@Destiel Mok´
On est un peu comme ça nous aussi. Enfin ptetre pas autant, mais vu qu'on a des connaissances différentes ça nous arrive régulièrement de nous reprendre mutuellement. À un moment je trouvais ça un peu condescendant de sa part donc je lui ai dit de me reprendre mais pas de cette manière (mais la science se doit d'être supérieure et ne doit pas être écorchée par de viles ignardes blondes

) ce qu'il a fait. Depuis, je le prends beaucoup moins mal, finalement c'est plutôt enrichissant, il faut dire qu'il le fait moins qu'à une époque (ou j'avais l'impression d'être une inculte débile totale). Si je trouve que ça n'est pas non plus hyyyper grave, je fais "oui oui" puis j'oublie et tout le monde est content.

D'ailleurs je crois que c'est sa technique aussi. Quand je le reprends sur un mot (la langue française de doit d'être supérieure et ne doit pas être écorchée par un vile ignard corbeau

) je me rends compte qu'il dit toujours "oui oui" ou ne dit rien.

Le truc, c'est plus de ne pas relancer le débat derrière, sinon tu ne t'en sors pas. Sauf si tu as raison bien sur

(quoique des fois pour la paix des ménages...). Par contre si vraiment ça t'agace, parle lui en gentillement, sans reproche. Par exemple sur le ton de l'autorisation : "tu sais des fois je dis des conneries, mais prends pas trop le temps de relever, j'en dis beaucoup, tu vas fatiguer" => humour sur soi même (=j'ai confiance en moi) + un peu de flatage d'ego du partenaire = combo gagnant chez nous.
Je voulais revenir sur la hiérarchie de la souffrance. Je pense que quelques soient les traumatismes et les raisons de la souffrance on ne peut pas les hierarchiser, tout simplement parce qu'on est tous différents et qu'on vit les choses différemment. On ne peut donc pas, d'un point de vue extérieur, comprendre ou ressentir le degrés de souffrance des autres. De plus toutes les souffrances doivent être prises en compte et ne doivent pas être négligées. C'est un peu comme si on disait aux ouvriers français de ne pas se syndiquer parceque dans d'autres pays c'est bien pire, ou à un patient d'arrêter de se plaindre de son otite parceque son voisin a un cancer. Non, une souffrance même jugée moindre ne doit pas étre considérée comme secondaire ou moins légitime.
Par contre, s'il y a souffrance des deux côtés dans un couple, il faut que l'écoute et l'aide soit équitables. Soit on s'aide, on s'écoute mutuellement tout en gérant ses propres demons, soit on se gère seul sans demander rien à l'autre. Mais il ne faut pas que l'un en demande plus et neglige la souffrance de l'autre.
Si j'ai bien compris, c'est ce qui c'est passé pour toi
@Niag ? Tu as aidé, mais n'a pas eu grand chose en retour ? (si j'ai mal compris ou si tu veux que j'edite tu mes dis

). Dans ce cas, où tu n'es pas écoutée voir dénigrée dans ta souffrance vis à vis de celle de ton copain, il est normal que tu te protèges et que tu t'éloignes. Il ne veut pas t'aider? Il se débrouille seul.
Je te souhaite plein de courage et je pense aussi que tu tiens le bon bout.
