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Ben moi j'ai passé 2h le matin et 2 h l'aprem hier dans mon canapé à faire des petits jeux de logique assez durs en écoutant de la musique et j'ai surkiffé.
Le genre d'après-midi que tu ne peux pas avoir avec un enfant.
Je pense que le problème fondamental n'est pas tant "faut il rémunérer le travail domestique" que de rétablir de l'égalité dans la charge que représentent un foyer et des enfants.
Dans une majorité de cas (et je ne parle que de ceux la), les enfants sont souhaités et conçus à 2 au moins. Il n'y a donc aucune raison que les 2 ne s'investissent pas à la même mesure.
Si on avait une égalité de chances, de postes et de salaires entre les hommes et les femmes, les écarts se réduiraient aussi à la maison et on pourrait envisager que des femmes travaillent pour des salaires suffisant pour un foyer et non pas compter seulement sur les belles carrières des messieurs.
En vérité, ça n'est pas à la société de rémunérer les choix perso et je ne suis pas favorable à une politique nataliste car on est déjà trop sur terre et c'est toujours aux femmes que reviennent ces charges mentales et de travail. Mais si l'égalité des charges ne peut pas être atteintes alors les travailleurs devraient rémunérer les "au foyer" sous leur toit qu'importe leur genre. Monsieur rémunère madame, madame rémunère monsieur ou pareil dans les couple homosexuels et dans les trouples. Ca participerait aussi d'une marque de respect et de reconnaissance dont tout humain a besoin.
@Whynaute Ce que tu raconte, me donne envie de balancer un truc qui me ferait passer pour "Mauvaise féministe qui sacrifie les enfants et invisibilise les saintes mères".
Non plus sérieusement, je ne comprend pas comment on peut s'infliger un truc pareil.
Besoin de lâcher ce que j'ai sur le coeur : afin de remonter la pente suite à mon burn-out/dépression/syndrome anxieux sévère (oui si on cumule pas, c'est pas drôle) j'ai entamé il y a plusieurs mois une thérapie EMDR afin de gérer un peu mieux mes traumas d'enfance. Alors ça a plutôt bien marché, même si ça a été douloureux, mais quelque chose m'a profondément déplu : la psychologue qui me faisait les séances a plusieurs remis en question mon non désir d'enfant "vous verrez, après ça vous ne serez plus entravée par vos traumas d'enfance. Et vous ne vous direz plus que vous ne voulez pas d'enfant." ou encore "mais ce non désir, n'est il pas lié à vos traumas ? Alors c'est pas que vous n'en voulez pas". Ah et cerise sur le gâteau "si vous ne voulez pas être en couple c'est uniquement à cause de vos traumas. Vous verrez vous allez vous trouver quelqu'un".
Euuuuuh... c'est moi ou c'est assez mal venu comme remarques ? Bon à côté de ça la thérapie a plutôt bien marché, mais bon je me suis sentie jugée bien fort. Comme si je ne pouvais m'épanouir qu'à travers le couple et la procréation. Un peu envie de m'arracher les ovaires rien qu'en y repensant
@Moony Moomin en effet c'est mal venu c'est "couple et enfant centré" mais malheureusement je pense que c'est "commun". Les professionnels de santé sont avant tout des êtres humains et n'échappent pas à la société et aux pressions et diktats etc.
En revanche, l'éthique et la déontologie voudraient que lea psychologue t'accueille avec une écoute neutre et bienveillante. Et s'il est important de questionner l'impact de tes traumas sur ta vie en général tant la question des enfants, du couple que de la vie pro ou de l'achat d'un bien, que sais je encore... ça doit rester des questionnements et explorations dans le cadre de la thérapie et non des affirmations et des vérités générales.
Peut-être que libérée de tes traumas tu auras de nouvelles envies et capacités mais peut-être pas et ces thématiques là ne sont pas plus sujette à changement que d'autres concernant tes choix de vie.
Contente que ça ait fonctionné, disons qu'en thérapie EMDR l'outil majeur n'est pas la parole donc "ca n'empêche pas le travail thérapeutique" mais dans le cas contraire ca aurait été difficile de te sentir comprise et soutenue... et donc difficile de poursuivre avec cette personne !
@Moony Moomin C'est TRES malvenu, ces remarques! Ta psy n'est pas censée tirer des conclusions sur ce que tu ne dis pas! Tu suis une thérapie pour te sentir mieux dans ta vie, pas pour changer d'avis sur la parentalité.
Bien sûr que tu peux changer d'avis. Mais cela doit relever de ton propre cheminement, pas de ce qu'ELLE en pense.
Je suis moi aussi en thérapie mi-EMDR, mi-discussion. Mon psy ne m'a jamais fait de remarques là-dessus. J'ai même le droit d'être en désaccord avec lui.
Ce qu'il fait, en revanche, c'est poser des questions pour vérifier.
Ta psy a des idées reçues sur le bien-être (le couple, la parentalité) et essaie de te les imposer comme l'aboutissement de sa thérapie.
Or, tu ne viens pas dans cet état d'esprit en te disant "je vais me mettre en couple et fonder une famille".
En t'affirmant que ce sont tes buts alors que tu ne l'envisages pas, elle ne respecte pas la personne que tu es au moment de la consultation. Pour moi, ce n'est pas anodin du tout.
Tu as le droit de lui faire remarquer que ces remarques sont déplacées et ne t'aident pas à avoir confiance en elle. Ce sont des phrases ras les pâquerettes qu'on reçoit de ses parents ou de ses proches, pas de son/sa thérapeute, il/elle est censé.e valoir un peu mieux que ça
@Moony Moomin Je ne vais rien ajouter à ce qui a déjà été très bien dit, les propos de ta psy me choquent moi aussi et en ce qui me concerne ça aurait clairement rompu la confiance entre elle et moi si j'avais été à ta place.
@Pipistrelle. Mais du coup elle était psy ou sexologue ? J'ai pas compris vu que tu parles de sexologue dans ton SPOILER et de psy dans ta phrase d'introduction.
Déjà la base de la base de la thérapie de couple c'est de ne jamais prendre parti entre les 2 membres donc c'est mal barré si elle prend position pour l'enfantement compte tenu de votre différend. Et vla les interprétations sauvages avec ce dessin de l'utérus !
Le problème c'est que la sexologie n'est pas une profession réglementée et donc avec une formation "controlée" donc il y a des formations de qualité heureusement et des praticiens sérieux et des formations minables en 20h sur internet... donnant des résultats plus qu'aléatoires !
Puis il y a aussi les contextes culturels des pays et régions. J'ai découvert récemment qu'à St Pierre et Miquelon, la France donc, la religion est mêlée aux soins médicaux (ce qui est illégal donx) et que ça occasionne de nombreuses dérives y compris en chirurgie/gynécologie etc. C'est effrayant quand on pense que c'est la France.
Pour précision le titre de psychothérapeute est réglementé depuis plusieurs années, justement suite à des abus. Seuls les psychologues cliniciens et les médecins peuvent en faire usage désormais. En revanche les titres de psycho praticiens et autres thérapeutes ne le sont pas. Les psycho praticiens sont des gens qui ont été recalés du titres de psychothérapeute suite à la réglementation ou des personnes qui ont eu recours a des formations non réglementées et non contrôlées sur internet ou en écoles privées.
C'est vraiment spécial ce que vous avez vécu comme expérience... peut-être un fond de religion en effet !...
Et dire que j'ai abandonné psycho puis médiation familiale notamment parce que je savais que j'arrivais pas à être neutre et "poussait" les gens à comprendre que faire des gosses, c'est pas bien.... Quand je lis ce qui précède...
M'enfin... Quelque part, tant mieux, je m'épanouis bien plus dans mon taf de secrétaire (sauf quand j'envoie les gens en palliatif )
@poulaga oh mon dieu merci!
J'avais fait cette réflexion à un mec rencontré à Dublin, qui s'étonnait que les crèches recrutaient plein de gens sans aucune qualification. Et je lui ai dit bah ouais mais bon, on a besoin de qualifications pour s'occuper d'eux en tant que parents après la crèche? Je crois pas non Et en effet, quand on y pense, ça peut poser question...