Merci pour ta réponse !

Justement, quand je discute avec des ami-es et que j'essaie de les aider (pas en tant que psy, bien sûr, je ne me prend pas pour ce que je ne suis pas), j'ai l'impression de me "déconnecter" de moi-même, et je me concentre entièrement sur la personne, pas sur mes problèmes. Je fais la part des choses, je suppose que c'est bien

C'est marrant, parce que je vois les choses à l'inverse de ce que tu dis

Par exemple, en tant que HQI et aspie (même si c'est pas tout à fait sûr)
j'ai pris l'habitude d'observer, de décrypter, et d'essayer de tout comprendre de "ces autres qui ne sont pas comme moi"

Du coup, je pense pouvoir comprendre les "neurotypiques" vu que j'essaie de les copier depuis que je suis marmot (adaptation tavu)

Le TPB pourrait poser problème, c'est vrai, mais je crois vraiment qu'il est stable depuis plusieurs années.
La seule chose qui me pose un réel problème en ce moment, c'est mon cher stress post-trauma que je me coltine depuis 2 ans. Mais c'est temporaire, et tant mieux !
(ouais en vrai j'ai très peur que ça ne s'arrête jamais, j'ai jamais rencontré quelqu'un qui s'en soit sortit, mais j'essaie d'être rationnelle et de me dire que ça se soigne) (Je t'en prie, dis-moi que ça se soigne)
Moi j'aimerais beaucoup parler à un-e psy qui me comprendrais, qui aurait vécu ou vivrais ce que je vis. Donc comme tu le dis, je pense que je ne suis pas la seule patiente à avoir ce besoin, ça pourrait être un atout

Mais si je travaille en équipe, ça serait compliqué de faire savoir à des patient-es que j'ai traversé ce qu'iels vivent, que j'en suis sortie,
et en même temps mentir à mes collègues...
Je suis perdue :/
Quand tu dis "moi avec mon fonctionnement de type névrotique", ça veut dire que tu es dans une situation similaire, non ? Si oui, comment tu gère ça ?

(si j'ai compris de travers, dis-le moi x) )