Merci pour vos réponses.
Mes parents ont beaucoup de difficultés psys aussi, au point que je me suis souvent dit que ma mère n'aurait pas dû être mère. Quand je fais le compte j'ai quand même passé plus de temps dans ma vie à être malheureuse/en difficulté qu'épanouie. Mais en même temps, je me dis que je ne suis pour autant pas mécontente de mon chemin, d'être là aujourd'hui, malgré toutes les galères que je peux imputer à mes parents. Donc sur le fait de "transmettre des problèmes à ses enfants", je suis partagée. (Je ne sais même plus si quelqu'un en a parlé ici mais on va dire que je débats avec moi-même).
Je vous rejoins tellement par contre sur le temps à consacrer à un bébé, la charge sur le sommeil et le quotidien de manière générale. J'imagine que peu de personnes s'en sentent capables mais moi encore moins. L'année dernière j'ai eu une déception sentimentale minime et j'ai complétement vrillé, je me suis retrouvée en arrêt et à suffoquer d'angoisse pendant des jours. Comment m'occuper de quelqu'un d'autre à ces moments-là ? Et s'il m'arrivait mille fois pire, la mort d'un proche, la séparation avec le père ? Il n'aura pas de fonction auto-lavage ou auto-nourrissage quand je serais au fond du trou sans pouvoir me lever...
Ce qui m'embête c'est que je sais que les dimensions peur de regretter et regard des autres pèsera dans mes choix. Je vous admire vachement d'être si décidées et si fermes !
Mes parents ont beaucoup de difficultés psys aussi, au point que je me suis souvent dit que ma mère n'aurait pas dû être mère. Quand je fais le compte j'ai quand même passé plus de temps dans ma vie à être malheureuse/en difficulté qu'épanouie. Mais en même temps, je me dis que je ne suis pour autant pas mécontente de mon chemin, d'être là aujourd'hui, malgré toutes les galères que je peux imputer à mes parents. Donc sur le fait de "transmettre des problèmes à ses enfants", je suis partagée. (Je ne sais même plus si quelqu'un en a parlé ici mais on va dire que je débats avec moi-même).
Je vous rejoins tellement par contre sur le temps à consacrer à un bébé, la charge sur le sommeil et le quotidien de manière générale. J'imagine que peu de personnes s'en sentent capables mais moi encore moins. L'année dernière j'ai eu une déception sentimentale minime et j'ai complétement vrillé, je me suis retrouvée en arrêt et à suffoquer d'angoisse pendant des jours. Comment m'occuper de quelqu'un d'autre à ces moments-là ? Et s'il m'arrivait mille fois pire, la mort d'un proche, la séparation avec le père ? Il n'aura pas de fonction auto-lavage ou auto-nourrissage quand je serais au fond du trou sans pouvoir me lever...
Ce qui m'embête c'est que je sais que les dimensions peur de regretter et regard des autres pèsera dans mes choix. Je vous admire vachement d'être si décidées et si fermes !