@Noctali : Dans ce débat particulier, la réticence que j'ai personnellement à l'inclusion des personnes aces/aros, c'est que les personnes regroupées sous le cycle LGBT+ le sont (l'étaient ?) selon moi parce qu'elles avaient en commun de ne pas s'inscrire dans la cis-hétéronormativité. Or, il me semble que les discriminations et la marginalisation que subissent les personnes asexuelles en tant qu'elles sont asexuelles, ne sont pas liée à cette dynamique. Pour le dire plus clairement, on pourrait en finir avec la notion cissexiste du genre, en accepter toutes les manifestations possibles et pouvoir être attirée par les personnes de n'importe quel genre sans jugement que, selon moi, les personnes asexuelles pourraient toujours être discriminées et/ou marginalisées.
L'idée que les personnes adultes doivent ressentir du désir sexuel s'appuie sur des mécanismes différents j'ai l'impression. Le sexisme pose une présomption d'intensité du désir genrée ("les hommes ont toujours envie"
), mais l'idée qu'un humain adulte sain ressent un désir sexuel concerne aussi bien les hommes que les femmes. Renverser cette présomption, à mon avis, c'est simplement un autre combat. Et s'agissant des personnes qui en dehors du fait d'être ace/ou aro sont hétéroromantique/ou hétérosexuelles, je ne vois pas quel rapport elles établissent entre ce qu'elles vivent et nos luttes et discriminations (?) Edit : Si ce n'est d'être marginalisées mais c'est ce qui arrive à une multitude de groupes et je ne suis pas pour que "LGBT+" devienne synonyme de "marginal.e", "différent.e" ou "discriminé.e".
L'idée que les personnes adultes doivent ressentir du désir sexuel s'appuie sur des mécanismes différents j'ai l'impression. Le sexisme pose une présomption d'intensité du désir genrée ("les hommes ont toujours envie"
