@croissant @Nonononononon @Herzeka On va prendre le temps d'y réfléchir mais c'est vrai qu'il y a pas mal d'avantages dans la balance.
1. Pour le logement, c'est sûr et certain : on emménagerait chez son grand père, qui vit seul dans une maison avec 3 chambres et il passe 90% de son temps dans le salon et les 10% restants chez sa compagne. On lui a demandé un accord de principe pour qu'on puisse vivre ici, sachant que mon copain vivait déjà chez lui avant de venir en France, et bien sûr, on paierait notre bouffe et les croquettes des chats, ainsi qu'une partie des charges. Il a accepté, disant qu'il adorait notre compagnie, et que de toute manière, le gros chat de la maison s'ennuie tout seul.
2. Pour les aides parce qu'il n'a pas de boulot, on ne se fait pas d'illusions. Ce sera probablement entre 70 et 130 livres par semaine (on sait déjà qu'il peut les toucher), donc pas fou, mais en vérité, ce ne sera que transitionnel puisqu'à terme il trouvera sans doute un boulot. Même pas super intéressant, le but c'est de pouvoir vivre normalement...
3. Pour la fac, c'est mon gros point d'interrogation, celui qui me fait angoisser. Je n'ai pas envie de foutre les 4 ans que j'ai déjà passées à la fac à la poubelle, ou d'aller en cours et d'être complètement larguée. J'aime apprendre, engranger et réutiliser du savoir, donc ça me ferait quand même mal de ne pas pouvoir me lever pour ça tous les matins. Pis, s'ils n'ont pas le même genre de truc qu'en France dans leur cursus ça va être compliqué... je compte envoyer un mail à l'université que je vise dans la journée, histoire d'avoir quelques renseignements de plus.
4. Donc pour récapituler, logement c'est ok, nourriture c'est plus ou moins couvert par l'aide de retour à l'emploi. Et puis pour le reste niveau argent, tant que je poursuis mes études, mes parents m'aident. Je touche actuellement 300 euros de leur part par mois. Largement de quoi supporter le coût de la vie. C'est sans compter une bourse de mobilité que je peux solliciter (elle ne dure que 9 mois maximum pour un montant de 400 euros par mois mais c'est quand même un énorme coup de pouce) puisque je suis déjà boursière. En tant que telle, les frais d'inscription à la fac sont donc payés par mon université en France si mon dossier est accepté.
Ouais... il y a beaucoup de choses à voir. Mais ici, on aura la "chance" d'être à égalité puisqu'on parle le même langage, il aura la possibilité de travailler plus rapidement tandis que j'étudie. Alors qu'en France, on est quand même coincés pour pas mal de trucs... tout dépendra de la réponse de la fac. Je me sens pas forcément super à l'aise de prendre des cours en anglais mais chéri me dit qu'il y a des gens qui vont à la fac et qui parlent moins bien que moi anglais, et que de toute manière on vérifie que j'ai le niveau requis avant mon inscription avec le TOEFL. Il n'a pas tort...
En résumé...
- Frais réels : nourriture, habillement, croquettes, loisirs et fournitures scolaires
- Frais non existants ou pris en charge : transport, logement
- Frais à payer avant de partir : vaccins des chats, TOEFL, éventuels dommages dans l'appart qu'on a actuellement, cartons à envoyer en Angleterre
- A voir : inscription à l'université
Edit : pour le coût de la vie, je vais vous surprendre mais en tant que française (gastronome
) ayant été matraquée de "la vie coûte un rein en Angleterre" et "la nourriture est immonde", j'ai été très agréablement surprise lorsque je suis venue passer plusieurs mois ici, entre cet été et maintenant. En vérité, en rentrant en France et en faisant mes premières courses au marché du coin (la grande surface classique), j'ai trouvé l'addition très salée comparée à ce que j'avais eu l'habitude de payer en Angleterre. C'est simple, on dépense en moyenne 250, 300 euros par mois de nourriture en France, alors qu'ici c'est plutôt 200 livres max. Donc en vrai, je suis sceptique vis-à-vis de cette idée reçue, qui est sans doute très fondée à Londres ou à Manchester, mais ici à Bristol c'est loin d'être le cas...