Veille permanente psychophobie

1 Décembre 2015
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Non mais à la lire on se demande si elle est psy pour aider ses patient-e-s ou pour soulager les pauvres proches qui doivent supporter ces saloperies de malades psy.
 
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Réactions : Imago

Lullabye

Ambassadrice de Ville
25 Novembre 2013
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Je ne vois pas trop ce que "c'est psychanalytique" vient faire ici. Un-e psychanalyste se doit d'être neutre et bienveillant-e et s'abstenir de jugements, donc non, ce n'est absolument pas psychanalytique ! Mon psy est (entre autres) analyste, et il ne se permettrait pas ce genre de jugements, même pas en pensée ! Il est tout ce qu'il y a de plus bienveillant et même empathique.

Disons que j'ai tendance à penser que la psychanalyse peut être psychophobe, selon les théories, selon comment elle est utilisée. De même que les théories de Freud sont misogynes. Enfin ce que je veux dire c'est que là, elle utilise de la psychanalyse et d'une façon telle que c'est psychophobe.
Mais la psychanalyse c'est un outil dangereux si mis dans de mauvaises mains. Elle peut être très mal utilisée et être nocive pour le patient. Il y avait un débat par rapport à ça sur l'autisme, je me rappelle plus quoi exactement :hesite:. Mais il y avait un camp de psy* qui utilisaient la psychanalyse qui avaient une sorte d'idée sur la façon de guérir l'autisme qui était ultra psychophobe. Du genre qu'il fallait forcer l'enfant parce que ceci, cela. Comme certaines théories psychanalytique sur l'anorexie-boulimie qui sont à vomir en fait.

Donc la psychanalyse c'est très bien, quand c'est correctement étudié par des personnes bienveillantes. Mais il y en a qui vont la pousser à des extrêmes, ou qui vont faire un peu n'importe quoi avec.
 
1 Décembre 2015
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@Freyja- Hormis les soucis pour avoir accès un bon psy*, c'est pas la même chose un psychiatre et un psychologue, il n'y a pas que la question des remboursements. Donc je ne sais pas de quoi tu souffres (ou que tu penses souffrir), mais c'est possible qu'un psychiatre te soit assez peu utile, enfin du moins qu'un psychologue te soit plus utile et inversement. Souvent en vérité, il faut conjuguer les deux. Parce que beaucoup de psychiatre ne font pas de psychothérapies (que ce soit thérapie analytique, entretien par la parole, ou encore systémiques, comportementales). Ils sont très peu formés à ça je crois. Eux ils sont surtout former à la psychopathologie (donc définir les différentes pathologies, leurs symptômes, poser un diagnostique), et aux molécules qui peuvent agir sur les-dites pathologies. Leur thérapie première (et souvent unique), ça reste la thérapie médicamenteuse. Et souvent ça ne fait pas tout, c'est un bon début, ça aide, mais disons que ça aide pour permettre un autre suivi psychothérapeutique.
Comme je disais plus haut je crois, il y a aussi des psychiatres formés aux psychothérapies. Le mien (qui est en or massif et non c'est pas que le transfert qui parle) est psychiatre, psychanalyste et a en outre deux diplômes universitaires en psychopathologie. En cabinet il ne pratique que la psychanalyse et la PIP, il ne prescrit pas de médicaments (si besoin de médocs il conseille un-e collègue). En outre il est totalement bienveillant, très empathique, limite trop sensible (un jour je l'ai vu au bord des larmes en fin de séance, au moins je sais qu'il est réellement touché par mon histoire et sensible à ce que j'ai vécu, même si ça fait quand même bizarre de voir son psy ému comme ça), il évite tout jugement, que ce soit psychophobe, classiste, sexiste ou quoi que ce soit d'autre (bon il a fait quelques gaffes un peu spécistes mais je ne lui en veux pas (trop)), et il a des idées assez à gauche (il ne m'a évidemment jamais dit pour qui il vote mais bon, un psy qui vous pousse à demander la CMU et vous propose à manger quand vous lui dites que vous mangez pas tous les jours à votre faim ne peut pas être de droite). Donc oui, les perles rares existent !

J'ai eu une chance inouïe de tomber sur lui. Je ne l'ai pas cherché dans l'annuaire (où je ne l'aurais d'ailleurs pas trouvé, je cherchais un psychanalyste, il n'est que dans la liste des psychiatres), il m'a été conseillé par une amie d'un proche, elle-même thérapeute.
 
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Réactions : Cornélie et Lullabye
1 Décembre 2015
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Disons que j'ai tendance à penser que la psychanalyse peut être psychophobe, selon les théories, selon comment elle est utilisée. De même que les théories de Freud sont misogynes. Enfin ce que je veux dire c'est que là, elle utilise de la psychanalyse et d'une façon telle que c'est psychophobe.
Mais la psychanalyse c'est un outil dangereux si mis dans de mauvaises mains. Elle peut être très mal utilisée et être nocive pour le patient. Il y avait un débat par rapport à ça sur l'autisme, je me rappelle plus quoi exactement :hesite:. Mais il y avait un camp de psy* qui utilisaient la psychanalyse qui avaient une sorte d'idée sur la façon de guérir l'autisme qui était ultra psychophobe. Du genre qu'il fallait forcer l'enfant parce que ceci, cela. Comme certaines théories psychanalytique sur l'anorexie-boulimie qui sont à vomir en fait.

Donc la psychanalyse c'est très bien, quand c'est correctement étudié par des personnes bienveillantes. Mais il y en a qui vont la pousser à des extrêmes, ou qui vont faire un peu n'importe quoi avec.
Oui enfin ça ça existe avec toutes les théories. Forcer l'enfant autiste, ça s'est fait et se fait aussi avec les thérapies comportementales (à une époque y en a même qui pratiquaient la punition des "mauvais comportements" à coups de décharges électriques). La psychophobie et la maltraitance ne sont pas des notions de corpus théoriques mais de personnes.

Quant à la supposée misogynie de Freud... personne n'a jamais aussi bien décrit une société patriarcale et ses implications jusque dans l'inconscient et son développement. Ne pas confondre théorie descriptive et théorie prescriptive ! Freud explique ce qui est dans une société patriarcale, pas ce qui doit être. À ce sujet il y a un vieux bouquin fort intéressant qui s'appelle Psychanalyse et féminisme (de Juliet Mitchell) et qui montre bien en quoi les théories de Freud sont en fait un outil en or pour le féminisme (bon je l'ai trouvé chez une bouquiniste et je doute fort qu'il soit encore édité par contre).

Par exemple le désir de pénis chez la petite fille... Il paraît évident qu'en Patriarcat, l'inconscient des petites filles enregistre assez vite que pour avoir le pouvoir et être considéré-e à sa juste valeur, il faut avoir un pénis. Alors elles rêvent d'en avoir un. Et lorsqu'elles se rendent compte qu'elles n'en auront jamais, elles se rabattent sur la seule chose qui leur permettra, dans cette société, d'être un peu considérées : avoir un enfant, sorte de pénis-pouvoir de substitution.
 
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Réactions : Forficule
1 Décembre 2015
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Dans les CMP, ils/elles sont débordé-e-s : trop de demandes, pas assez de places. Alors elles/ils font une sorte de tri grossier pour traiter les cas les plus graves.
Pareil en HP d'ailleurs : on a eu de cesse de diminuer le nombre de lits, le nombre de psys, les infirmiers/ères ne sont plus spécialisé-e-s en psy, il y a de moins en moins de moyens (hormis sous Sarko, qui a mis des moyens pour... construire des clôtures, poser des caméras et créer des chambres d'isolement, youpi...).

Alors les psys sont débordé-e-s, y a un ras-le-bol qui s'installe, les infirmiers/ères ne savent plus gérer parce que pas formé-e-s pour, et même les soignant-e-s qui veulent bien faire finissent par avoir vraiment du mal.

Et ce sont les patient-e-s qui trinquent.

Et bien sûr, il y a aussi tou-te-s ceux et celles pour qui la présence d'un pouvoir sur autrui fait ressortir les côtés pervers, et les patient-e-s trinquent encore plus...



Bon et pour compenser un peu, personnellement je ne suis tombée que sur de bons psys (deux en tout, un en hôpital et celui que je vois en libéral). Oui, je suis consciente de ma chance (en même temps, sans mon psy je serais sûrement plus de ce monde, ou un pied dans la tombe).
 
25 Juin 2014
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Aaaah! Sarko et les hôpitaux psy... Toute une histoire :rolleyes:
Niveau psy j'ai toujours eu pas mal de chance sauf avec un. Il m'a vu au fond du gouffre, au moment où mon TAG était au plus fort (2 semaines de crises d'angoisses permanente, incapable de m'alimenter...). Même pas il ne m'a donné un diagnostic :annoyed:
Je ne sais pas si selon lui c'était normal ou non de ne pas apposer de diagnostic (il est psychiatre hein), mais après coup j'ai trouvé très étrange qu'il me cache cela... Je me sentais illégitime dans ma souffrance. Je souffrais mentalement et physiquement et on ne m'a pas donné de mot sur ce que j'avais. On ne m'a pas dit que c'était un trouble mental très connu ni rien... Je n'ai appris ce que j'avais qu'un an plus tard, après plusieurs mois de dépression. Je n'arrive pas à comprendre... pourquoi il m'a caché ça? Quel était son but en me cachant ma maladie alors qu'elle était évidente?
Enfin, il faisait aussi de la psychanalyse... Pas convaincue du tout. Il mettait tout mes maux sur le compte de mes rapports avec mon père (longtemps houleux) et m'encourageait à couper les ponts avec lui. Alors que moi je voulais juste "retrouver" mon papa... Il n'est pas toxique mon père, il n'a jamais été méchant même si on avait parfois du mal.

Je m'estime heureuse car j'aurai pu tomber sur pire que lui et je ne le pense pas psychophobe. Mais je pense qu'il a retardé mes progrès :erf:
 
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Réactions : AprilMayJune
1 Décembre 2015
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Mon psy ne pose pas non plus de diagnostics (il est psychiatre et psychanalyste), et personnellement ça me va très bien. Il y a un risque avec les diagnostics, c'est celui que les gens s'enferment dedans ou se définissent à partir du diagnostic. Alors qu'une personne est toujours bien plus complexe qu'un diagnostic (et qu'en plus, un diagnostic psy ce n'est pas comme un diagnostic médical, ça varie énormément selon le moment où il est posé, qui le pose, son propre vécu et sa formation, quels sont les rapports entre le/la parient-e et le/la psy...).

Après je comprends très bien le besoin qu'on peut avoir de se voir poser un diagnostic (parce que ça déculpabilise, parce que ça aide à comprendre...). Moi même j'ai essayé une fois d'avoir l'avis de mon psy. Il m'a répondu que son travail n'était pas de donner des avis, qu'on se fichait de son avis personnel, et que son travail était d'écouter. Et son écoute est très bonne, et m'a énormément aidée, et m'aide encore. J'ai compris énormément de choses grâce à ses interprétation. Pour moi c'est ça qui compte (et aussi le lien de transfert, qui est très fort et que je vis comme un tuteur m'aidant à rester debout).

Par contre t'encourager à couper les ponts avec ton père pour le coup ce n'est pas très psychanalytique ! Il y a normalement un devoir de réserve, ce n'est pas au psy de "décider" de ce qui est bon pour toi. Mon psy m'encourage parfois à faire des choses, mais ce sont toujours des choses dont j'ai clairement évoqué le désir.
 
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Réactions : Lullabye
25 Juin 2014
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Mon ex-psy était spécial oui. C'est pas pour rien qu'une fois que j'allais un peu mieux je suis partie sans demander mon reste :cretin:
Même si je peux comprendre l'intérêt de "cacher le diagnostic" (mais est-ce vraiment déontologique?) en cas de maladie mentale, je me suis enfermée dans une mauvaise dynamique... Dès que j'ai appris le nom de ma maladie avec ma psychiatre actuelle j'ai été débarrassée d'un poids. Enfin. J'ai pu me renseigner, comprendre, essayer et commencer à faire de très gros progrès. Je ne vois pas pourquoi lui, qui m'a suivi pendant des mois, ne m'a rien dit (et a tenté de me dresser contre mon père) et m'a laissé patauger alors que ma psychiatre n'a pas attendu si longtemps pour me donner enfin un nom.
Le TAG rend tout inquiétant. Ne pas savoir ce que j'avais me semble avoir été plus angoissant qu'avoir un diagnostic. Même si un diag a son lot d'inconvénients et est couvert d'interrogation j'ai préféré savoir qu'être dans l'ignorance. Ensuite, ce n'est que mon point de vue, je comprend tout à fait que pour certaines personne cela puisse être vécu autrement :)

En tout cas j'aime bien ma nouvelle psy. Elle sait me tenir tête et réussir à percer mes défenses quand il le faut ça, c'est pas mal fortiche! C'est la première à réussir XD
 
1 Décembre 2015
71
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Oui, sauf que le diagnostic en psy n'a rien à voir avec le diagnostic en médecine somatique. T'as une grippe, tu vas voir douze médecins, en principe les douze diagnostiqueront une grippe (y en aura peut-être un-e qui se trompera, mais alors ce sera une erreur et rien d'autre). Alors que ton type qui a des hallucinations (au passage des hallucinations j'en ai aussi, et je ne suis pas schizophrène, et la plupart des schizophrènes n'en ont pas. En plus les hallucinations ne sont pas un signe de maladie mentale), un psy le diagnostiquera schizophrène, un autre le diagnostiquera paranoïaque, un troisième le diagnostiquera bipolaire, un autre lui diagnostiquera un syndrome de stress post-traumatique, selon ce qui ressortira du lien patient-psy, qui sera forcément différent d'un-e psy à l'autre, et aussi d'une période de vie du/de la patient-e à une autre. Des gens qui ont reçu des diagnostics différents selon le psy, j'en ai croisé tout le tour des forums comme de la vraie vie. Je ne sais plus quel psychiatre disait que plus on connaît un-e patient-e, plus il devient difficile de lui poser un diagnostic.

D'ailleurs on sait que par exemple, les psy hommes diagnostiquent plus facilement le TDAH aux enfants que les psys femmes. Alors que ce sont des diagnostics basés sur les grilles du DSM. Mais en psy, l'objectivité pure n'existe pas et n'existera jamais. Donc oui, un diagnostic psy est un avis.

Par exemple, si je vais voir un-e psy maintenant, avec mon état dépressif, peut-être qu'il/elle me diagnostiquera dépressive. Mais si j'arrive à lui parler du pourquoi je déprime tous les Nouvel Ans, le diagnostic sera PTSD. Si le/la psy me voit en grosse crise (ce qui n'est jamais arrivé à mon psy), boum : névrose hystérique. Mais si on met l'accent sur mes déréalisations, dépersonnalisations et hallucinations, le diagnostic de schizophrénie me guette. En me connaissant bien, le/la psy finira sans doute par me considérer comme borderline. Mais c'est passer à côté de mes rituels pour conjurer ma peur de la mort, rituels qui sont tout à fait obsessionnels... Bref, bonne chance pour me coller un diagnostic qui corresponde exactement et ne me réduise pas. Et je doute fort être la seule personne complexe de l'univers, je suis même sûre du contraire : tout le monde est complexe, et les petites cases, on peut avoir un pied dedans voire les deux, mais on n'y entrera jamais totalement.
 
Dernière édition :
25 Juin 2014
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Il est évident que poser un diagnostic psy est compliqué... Je connais une fille qui a d'abord été diagnostiqué TAG avant d'avoir le diagnostic de bipolaire (ensuite, on estime que le TAG cache un autre trouble mental dans 50 à 90% des cas) (Check explique peut-être cela).
Mais il y a des bases biologiques/neurologiques/etc à quasiment tout les troubles... Que ce soit un déficit en une hormone ou neurotransmetteur (sérotonine par exemple), un déséquilibre entre l'amygdale et le cortex pré-frontal (TAG) etc... Dans certains cas, la biologie ou la neurologie permettrait d'aider à apposer un diagnostic. Ensuite, c'est rarement fait (pas assez fiable? Trop cher? Déjà des listes d'attentes énormes?).
Idéalement, un psy se devrait d'être le plus objectif possible au moment de poser un diagnostic.
Quand j'ai rencontré ma psychiatre, nous avons passé la première séance à parler de mes symptômes ce qui a permis de poser le diagnostic et donc le traitement approprié. Ce n'est qu'après que nous avons pu parler "de tout et de rien".
Ensuite, est-ce que le diagnostic évoluera? Ma psy s'est-elle trompée?Est-ce que je fais partie de ces 50 à 90% de personnes touchées par le TAG qui cachent autre chose? L'avenir me le dira :dunno:
 

Lullabye

Ambassadrice de Ville
25 Novembre 2013
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Oui, sauf que le diagnostic en psy n'a rien à voir avec le diagnostic en médecine somatique. T'as une grippe, tu vas voir douze médecins, en principe les douze diagnostiqueront une grippe (y en aura peut-être un-e qui se trompera, mais alors ce sera une erreur et rien d'autre). Alors que ton type qui a des hallucinations (au passage des hallucinations j'en ai aussi, et je ne suis pas schizophrène, et la plupart des schizophrènes n'en ont pas. En plus les hallucinations ne sont pas un signe de maladie mentale), un psy le diagnostiquera schizophrène, un autre le diagnostiquera paranoïaque, un troisième le diagnostiquera bipolaire, un autre lui diagnostiquera un syndrome de stress post-traumatique, selon ce qui ressortira du lien patient-psy, qui sera forcément différent d'un-e psy à l'autre, et aussi d'une période de vie du/de la patient-e à une autre. Des gens qui ont reçu des diagnostics différents selon le psy, j'en ai croisé tout le tour des forums comme de la vraie vie. Je ne sais plus quel psychiatre disait que plus on connaît un-e patient-e, plus il devient difficile de lui poser un diagnostic.

D'ailleurs on sait que par exemple, les psy hommes diagnostiquent plus facilement le TDAH aux enfants que les psys femmes. Alors que ce sont des diagnostics basés sur les grilles du DSM. Mais en psy, l'objectivité pure n'existe pas et n'existera jamais. Donc oui, un diagnostic psy est un avis.

Par exemple, si je vais voir un-e psy maintenant, avec mon état dépressif, peut-être qu'il/elle me diagnostiquera dépressive. Mais si j'arrive à lui parler du pourquoi je déprime tous les Nouvel Ans, le diagnostic sera PTSD. Si le/la psy me voit en grosse crise (ce qui n'est jamais arrivé à mon psy), boum : névrose hystérique. Mais si on met l'accent sur mes déréalisations, dépersonnalisations et hallucinations, le diagnostic de schizophrénie me guette. En me connaissant bien, le/la psy finira sans doute par me considérer comme borderline. Mais c'est passer à côté de mes rituels pour conjurer ma peur de la mort, rituels qui sont tout à fait obsessionnels... Bref, bonne chance pour me coller un diagnostic qui corresponde exactement et ne me réduise pas. Et je doute fort être la seule personne complexe de l'univers, je suis même sûre du contraire : tout le monde est complexe, et les petites cases, on peut avoir un pied dedans voire les deux, mais on n'y entrera jamais totalement.

Mouais bof, tu nous sors des clichés et tu grossis les traits... C'est vachement psychophobe tout ce que tu dis là en fait (et dans le sens psychophobe contre les psy*).

Déjà, il y a pas mal d'erreurs dans ce que tu racontes, donc je sais pas si tu as fait des études dans le domaine psy ou non, mais mes cours contredisent largement ce que tu peux dire de la schizophrénie :
- En fait si, la plupart des schizophrènes ont des hallucinations. Pas tous, mais c'est le symptôme qui se retrouve dans la majorité des schizophrénies.
- Je vois pas vraiment comment un symptôme aussi fort que des hallucinations ne sont pas un signe de maladie mentale. Même si oui, on peut tous un jour y être sujet, si c'est chronique, il faut se poser des questions, ça veut dire qu'il y a un trouble quelque part (que ce soit psy ou plus simplement neurologique).

La psychopathologie n'a rien à voir avec le simple lien "psy-patient". Tu ne peux pas diagnostiquer un trouble sur la base d'un seul et unique critère, d'un seul et unique symptôme. C'est assez n'importe quoi de penser qu'un psy peut diagnostiquer une schizophrénie, qu'un autre diagnostiquera un PTSD, une bipolarité etc. etc. Il ne s'git pas du tout des mêmes critères. Je sais même pas à quel point tu te rends compte de la psychophobie de ce que t'es en train de dire :facepalm:, et à quel point tu dévalorises les psy* et la psychopathologie, qui est je le rappelle une science.

Ce qui rend difficile la pose de diagnostique, c'est 1) les co-morbidités et 2) le fait que oui, certains symptômes se recoupent dans différents troubles, et que la personne ne présente pas un tableau clair de symptômes. Un diagnostique peut prendre des mois de suivi pour être posé correctement. Il y a des troubles qui sont difficiles à percevoir, et les diagnostiques différentiels pour certains patients sont plus difficiles à faire que pour d'autres.

Donc bon, je veux dire que ton post me fout énormément en colère, tu nous balances beaucoup trop de conneries et de psychophobie.
- Si la névrose hystérique ça se contenterait de "faire une crise", ça se saurait. Et merci bien pour les personnes hystériques que ce n'est pas simplement ça. Par ailleurs maintenant on ne parle plus vraiment d'hystérie, pas dans le cadre des classifications psychopathologiques actuelles.
- Si le PTSD ce serait une "déprime qui revient une fois par an", ça se saurait aussi :facepalm:.

Et je doute fort être la seule personne complexe de l'univers, je suis même sûre du contraire : tout le monde est complexe, et les petites cases, on peut avoir un pied dedans voire les deux, mais on n'y entrera jamais totalement.
T'es pas forcément complexe, mais t'as très certainement un voir des troubles mentaux, ce qui est difficilement discutable vu les différents symptômes que tu dis présenter (notamment les symptômes de dissociation sévères).
Et en fait si, c'est pour ça que les diagnostiques existent, c'est parce qu'il y a des gens qui entre totalement dans un tableau clinique.

Donc il y a une différence entre mal poser un diagnostique parce que 1) les erreurs ça arrive ou 2) on est un gros con psychophobe, et les bêtises que tu viens de dire (qui sont par ailleurs aussi psychophobe).
 
22 Mars 2013
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@Lullabye Je suis plutôt d'accord avec toi sur le côté médical/scientifique du diagnostic psy (même si je n'ai pas fait d'études de psycho moi-même et que je ne suis pas (encore) suivie), mais ça m'interroge un peu de parler de psychophobie envers les psys ? Si j'ai bien compris de base c'est un concept qui désigne les discriminations que subissent les personnes atteintes d'un trouble psy et le fait que la société est très mal adaptée à leurs besoins spécifiques. Le mépris que peuvent subir les professionnels de la santé psy me semble ne pas relever du tout des mêmes mécanisme (et je ne pense pas qu'il s'agisse d'une oppression). Dans tous les cas le terme ne me semble pas adapté pour désigner deux choses aussi distinctes.

(ou alors je suis à côté de la plaque et tu ne l'employais pas dans ce sens là :sweatdrop: )
 

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