalement, ça aurait dû être la dernière fois qu'on se voyait. Normalement il devait rentrer en France.
Ca aurait pu être un souvenir doux-amer, ça en est devenu un très beau et intense.
Malgré tout, je ne regrette même pas ces 18 mois où il n'était plus avec son ex et où on aurait pu être ensemble. Lui devait faire son deuil, et moi j'avais besoin de trouver ma voie après la thèse.
Au final, l'essentiel est que tout ai convergé vers maintenant
(Je suis désolée, je ponds des pavés pas possible de guimauve, mais quand je vous disais que j'avais un trop plein de
en ce moment )
Dernière édition :
@Kettricken
Quand je refléchis, je me dis comme toi que de toute façon ça n'aurait pas marché. Nous avions besoin de grandir de notre coté avant de nous rencontrer.
C'est drole, car nous frequentions les memes cercles il y a 10 ans. Nous avions plusieurs connaissances en commun et si ça se trouve on a fait des soirées communes sans meme se voir. Ce dont je suis sure c'est qu'on bloquait les memes amphi et qu'on était aux memes AG (lui en tant qu'etudiant, moi en tant que millitante d'orga de jeunesse, c'etaient nos années djeuns
). Je suis presque sure qu'on s'est vraiment croisés sans se regarder.
Et puis malgrés nos connaissances communes, on s'est trouvés 5 ans plus tard sur internet. Et c'est bien ça le principal.
Quand je refléchis, je me dis comme toi que de toute façon ça n'aurait pas marché. Nous avions besoin de grandir de notre coté avant de nous rencontrer.
C'est drole, car nous frequentions les memes cercles il y a 10 ans. Nous avions plusieurs connaissances en commun et si ça se trouve on a fait des soirées communes sans meme se voir. Ce dont je suis sure c'est qu'on bloquait les memes amphi et qu'on était aux memes AG (lui en tant qu'etudiant, moi en tant que millitante d'orga de jeunesse, c'etaient nos années djeuns
). Je suis presque sure qu'on s'est vraiment croisés sans se regarder.Et puis malgrés nos connaissances communes, on s'est trouvés 5 ans plus tard sur internet. Et c'est bien ça le principal.
@CutiePanda Europapark, je veux trop y retourner, je suis jalouse.
@Kettricken Magnifique témoignage et plein d'optimiste. Je prend un petit verre de ta niaiserie qui déborde.
@Kettricken Magnifique témoignage et plein d'optimiste. Je prend un petit verre de ta niaiserie qui déborde.
On va avoir 3 ans en novembre et j'aimerais lui faire une surprise. Le 18 novembre c'est un vendredi donc j'avais dans l'idee qu'on prenne ce jour pour avoir un long week-end et qu'on aille dormir dans une yourte au milieu de nulle part
Vous avez déjà fait des trucs de ce style ?
Vous avez déjà fait des trucs de ce style ?
@lueure dormir dans une yourte c'est génial !!! J'avais adore ! Le seul problème c'était qu'il n'y avait pas de toilettes alors impossible de faire pipi au milieu de la nuit...
@Gargouillette Parce que sexisme ? Je prend un méga raccourci mais pour moi c'est la cause primaire de pourquoi l'amour et les sentiments sont si souvent reçus avec des moqueries. Je m'explique : grâce au sexisme (merci au passage 
) les sentiments et les émotions ont toujours été cantonnés au rang des choses "faibles", donc au rang des femmes. Les innombrables princesses Disney, dont la naïveté légendaire leur vaudra souvent une fausse mort/une vie de merde mais surtout un beau prince riche qui les sauve de tout, donnent un bon exemple de où mènent les émotions dans l'imaginaire collectif (aka "suppression de tout sens commun, et en chanson s'il vous plait"). Pis on sait bien que les femmes = caca, hein. Être assimilé.e trop ou pas assez féminine selon le cas, c'est un jugement quasi quotidien qui nous ramène encore à la vieille idée débile que "femmes = comme ça, pas autrement". En l'occurrence, femmes = gentilles, naïves et cantonnées à s'exprimer sur leur partenaire (centre de leur monde bien évidement).
Du coup, les femmes s'émancipant et les hommes campant sur leur rôle de mâles pragmatiques, personne n'a envie d'être classifié dans la zone "pauvre petit hippie qui croit encore aux happy ends et au père noël". Tout le monde veut donner l'impression de contrôler sa vie, d'être mesuré et raisonnable, d'être un "adulte", au risque de rejeter tout ce qui parait "trop beau pour être vrai" et de s'amputer d'une partie du bonheur qui lui était destiné. On connaît tous quelqu'un qui passe sa vie à dire que la vie, "c'est pas un compte de fée", qu'il faut travailler dur pour obtenir juste rétribution, que l'amour demande des efforts (mais pas trop, quand même, hein, faudrait pas que ça passe dans la case "thérapie de couple" tout de même), que le karma règle tout, et que c'est en se laissant emporter par ses émotions qu'on commet les pires erreurs de sa vie ("regarde, j'ai épousé tonton Roger et maintenant je divorce et il ne me laissera pas un seul centime, le sale rat ! Si seulement j'avais écouté ma raison/ma mère/mon autre prétendant... Mais c'est très bien que tu te fiances, ma chérie ! Si tu es sûre que c'est le bon, bien sûr !"
).
Donc on en revient toujours au bête statu quo du "ne crois pas au bonheur qui arrive sans raison, ne te laisse pas aveugler par l'amour (mention spéciale si tu as moins de 30 ans), ne donne pas l'impression d'être une fille faible qui croit encore aux histoires d'amour de la section rose". En gros, vis ton bonheur plus ou moins en silence et attends-toi à recevoir un gros poing dans la tronche d'ici peu si ta vie est trop parfaite en ce moment.
L'amour, c'est niaiseux, c'est faible, c'est fait pour les gens qui n'ont pas l'ambition d'être des self made person, tu comprends !
(J'entends encore cette nana me dire que parier sur son couple comme source de bonheur c'était complètement stupide, puisqu'un mari ne rapporte qu'un divorce à l'addition salée alors que tes études et ton boulot seront encore là, EUX. La bonne blague.)
Bref, on se réfrène tout le temps pour dire quand on est folles.fous amoureux.ses, mais je trouve ça assez malsain (surtout si c'est pour répondre à une demande de norme sociétale). Exprimez-vous, c'est toujours beau et ça en vaut toujours la peine !
Moi je trouve que ce n'est pas niais, c'est juste la preuve qu'en 2016, malgré les statistiques et malgré les commères sociologues de comptoir, on peut encore s'aimer à la folie, se donner à l'autre sans arrière pensée, sans penser tout le temps aux conséquences possibles et surtout fâcheuses. On peut être libre d'être "romantique" et de le vivre bien.
Je prend un méga raccourci mais pour moi c'est la cause primaire de pourquoi l'amour et les sentiments sont si souvent reçus avec des moqueries. Je m'explique : grâce au sexisme (merci au passage ) les sentiments et les émotions ont toujours été cantonnés au rang des choses "faibles", donc au rang des femmes. Les innombrables princesses Disney, dont la naïveté légendaire leur vaudra souvent une fausse mort/une vie de merde mais surtout un beau prince riche qui les sauve de tout, donnent un bon exemple de où mènent les émotions dans l'imaginaire collectif (aka "suppression de tout sens commun, et en chanson s'il vous plait"). Pis on sait bien que les femmes = caca, hein. Être assimilé.e trop ou pas assez féminine selon le cas, c'est un jugement quasi quotidien qui nous ramène encore à la vieille idée débile que "femmes = comme ça, pas autrement". En l'occurrence, femmes = gentilles, naïves et cantonnées à s'exprimer sur leur partenaire (centre de leur monde bien évidement).Du coup, les femmes s'émancipant et les hommes campant sur leur rôle de mâles pragmatiques, personne n'a envie d'être classifié dans la zone "pauvre petit hippie qui croit encore aux happy ends et au père noël". Tout le monde veut donner l'impression de contrôler sa vie, d'être mesuré et raisonnable, d'être un "adulte", au risque de rejeter tout ce qui parait "trop beau pour être vrai" et de s'amputer d'une partie du bonheur qui lui était destiné. On connaît tous quelqu'un qui passe sa vie à dire que la vie, "c'est pas un compte de fée", qu'il faut travailler dur pour obtenir juste rétribution, que l'amour demande des efforts (mais pas trop, quand même, hein, faudrait pas que ça passe dans la case "thérapie de couple" tout de même), que le karma règle tout, et que c'est en se laissant emporter par ses émotions qu'on commet les pires erreurs de sa vie ("regarde, j'ai épousé tonton Roger et maintenant je divorce et il ne me laissera pas un seul centime, le sale rat ! Si seulement j'avais écouté ma raison/ma mère/mon autre prétendant... Mais c'est très bien que tu te fiances, ma chérie ! Si tu es sûre que c'est le bon, bien sûr !"
).Donc on en revient toujours au bête statu quo du "ne crois pas au bonheur qui arrive sans raison, ne te laisse pas aveugler par l'amour (mention spéciale si tu as moins de 30 ans), ne donne pas l'impression d'être une fille faible qui croit encore aux histoires d'amour de la section rose". En gros, vis ton bonheur plus ou moins en silence et attends-toi à recevoir un gros poing dans la tronche d'ici peu si ta vie est trop parfaite en ce moment.
L'amour, c'est niaiseux, c'est faible, c'est fait pour les gens qui n'ont pas l'ambition d'être des self made person, tu comprends !
(J'entends encore cette nana me dire que parier sur son couple comme source de bonheur c'était complètement stupide, puisqu'un mari ne rapporte qu'un divorce à l'addition salée alors que tes études et ton boulot seront encore là, EUX. La bonne blague.)Bref, on se réfrène tout le temps pour dire quand on est folles.fous amoureux.ses, mais je trouve ça assez malsain (surtout si c'est pour répondre à une demande de norme sociétale). Exprimez-vous, c'est toujours beau et ça en vaut toujours la peine !
Moi je trouve que ce n'est pas niais, c'est juste la preuve qu'en 2016, malgré les statistiques et malgré les commères sociologues de comptoir, on peut encore s'aimer à la folie, se donner à l'autre sans arrière pensée, sans penser tout le temps aux conséquences possibles et surtout fâcheuses. On peut être libre d'être "romantique" et de le vivre bien.
(Suite des états d'âme.)
Bon.
J'ai pas tenu, j'en ai reparlé à mon amoureux.
On a parlé de nos inquiétudes, nos doutes à propos de cette décision (faut savoir qu'il est allergique, ce qui complique aussi la décision). Notre envie, aussi. Respective. Car mine de rien, il en a très envie aussi, mon amoureux.
...
On vient d'envoyer un mail à l'association.
Ca y est. C'est lancé. Si tout se passe bien, on va avoir un chaton.
Bordel
(J'ai l'impression de parler de lancer des essais bébé, mais avec les deux angoissés et handicapés des décisions importantes qu'on est, c'est presque ça)
Bon.
J'ai pas tenu, j'en ai reparlé à mon amoureux.
On a parlé de nos inquiétudes, nos doutes à propos de cette décision (faut savoir qu'il est allergique, ce qui complique aussi la décision). Notre envie, aussi. Respective. Car mine de rien, il en a très envie aussi, mon amoureux.
...
On vient d'envoyer un mail à l'association.
Ca y est. C'est lancé. Si tout se passe bien, on va avoir un chaton.
Bordel
(J'ai l'impression de parler de lancer des essais bébé, mais avec les deux angoissés et handicapés des décisions importantes qu'on est, c'est presque ça
)
