@Griffith
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Statistiquement les femmes portent davantage la charge mentale et ça recouvre ce qui touche à la gestion des enfants. Je ne comprends pas en quoi c'est misogyne que de le constater, alors que c'est une réalité statistique : "En 2013, près des trois‑quarts des soins aux enfants, de leur suivi scolaire ou du trajet d’accompagnement sont ainsi réalisés par les mères." (source : INSEE)Oui nan mais comment les personnes qui disent cette phrase ne captent même pas que ce sont ELLES qui sont misogynes ; car ça induit que ce sont automatiquement les mères qui s'occupent des enfants. Les gens sont tellement aveugles parfois...
Statistiquement les femmes portent davantage la charge mentale et ça recouvre ce qui touche à la gestion des enfants. Je ne comprends pas en quoi c'est misogyne que de le constater, alors que c'est une réalité statistique : "En 2013, près des trois‑quarts des soins aux enfants, de leur suivi scolaire ou du trajet d’accompagnement sont ainsi réalisés par les mères." (source : INSEE)
Et 76% des enfants sont gardés par leur mère suite à une séparation (INSEE également).
Sur la place des enfants dans l'espace public je vois mal comment on peut traiter ce sujet sans restreindre la liberté des mères, qui n'ont parfois pas le choix. Surtout que faire garder un enfant c'est cher, ça creuse d'autant plus la fracture avec celles qui ont des difficultés à les faire garder. On réalise que les femmes plus modestes font plus d'enfants, pour des raisons sociologiques. Au-delà du discours "ton choix, tes problèmes", je pense qu'il faut aussi s'intéresser à cette réalité-là.
J'admets que personnellement si je n'ai pas d'enfants et que je suis du côté calme de la force, hypersensible avec une trèès faible tolérance au bruit (typiquement j'ai vraiment du mal avec le bruit des enfants dans mon voisinage, je suis prête à payer plus cher pour avoir le calme) et que je râle dans ma tête, je me vois pas du tout blâmer les mères parce que j'ai l'impression que le problème se situe ailleurs (développer des structures de gardes d'enfants, accompagner financièrement les mères en difficulté pour trouver des modes de garde, faire partager la responsabilité aux pères dans la garde d'enfants etc.)
Je ne comprends pas ta remarque, car c'est précisément la conclusion de mon post.la VRAIE question : quand est-ce que les pères vont se décider à bouger leur cul ?