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@Lyt'chiie
Tu peux aussi essayer les bonbons à la menthe, style "Menthise" de Lutti, "Start-Mint" de Haribo ou "Menthe Claire" de La pie qui chante. C'est emballé comme de vrais bonbons sauf qu'au goût, ça ressemble davantage à des pastilles pour l'haleine .
Après, tant mieux, elles ont le droit, je ne dis pas. Et c'est mon problème à moi si ça me fait une réaction épidermique. Mais c'était juste pour dire que je me suis aperçue que ça me blase autant que les parents. Et que tout comme les parents, les conversations sont souvent étranges, chacun veut absolument déverser au plus vite les infos qui le concerne et l'autre n'écoute pas vraiment, il fait mine, car hâte que la personne se taise, pour déverser à son tour, au plus vite, les infos concernant son animal.
Ce que je constate aussi, c'est que les hommes de la forma ne sont pas ainsi. Ils ne parlent quasi pas de leurs animaux, eux. Et je pense que là se trouve la raison de pourquoi ça me trigger autant, que ce soit précisément les femmes qui se passionnent pour ces sujets de "mon bébé" "mon animal". L'éducation genrée.. et le fait qu'elles agissent selon cette éducation, en suivant ses codes, ses clichés, qu'elles sont en quelque sorte victimes de ça. Pendant que les hommes ne s'attardent pas sur des détails comme ça, et s'appliquent à parler de choses plus pragmatiques, donc ont + de temps de cerveau dispo pour accomplir ""des grandes choses"". Je ne sais pas si c'est super clair.
Et ça me rend triste qu'on ne puisse pas juste ne pas vivre sous ce régime de parentalité, que si CF, on est forcément une "maman chat" une "maman chien " une maman -animal". Ca me trigger aussi à mort, ça. Ca me dégoûte même. Parce que idem, c'est assez rare que je rencontre un "papa chat" par ex (remarquez ça existe, mais pas autant que les femmes).
Et ça a fini par me dégoûter d'avoir un cheval. C'était mon rêve de gosse, mais je ne veux pas devenir comme ça, pas devenir la fille qui partage trouze mille photos de son animal, en parle à longueur de journée, le materne. Ou quand bien même je m'affranchirais de ces codes, pas envie qu'on me colle mon compagnon animal comme un substitut de bébé, du genre "oh oui elle a pas de bébé, mais regardez, elle a pris cet animal, c'est un peu comme un bébé pour elle, hahaha elle n'échappe pas à sa condition de fâme et de mère" (on me l'a déjà sorti pour mon oiseau que j'ai depuis l'adolescence. , alors que je fais attention de ne quasi jamais parler de lui, sauf si on me le demande et encore, je reste vague).
Autre chose qui me fatigue, c'est les injonctions à aimer son corps post partum / ou une fois qu'on est mères, injonctions martelées par des bloggueuses insta correspondant aux standards de beauté qui ont souvent un gros budget, un corps pas trop abîmé (au plus quelques petites vergetures), ont une superbe ligne et qui disent que tous les corps sont beaux, que faut laisser le temps au corps de se remettre, que c'est normal qu'on ne perde pas vite (alors qu'ielles ont retrouvé la ligne en deux temps trois mouvements). Je trouve vraiment que ce ne sont pas les mieux placées pour passer ce genre de message. Je les trouve hyper hypocrites en fait, sans doute le sont-elles par mégarde. Mais ça me met mal à l'aise... Perso avec mon petit 38, je me garderais bien de sortir des phrases body positive en posant en maillot.. Et ça renvoie le fait aussi que c'est limite interdit de trouver moche sa nouvelle poitrine, son nouveau ventre, que le dire c'est un crime de lèse majesté. Alors que dans les faits, je rencontre beaucoup de mères qui détestent leur nouveau corps et où ces injonctions de body positive ne les aide pas du tout. Où ça leur fait du bien de justement râler dessus, détester leur post partum et qu'on les autorise à verbaliser que parfois, leur bébé, elles en ont juste marre / le trouve chiant, moche et useless. (là où les hommes ont plus facile à s'autoriser dire ça par ex).
@Khyra mais du coup au lieu de trouver des solutions pour des répartitions plus justes du travail parental il faut interdir aux gens (non pardon, aux femmes) qui veulent avoir des gosses d’en faire parce-que sinon faudra pas venir chialer ? Je trouve que c’est prendre le problème du mauvais côté.
@Khyra Il y a aussi des inégalités de salaire entre les hommes et les femmes sans enfant Ce n'est pas "juste" à cause de la maternité et de la perte de disponibilité des femmes, il y a aussi une question de discrimination pure. Et puis, si les pères faisaient leur part au lieu de ne rien branler, peut-être que les femmes pourraient s'investir plus dans leur travail, si tel est le problème...
Ceci étant, des fois je peux comprendre les entreprises qui pètent un câble quand elles ont des dizaines de salariées qui partent en congé maternité. Franchement, si j'étais cheffe d'entreprise, ça me ferait chier de savoir que mes salariées entre 25 et 35 ans (grosso merdo) peuvent se barrer à tout moment, et que ça pourrait se reproduire plusieurs fois si elles ont plusieurs gosses. On en revient à un problème qui nous intéresse : trop de gens font des enfants
Il n'en reste pas moins que le problème est beaucoup plus large : monde du travail non adapté à la vie des individus, stéréotypes sexistes, inégalités domestiques, etc. Et d'ailleurs si le père avait droit à un congé plus long (voire même égal à celui de la mère), ça permettrait d'enlever cette charge et ce "soupçon de maternité" des seules femmes.
@Khyra Selon l’Insee (excuse moi je n’arrive pas à te link la source via mon tel et le ferais sur mon ordi si tu le souhaites) l’écart est de 7% pour les salarié.es sans gosse et se creuse effectivement davantage après la naissance.
Je pense que l’idée n’est pas de se plaindre de gagner moins en travaillant moins mais de décortiquer pourquoi on en arrive là. Ça n’est pas dire « ah les femmes sont bonnes à rien payons les moins » c’est surtout défaire ce qui désavantage les femmes. Oui, de façon très simple c’est la maternité, mais ce n’est pas en effaçant les mères que les choses bougeront (pour elles ou pour les autres) & en soi ce n’est pas ça la problème dans ce cas précis. Je ne suis pas convaincue qu’avec toute l’éducation et la déconstruction du monde les gens arrêteront d’avoir des enfants. La maternité ne doit pas pénaliser les mères. Les rôles doivent se partager entre les parents, après peu importe la façon dont ils se partagent cette responsabilité mais cessons de penser que c’est nécessairement à la mère de sacrifier sa carrière et son patrimoine lorsque la répartition pourrait être bien plus égalitaire.
Tiens je tombe sur ca au passage, et je pense que c'est sous-estimé par rapport à ce jour du fait de la crise sanitaire entre autres.
A ma connaissance les inégalités de salaires sont calculées pour prendre en considération la totalité des biais qui amènent les femmes à des postes plus précaires, à mi temps, avec moins de responsabilités/qualifications requises etc.
Le plafond de verre, les charges mentales, la parentalité déséquilibrée voire la monoparentalité et tout ce qui s'ensuit car dans les faits beaucoup de femmes subissent leur situation même celle d'être à mi-temps parce qu'elles sont seules et que les modes de garde leur coûteraient plus que ce qu'elles gagnent en une journée de travail. Ou parce que monsieur veut mettre priorité à sa carrière et qu'elles sont obligées de se sacrifier pour les enfants etc.
Ca fait partie des inégalités structurelles de la société et du couple qui creusent les inégalités de salaire. Et les inégalités à postes et compétences égales existent réellement.
Je n'ai pas lu l'article dont vous parlez mais je pense qu'il est important de ne pas oublier ça et de ne pas se diviser car exclure les mères et femmes précaires c'est plus du féminisme ni de la sororité à mon sens. (Je n'accuse ou ne vise personne je dis ça a la volée)
Ca me fait penser à la directrice de l'endroit où je travaille qui revient d'un peu plus d'un an de congé parental et qui nous racontait qu'elle avait du s'arrêter plus tôt que prévu car en mars 2020 elle s'est retrouvée enceinte, à devoir faire tourner une structure de 150 personnes dont l'activité devait continuer malgré la crise sanitaire tout en s'occupant de ses deux enfants à la maison parce que pas d'école. Du coup elle était un peu fatiguée. J'ai pas osé lui demander ce que fichait son mari entre temps ...