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! Moi aussi j'ai eu une adolescence sage, juste un ou deux début de micro-crises de rebellion qui ont vite été réglées par mes parents (sans coups évidemment, ni même punition, juste une très franche discussion). Ma vie entre mes 13 et 18 ans et demie c'était le collège puis le lycée, les devoirs, les loisirs, les sorties, avec les copines (genre ciné, balade en ville, glace, Orangina et shopping), le cinéma et les films, les repas en famille et c'est tout. Pourtant ma famille était plutôt disfonctionnelle, même si très aisée (couple "parental' très compliqué : mère et son copain complètement taré), mais ma mère a toujours donné l'absolue pririté à ses enfants et à notre éducation. Mon frère a un peu plus fait de c***ies, mais ça n'a jamais été très loin non plus, et moi, à part décider de partir seule en voyage très loin dès que j'ai pu me le permettre et à un moment de ma vie de "sortir" (comprendre faire des choses sexuelles) avec pas mal de mecs, je pense n'avoir jamais voulu manifester une très grande opposition par rapport à l'éducation reçue (et même la période où j'ai enchaîné les rencontres sexuelles, ça n'a jamais été dans l'extrême (genre unsafe sex ou des mecs paumés / nuisibles / dangereux).
) ne dégradait rien mais est-ce qu'on a pas soulé des gens, je sais pas. Aujourd'hui, quand des enfants me soulent dans l'espace public (et c'est rare), je le montre pas donc dur de dire avec certitude qu'on soulait pas) mais bon, je pense que si on avait vraiment soulé, on nous aurait dit quelque chose donc au pire on a dû agacer pendant 15mn.
). Sinon, j'aimais jouer avec mes barbies, lire et lire, alors que mon frère lui, aimait jouer dans le jardin avec ses copains et y faire les 400 coups / toutes les bêtises possibles et imaginables. Pourtant j'ai vécu une "véritable" enfance, hein, autant que mon frère. Et ado, mon grand kiff le samedi soir, quand ma mère était sortie c'était de regarder le Top 50 puis des films ou des séries à la TV en mangeant des chips, de la pizza (ou tout autre truc que mon frère avait préparé) avec du jus d'orange pendant que mon frère faisait je ne sais quoi dans sa chambre avec sa copine (j'en avais 14 lui 18, donc j'imagine qu'il y avait du
impliqué). Ca semble sage et ennuyeux, mais moi ça m'allait parfaitement : je serais jamais sortie faire des trucs extrêmes avec des gens un peu chelous (ou même pas) car j'étais bien trop peureuse pour ça. Après quand je pense à des personnalités comme Béatrice Dalle qui apparemment à 13 ans était déjà très indépendante et a quitté ses parents à 15 pour faire sa vie (un peu comme V. Despentes je crois), ça me scie toujours. Mais après chacun sa personnalité, son caractère : être un enfant / ado très turbulent ne signifie pas forcément vivre sa meilleure vie, et ce n'est pas forcément parce que tu es qqun de sage / raisonnable et que tu as été un enfant sage, que tu es un adulte morne, sans vie, triste transparent (demandez donc à mes collègues / amis si je suis tout ça
) ennuyeux, avec une vie ennuyeuse à mourir !
), sauf que souvent les gens ne s'en rendent pas vraiment compte... L'amie dont j'ai parlé plus haut m'a avoué qu'au moment où sa fille était en crise grave et profonde, elle a un moment regretté de l'avoir eue. Elle a tenu et au final elle aime cette fille maintenant adulte bon mais vraiment cela a été tellement dur qu'elle dit qu'il faut bien réfléchir avant de faire des enfants, parce que vraiment le basculement vers la haine de son propre enfant et la tentation de lâcher l'affaire au prix peut-être de conséquences dramatiques pour tout le monde pour se faciliter la vie ont été tout proches pour elle...



Je n'étais ni l'un ni l'autre en vrai, juste moi-même quoi.