Totalement. D'une part, de nombreux chercheurs ont montré que l'idée de bonheur est moderne (elle commence à apparaître au 18eme). Quand on doit lutter contre la moindre maladie, travailler dans des conditions d'une pénibilité extrême... Être heureux est bien secondaire. Même pour les nobles qui ne travaillaient pas : ce qui comptait était de se faire un nom, une réputation, de maintenir le prestige de sa famille, de faire son trou (ou de le garder) à la cour, pas d'être heureux (d'où les mariages arrangés par exemple, qui spéculent sur le prestige et non pas sur les affinités)destynova;4760140 a dit :Au sujet de "prendre le temps de vivre" ou non je pense aussi (spéculation) que la notion est très récente? Je me dis qu'avant la vie des gens étaient rythmée par autre chose que les embouteillages et j'essaie de me mettre dans l'etat d'esprit de personnes dont la vie comporte moins de choix (pas péjoratif). Je ne sais pas s'ils prenaient le temps de vivre ou non mais je crois que "le stress" (pas confondre avec l'angoisse) c'est une notion plutot récente et la question ne devait pas se poser en ces termes. En psychologie non plus on ne peut peut etre pas appliquer des notions récentes a d'autres époques sans prendre en compte le fait que le contexte était completement différent, et le vie psychique des gens avec.
D'autre part, dans les classes sociales où on travaillait, le temps chômé était du temps où on ne gagnait pas sa vie, ce qui était un vrai problème. Comment cette personne peut avoir la naïveté de penser qu'il y avait des congés payés, des vacances ou quelque chose comme ça ? Sérieusement.
Merci @heste pour ton message intéressant et bienvenu c'est quand même étonnant comme le Moyen âge cristallise tous les fantasmes, à la fois les plus sombres et les plus idéalisés.