Topic des amoureuses et des "en couple"

[PitiKat]

Hey !
J'ai posté il y a quelques jours pour vous dire que j'avais peur d'annoncer à mes parents que je me pacsais...
C'est chose faite !
La réaction de ma mère a été conforme à celle que j'attendais : sans être débordante d'enthousiasme, elle est d'accord je devrais dire "pas opposée", puisqu'en soit je n'ai pas besoin de son consentement). Mais elle renforce une de mes craintes, l'annoncer à mon père. Elle me dit "oh ben il va pas être ravi, ça c'est sûr, mais à quel point...". On décide que je le dirai la prochaine fois qu'on se voit sur skype.
Ce fameux skype avec mes parents arrive, j'ai le coeur qui bat très fort, je n'arrive pas à lancer le sujet, à me jeter à l'eau. Finalement je me dis que je ne pourrais pas attendre une semaine de plus avec ce stress, et je parle du pacs.
Gros moment de blanc. Mon coeur s'arrête. Mon père dit "bah c'est bien ! C'est super !". J'ai commencé à piquer un fou rire nerveux (qui s'est bien camouflé, ils ont cru que c'était de l'émotion - c'en était aussi en partie). Je m'attendais plus ou moins à toutes les réactions du monde, mais pas à ca : non seulement mon père accepte le pacs sans problème, mais en plus... Il est content !

Je suis fière aussi. Fière de savoir que mes parents me jugent assez mature pour prendre ce genre de décision... Parce que je ne savais pas, je ne pensais pas, que c'était le cas.
Puis surtout, de savoir que mon père accepte vraiment mon copain. Qu'il l'apprécie vraiement. Ca compte beaucoup, parce qu'encore une fois je ne savais pas trop ce que mon père pensait de lui. Maintenant je sais qu'il l'estime, et ca, c'est vraiment cool.
(oui, je me la pète, so what ? )

Trop de joie et de bonheur en moi
Être amoureuse, ça fait du bien

 

[Blue Jasmine]

Sa première journée de stage s'est bien passée! Je suis fière de lui Je me répète en boucle sa future profession dans ma tête et sa fait vachement bien
On a de la chance!

 

[Membre supprimé 203591]

Il est aux petits soins pour moi, il a remarqué que je n'allais pas bien (vive les périodes basses!) et même si c'est une connerie qui a déclenché cette période il me soutient, me fait sourire, me console... C'est l'homme parfait

 

[schizophrenia]

J'ai raté mon premier concours
Je suis toute triste et démotivée, la seule fille de ma prépa qui l'a eu à un super dossier universitaire mais aucune connaissance du métier que nous voulons exercer. Des gens brillants, qui ont pleins d'expériences n'ont pas été reçus juste parce qu'ils n'étaient pas dans la bonne fac parisienne, qu'ils n'ont pas eu mention très bien à leur licence ou encore qu'ils n'ont pas fait khâgne (je suis vraiment triste autant pour moi que pour l'une des filles avec qui je travaille et qui le méritait plus que nous tous). Donc je suis morose et énervée contre cette école discriminante. J'ai beaucoup pleuré et j'étais persuadée que mon copain ne m'aimerait plus, qu'il me trouverait nulle. Il a été ultra-prévenant, en me disant que j'avais faux, que lui-même avait raté tous ses concours et qu'il m'aimerait quoi qu'il advienne.
Il a vraiment été chouette. Alors qu'il s'est passé un gros truc dans sa journée (il a eu un contact houleux et presque direct avec un ministre) il m'a écoutée, réconfortée et a été attentif à tous mes besoins. Il m'a proposé d'aller au resto si je voulais m'aérer l'esprit, de boire une bière etc.
Puis au final il me prépare des questions de révisions depuis une demi-heure pour me faire progresser et me mettre en condition de concours, alors qu'il est exténué . Il me les posera pendant qu'on dinera avec ce qu'il a préparé pour moi. Ca m'attenue vachement mon sentiment d'échec. Dieu que je l'aime...

 

[Lullabye]

@schizophrenia @Pomegranate

@Alysa J'ai été élevé par une mère alcoolique, et je suis émétophobe -donc lien assez direct-. Je commence petit à petit à boire un peu d'alcool, mais je reste très réservée, et impossible de vraiment boire en soirée, ne serait-ce qu'un peu, parce que sinon j'ai peur d'avoir la nausée. Par contre, mon copain n'est pas vraiment comme ça, bon en soirée il boit, il est bien pompette, un peu saoul, mais jamais au point d'aller vomir. Et quand il rentre, ou même qu'on est en soirée ensemble et qu'il boit bien, bah moi j'ai du mal, j'ai toujours envie de le rejeter. Déjà à cause de l'odeur qui me fait pas du tout tripper. Puis parce que son comportement est un peu désinhibé. Tout ça ça me met mal à l'aise. Mais c'est pas un problème dans notre couple. Mon copain sait pour ma mère et que je suis émétophobe (même s'il comprend pas totalement) et il me reproche rien, il me force pas ou quoi. Et puis dans ce climat de confiance, tu vois, grâce à lui j'arrive à boire un peu et apprécier ça.
Bref, tout ça pour dire que c'est pas un problème en soi, y'a plein de gens qui boivent pas ou qui aiment pas que les gens rentrent bourrés. Il y a un problème que si vraiment toi ça te dérange, si t'as un rapport compliqué à l'alcool et que t'aimerais changer ça. Mais sinon c'est pas un problème. Et si ton mec te fais des reproches par rapport à ça, bah il est pas cool du tout...

 

[Vic Beretton]

On a les clés de l'appart le 25 ! J'ai trop hâte !

 

[Furya]

Merci @Lullabye !!
Pas de smiley sur le portable mais je passe une soirée au top ! (on la sent l'ironie?)
Se faire plus ou moins engueuler alors que je veux juste l'aider, ça c'est fait !
Bref...j'y retourne ! (entre ça et mon travail, je serais canonisée à ma mort tellement je suis une sainte ! Oui je m'envoie des fleurs ! Ah il vaut mieux en rire!!)

 

[LilyOnMarch]

@Pomegranate Désolée pour toi Il est trop énervé sur le coup, peut-être qu'il arrivera à prendre un peu de recul et se rendre compte que tu n'as pas mérité ses reproches ? Je sais que quand mon ex était à cran par rapport à quelque chose le renvoyant à ses défauts/échecs/un truc dont il savait pertinemment qu'il avait tort ou avait mal fait, ça me retombait dessus si j'essayais quand même de l'aider. Dans ces cas là il valait mieux que je le laisse tranquille pour qu'il se calme tout seul. Mais chaque personne fonctionne différemment après tout.

 

[Furya]

@LilyOnMarch il est surtout à bout ! Je sais qu'il ne veut pas m'engueuler ou me faire des reproches mais bon ... j'essaie surtout de ne pas le prendre personnellement ! (et de me dire que je ne suis pas responsable, parce que c'est vrai)
J’espère que la situation va vite s'arranger ! (parce que non, il ne veut pas penser à une autre ville il n'y a plus qu'à espérer alors ! )

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@schizophrenia courage

 

[LilyOnMarch]

@Pomegranate Je comprends qu'il soit à bout, et peut-être pas en mesure de recevoir favorablement tes conseils ou suggestions. Cela dit au moins cette idée là a été évoquée, il n'est pas impossible qu'il finisse par changer d'avis et regarder ailleurs un peu malgré tout, sans pour autant forcément postuler, mais au moins aviser. Et puis bien sûr s'il pouvait trouver à Lyon ce serait top, je croise les doigts, tout n'est pas perdu ! Courage à vous deux !

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[Furya]

@LilyOnMarch merci j’espère que ça va vite s'arranger parce que pfffiou c'est dur, genre vraiment. Les crises de larmes dès le matin, j'ai connu mieux comme façon de commencer ma journée !

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[Pochemuchka-Lilou]

@tallahassee :
Ben je pense qu'il y a plusieurs choses à dire sur le sujet .

Avec le développement de la psychologie, on a pu repérer, classifier, identifier, nommer et diagnostiquer certains ensembles de comportements, comme étant "anormaux", ou du moins relevant de dysfonctionnements. C'est le cas pour les pervers narcissiques (je vais écrire PN désormais c'est plus court ) : ils ont des problèmes dans la construction de leur identité, dans leur rapport aux autres, etc. C'est plus compliqué que "quelqu'un de manipulateur qui aime faire souffrir" pour te citer ; le mode opératoire notamment est beaucoup plus précis. Quand tu lis des articles sérieux sur la question, tu peux un peu mieux voir ce que c'est, et ça peut clairement pas être réduit à un gros connard je pense.
Et tout ça ne s'est développé que récemment. Donc forcément, avant, comme ni la notion psychologique ni le mot n'existaient, on ne pouvait pas qualifier quelqu'un de PN : à défaut, on qualifiait les individus toxiques de gros connards . Du coup, on n'est pas forcément passé de "gros connard" à PN, mais c'est sûr que la "découverte" de la notion a fait que tout d'un coup, les diagnostics ont un peu fleuri et ça peut paraître un peu brutal.
Il faut dire que la psychologie, pour plusieurs raisons, est un domaine d'études que beaucoup de gens s'approprient, souvent à tort et à travers ; il y a eu, notamment fin XXème siècle, une grande tentation de s'improviser psychologue. Du coup, même s'il existe effectivement des PN, il se peut que certaines personnes aient usé et abusé de la notion. En ce cas, on se retrouve pile dans le cas que tu décris, à savoir légitimer sa souffrance, rationaliser le tout au moyen d'une "science" (je mets des guillemets parce que science est un mot que je n'utilise pas pour parler de la psychologie et d'autres disciplines, pas par mépris hein ). Là, on se retrouve vraiment avec des PN partout quoi.

Et dans le cas d'une relation individuelle où l'affect joue, c'est délicat, parce que le diagnostic d'une perversion narcissique doit reposer sur un examen clinique (dans le sens : analyse des symptômes), ce qui n'est pas vraiment le cas des personnes qui qualifient leur ex de PN. Elles sont comme tu dis subjectives, et ne sont à priori pas psychologues.
...Et en même temps, c'est compliqué, parce que le PN ne choisit qu'une victime à la fois, ne s'acharne généralement que sur son/sa conjoint-e. Du coup, qui d'autre que ce-tte conjoint-e pour témoigner, repérer les comportements de l'individu en question ?

C'est hyper épineux en somme.