Veille permanente psychophobie

14 Septembre 2012
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Hello, j'ai découvert il n'y a pas longtemps que le terme de psychophobie existe et à quel point c'est une réalité concrète, je suis contente de trouver cette veille. Vice a commencé une série d'articles sur la santé mentale récemment du coup je vous le partage : http://www.vice.com/fr/read/on-vous-presente-le-guide-vice-de-la-sante-mentale-034

Je suis aussi tombée sur un bingo des pires choses qu'on puisse dire à une personne dépressive l'autre jour et je me suis rendue compte que j'ai quasi fait un carton plein en m'adressant à une proche. :mur:

Du coup je vous partage cet article que j'ai trouvé sur les petites choses à faire pour aider un-e proche qui est en dépression http://bisociations.tumblr.com/post/100825391883/5-practical-ways-to-help-someone-with-depression
ça paraît être du bon sens mais personnellement je n'avais même pas pensé à avoir ce genre d'intentions. :facepalm:
Si vous avez d'autres conseils là dessus je suis preneuse.

Et j'ai aussi une autre question mais je ne sais pas si sa place est ici, si non je la déplacerai ailleurs :
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Lullabye

Ambassadrice de Ville
25 Novembre 2013
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@Sharon Stone Disons qu'on peut pas répondre à ta question, parce que 1) C'est assez vague ce que tu nous expliques, et que 2) il n'y a pas de bonne ou de mauvaise réponse. Tout tes choix t'appartiennent, leur conséquence aussi, mais tu n'es pas responsable des autres et parfois oui, on choisit de se sacrifier pour l'autre, parfois on choisit sa propre vie, l'un n'est pas mieux que l'autre.

Je vais te donner un exemple très simple de ma propre vie. J'ai toujours eu une mère avec des tendances dépressives et alcoolique, j'ai été beaucoup parentifié par elle. J'étais son socle, son épaule. Je me suis toujours sentie responsable d'elle, jusqu'à ce que ça me pèse trop, j'ai sacrifié beaucoup de mon bien être pour elle, je m'empêchais de quitter le "nid familial" pour elle car je savais que ça signifiait qu'elle allait aller encore plus mal vu qu'elle se reposait sur moi tant émotionnellement que matériellement pour bon nombre de choses. Ca a fini par me faire péter les plombs cette situation, j'ai du voir un psy, et elle m'a aidé à comprendre que je n'étais pas responsable de ma mère, ni que c'était de ma responsabilité de la faire aller mieux, et donc que je ne devais pas continuer de me sacrifier pour elle, que partir de chez moi, c'était un droit, puisque c'est ma vie que je mène.
 
17 Septembre 2014
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Grenoble
J'avais parlé de ce type sur la VPS pour ses nombreux propos sexistes et masculinistes, mais il est clair que j'aurai du en parler ici pour ses propos psychophobes.
Alain Valterio est un psychanalyste et écrivain qui travaille en collaboration avec le journal Coopération (un hebdomadaire Suisse très populaire).

Je vous invite à signer cette pétition, dans laquelle sont recensés plusieurs de ses propos problématiques (qui sont très loin d'être les seuls). Cet homme est réellement dangereux, nous ne devons pas le laisser répandre ses idées nauséabondes et arriérées.
 

Lullabye

Ambassadrice de Ville
25 Novembre 2013
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Bonjour !
Je m'incruste sur ce topic car je souhaiterais consulter un psy. :shifty:
Sauf que : quelle est la différence entre un psychiatre et un psychologue ? Et comment bien le choisir ? :hesite:
Un psychiatre est médecin, il peut prescrire des médicaments, il est essentiellement formé au diagnostic. Un psychologue a suivi des études de psychologie, il est aussi formé au diagnostic, mais peut être moins, il est surtout formé à une ou des psychothérapies.
Donc en fait, ça dépend surtout de la maladie dont tu souffres ou dont tu penses souffrir. Les pathologies "lourdes" vont nécessairement demander un traitement pharmacologique donc un psychiatre, mais ça va aussi nécessiter une prise en charge parallèle par un psychologue. D'autres pathologies ou les "tracas du quotidien" vont plutôt nécessiter un psychologue.
Par exemple, une dépression peut difficilement se résoudre sans anti-dépresseur, mais elle ne pourra pas se résoudre qu'avec des antidépresseurs, le traitement le plus adaptée est de combiner psychologue + psychiatre. L'addiction va surtout demander un psychologue, même s'il y a le plus souvent une phase de sevrage physique à l'aide de médicaments, le coeur du sevrage va surtout se faire avec un psychologue. De la même façon les TOC vont plutôt nécessiter l'expertise d'un psychologue.

Donc si tu te sens mal, en souffrance, mais que pour autant tu fonctionnes bien dans ta vie de tous les jours (t'arrives à te lever, à te sociabiliser, à avoir un job/faire des études, vivre seule, être autonome...), c'est probablement que tu ne nécessites pas une pharmacothérapie et qu'un psychologue te sera le mieux adaptée. Par contre, si dans la vie de tous les jours, t'as un fonctionnement disons inadapté, ou altéré, peut être que consulter un psychiatre dans un premier temps sera conseillé. Mais dans tous les cas, tu peux aller en CMPP, psychologues et psychiatres fonctionnent donc ensemble, et si l'un pense qu'il vaut mieux que t'ailles voir l'autre, ils te le diront.

Après, comment bien le choisir ? Là c'est le coeur du problème, tu peux pas savoir à l'avance sauf si t'as entendu du bien d'un praticien. Par contre, pour les psychologues, comme je le disais il y a plusieurs psychothérapies, et tu peux déjà orienter ton choix en fonction de ça. Par exemple, les thérapies brèves, les TCC vont être plus adaptées à certaines pathologies que d'autres, mais peut-être que tu vas préférer parler, et suivre une thérapie analytique... Il y a une multitudes de thérapies, et si t'as déjà une idée de ce qui serait le mieux pour toi, t'orienter en fonction de ça est un premier pas.

Tu as raison de poser cette question, puisque le facteur le plus important dans la guérison d'une pathologie, ou le simple fait d'aller mieux, c'est la relation entre le patient et le thérapeute. La psychothérapie, le traitement, c'est important, mais ça vient après. Si t'as pas une bonne relation avec ton psy, ce sera plus difficile d'aller mieux.
 
17 Septembre 2010
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Hey les gens !
Ouah, ça fait longtemps que j'ai pas mis les pieds ici haha...
Voilà, j'ai un petit projet... J'ai une chaîne Youteub où je parle de tout et n'importe quoi, mais surtout de trucs marrants.
Sauf que là j'aimerais bien parler de choses plus sérieuses, en mode petit format + "vulgarisation"/conseils.
Je suis sujette à la dépression et aux crises d'angoisse, et j'aimerais que ces dernières fassent le sujet de ma première vidéo "sériosité".
Du coup je voulais savoir quelles sont pour vous les choses les plus importantes à savoir sur les crises d'angoisse, les messages que vous aimeriez faire passer, vos techniques pour reprendre le dessus quand vous êtes en crise, etc...
Si vous passez par là et que vous voulez pas répondre sur le sujet, bien sur : ma boîte à MP est ouverte :)
Merci à tous :highfive:
 
3 Avril 2014
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Toulouse
Les filles je suis tellement heureuse de vous rencontrer!!!!! :rainbow:
Vous seules pouvez imaginer à quel point je me sens soulager de voir que je ne suis pas la seule dans ce cas!!!!
J'ai envie de vous embrasser toutes et tous :cupidon:
Je suis en pleine phase d'hyper-émotivité (rédaction du mémoire + mère dépressive chronique), je peux être la plus heureuse des personnes et la seconde d'après pleurer toutes les larmes de mon corps (ah bah non il en reste toujours...)
Je souffre de la misère/du malheur des autres, celui de ma mère, celui des gens qui dorment dans la rue, celui des gens qui fuient leur pays en guerre, celui de ma voisine qui à perdu son mari et ses deux fils dans un accident de voiture, celui des enfants battus, des femmes violées... absolument tout...
Et je suis profondément triste pour toutes ces personnes, pour moi aussi, et je m'en veux d'être triste, je culpabilise tellement de ne pas pouvoir être heureuse alors que j'ai absolument tout ce qu'il faut... (il ne me manque qu'un petit ami, mais par mesure de sûreté émotive/instinct de survie pour le moment je suis seule...)
Mais qu'est ce que ça fait du bien de voir des gens comme soi!!!!:jv:
Je vous aimes tous déjà!
A la prochaine!
 
14 Septembre 2012
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Coucou, je voulais vous raconter un truc parce que je me dis que c'est l'endroit où on pourra écouter mon histoire sans juger et sans faire de remarques nulles, et les personnes à qui j'en ai parlé ne savent pas quoi me conseiller de faire à part "rien" ou "appeler les flics", et aucune des deux solutions ne va pour moi donc je suis un peu dans une impasse.

J'ai une voisine qui est folle (je sais pas si j'ai le droit d'utiliser ce mot, en tout cas pour moi c'est pas une insulte du tout c'est un constat, mais si quelqu'unE veut que je change le terme j'éditerai).
Bref, donc cette voisine crie tout le temps (parfois tous les jours pendant une semaine, parfois plus rien pendant un mois, parfois ça dure le mois entier presque tous les jours, c'est variable). Elle habite toute seule au premier étage de mon immeuble et moi je suis au quatrième mais je l'entends comme si elle était chez moi, tout le monde l'entend en fait. Elle crie des trucs sur les Américains, sur la guerre du Vietnam et sur un mec qui se la ramène avec sa "bite", ou alors sur les salopes etc. c'est plutôt fleuri. Elle répète toujours des phrases de façon ultra répétitive genre "Les Américains, ils nous font chier les Américainnsss , les Américainss !" etc.

Donc je vais raconter d'abord un truc cool et ensuite parler plus sérieusement.

L'autre jour elle était entrain de faire une "crise" et personne ne disait rien comme d'hab parce que c'est devenu la routine, pendant ce temps là mes voisins du dessus étaient entrain de baiser avec la fenêtre ouverte donc j'entendais tous les détails de l'action, et mes voisins sur le vis à vis faisaient un karaoké horrible à base de Francis Cabrel la fenêtre grande ouverte comme tous les soirs depuis 3 jours à casser les oreilles de tout le monde. Bref cacophonie dans tous les sens et ça n'avait pas l'air de gêner ceux du dessus.
J'en avais trop marre du karaoké j'avais envie de leur balancer une chaise par la fenêtre pour les faire taire, et là ma voisine folle commence à faire "éhooooo éhoooo éhooo", pendant 15 minutes. Personne ne réagit parce que tout le monde est habitué, et puis d'un coup elle fait "éhooooo fils de pute !" Et là je regarde par la fenêtre, tout le monde regarde par la fenêtre et puis elle avait la tête qui dépassait de la sienne en fait et elle essayait de les interpeller depuis 15 minutes, elle regarde les voisins du vis à vis et elle fait "- ehoo toi avec ton karaoké, c'est à toi que parle ! éhoooo !!!" Et puis là ils vont à leur fenêtre ils la regardent et elle commence à enchaîner les punchlines genre "Ehhh les Américains on est en France ici donc vous fermez vos gueules ! Compris ?! On est pas aux Etats-Unis ici !" C'était juste énorme en fait, parce qu'elle restait dans son truc habituel sur les Américains alors qu'ils sont pas du tout Américains mais elle avait trop de répartie et elle les a trop cassés si bien qu'ils ont rien dit fermé la fenêtre et arrêté leur karaoké à la con. VICTOIRE. Ensuite elle rentre dans son appart et elle se remet à crier ses trucs habituels. C'était trop mon héroïne ce soir là.
Un peu plus tard il était genre 2h du mat' je vais à la fenêtre pour fumer une clope, ma voisine folle était entrain de crier "Les Américains ils nous font chier avec leurs chats !!" et là mes voisins du karaoké ouvrent leur fenêtre, ils m'appellent genre "pssst" je les regarde et ils me font -"Eh, tu penses pas qu'on devrait faire quelque chose ?" Je leur dit -"Quoi ?" et là ils me répondent d'un air trop sérieux -"On devrait appeler la SPA non ?" :yawn: Donc là j'avais juste envie d'éclater de rire en fait. Ils voulaient appeler la SPA rapport aux chats alors qu'elle en a même pas et enfin c'est complètement WTF. Bref.

Sinon plus sérieusement, j'ai parlé avec une voisine dans la cage d'escalier l'autre jour et je lui ai demandé ce qu'elle savait sur la dame qui crie tout le temps, elle m'a répondu qu'elle habite l'immeuble depuis 5 ans et que ça dure depuis tout ce temps là :oo: mais que selon elle ya rien à faire.
J'en ai parlé avec un pote il m'a répondu
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:goth: bref on passe.
Je me suis dit que je devrai aller en parler au concierge pour voir si il la connaît et si elle a de la famille ou quoi peut-être ?
On m'a aussi conseiller d'aller frapper à sa porte quand elle est calme pour essayer de parler avec elle mais j'ai un peu peur de sa réaction. Par exemple quand je la croise dans la cage d'escaliers je lui dis "bonjour "et elle fixe le sol et ne me réponds pas comme si elle ne me voyait pas.
Tout à l'heure nouveauté elle criait dans la cage d'escaliers et j'avoue que ça faisait un peu peur rapport au fait que c'est surprenant parce qu'elle n'a pas l'habitude de crier à l'extérieur de son appart. Je sais pas si je dois faire quelque chose ou laisser comme ça et ne pas intervenir, et si j'interviens je sais pas du tout quoi faire. Vous en pensez quoi ?
 
Dernière édition :
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Réactions : AprilMayJune

Lullabye

Ambassadrice de Ville
25 Novembre 2013
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@Sharon Stone J'en pense que y'a l'air d'y avoir quelque chose de délirant, de paranoïaque peut-être même, donc bon, vu ton récit elle a l'air du moins d'être psychotique. Et bon, si mes hypothèses sont plutôt bonnes, toi, tu n'en tireras rien, ça ne servira à rien d'aller la voir, parce qu'elle doit pas avoir conscience de son trouble. Enfin, je vais pas te faire un cours sur la psychose et le délire paranoïaque, mais disons que lorsque on hospitalise ce type de personnes, c'est souvent forcé à la demande d'un tiers, c'est jamais la personne malade qui va venir d'elle même ou qui va être convaincue d'aller consulter.
Je sais pas si elle a de la famille, ce serait intéressant de creuser ça...
Honnêtement, je sais pas ce que tu peux faire, le signaler au CMP/hôpital psychiatrique le plus proche de chez toi. Mais t'es pas un proche, donc je pense que tu peux rien faire. Et malgré ses crises qui vous dérange, si elle n'est ni un danger pour elle-même, ni pour les autres, elle peut pas être hospitalisée ou quoi. Ce serait évidemment bien qu'elle ait juste un suivi régulier avec au moins un psychiatre, mais je sais pas comment tu pourrais la pousser à consulter. Le mieux, si tu veux agir, c'est d'en discuter avec une institution psychiatrique proche et voir quelles possibilités il y a.
 
14 Septembre 2012
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@Lullabye Merci beaucoup. Effectivement je pense pas qu'elle soit trop en contact avec la réalité parce que là par exemple mes voisins du karaoké font encore trop de bruit et elle leur crie depuis 10 minutes de se taire, sachant qu'elle elle fait autant de bruit qu'eux au quotidien sinon plus. Et ça m’énerve parce que mes voisins se foutent de sa gueule et font volontairement encore plus de bruit et le résultat c'est qu'elle pète encore plus un cable claque sa porte etc. C'est vraiment n'importe quoi ça me donne envie d'appeler les flics pour qu'ils se calment mais j'ai peur qu'ils se retournent au final contre ma voisine folle et qu'ils la mettent en garde à vue ou je sais pas trop quel autre truc horrible.

Je me demandais aussi si l'hôpital psy c'est une bonne option parce qu'on m'a dit que c'est horrible comme endroit, qu'on te force à prendre des traitements même quand tu veux pas qu'on y est infantilisé et qu'il y a presque une forme de maltraitance selon les endroits. Du coup je sais pas trop quoi en penser. Est-ce que certainEs ici y sont déjà alléEs ?
Je pense que je vais demander au concierge si il a des infos sur elle. J'imagine que si elle vit ici depuis aussi longtemps elle doit bien payer son loyer etc donc on peut avoir des informations à mon avis. Et je vais voir si il y a une institution psy ou une asso pas loin de chez moi aussi c'est une bonne idée. Merci :fleur:

PS : je pense que paranoïaque c'est exactement le mot approprié. Et délirant aussi parce qu'une fois elle a rompu avec son copain imaginaire, et tout à l'heure elle a dit que sa petite fille pourrait pas se lever pour aller à l'école demain à cause du bruit de mes voisins :sad:
 
22 Mai 2015
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Paris
Je suis déjà allée en hôpital section psychiatrique. Ce n'est pas l'idéal. Quand ça ne va "pas trop mal" c'est gérable, on s'ennuie juste en fait, parce qu'il n'y a franchement rien à faire (à part deux activités qui se courent après). Le truc, c'est que les infirmiers/infirmières ne sont pas forcément formés à prendre soin de malades psychiques ? enfin c'est l'impression que j'en ai eu. Une fois, j'ai fait une crise de panique/de larme pendant la nuit, et l'infirmière m'a limite gueulé dessus pour que j'arrête de pleurer, parce que ça allait embêter les autres patients. Alors que j'ai de gros problèmes avec le fait que ma dépression fasse du mal aux gens autour de moi.
A part ça, il y a aussi des infirmiers très bien qui vont te voir et discutent avec toi d'égal à égal, j'ai eu une discussion intéressante sur la littérature avec un infirmier par exemple. Mais à ce moment-là, j'allais quand même mieux (vu que j'étais capable de tenir une discussion sur la littérature). Je sais que beaucoup de monde qui ont des troubles plus importants que les miens se sont sentis beaucoup moins bien compris par ce système. En fait, assez paradoxalement, moins tu es en pleine possession de tes moyens, plus c'est difficile, l'HP, parce que moins on te comprend et moins on fait l'effort de te comprendre (encore une fois, surtout de la part des infirmier/infirmières). Il y a peu d'empathie de la part du personnel soignant.
Quand aux psy/psychiatres... j'aime pas les psychiatres :rolleyes: Je les trouve toujours très secs, enfin tous ceux que j'ai vus, du genre ils te demandent toujours d'être très au courant de comment tu te sens/comment tu vie ta maladie et ne comprennent pas que tu n'aies pas de réponse claire. Du coup, s'ils ont du mal avec moi - qui, franchement, suis plutôt soft - j'ai du mal à imaginer comment ils peuvent comprendre et "bien" soigner des maladies plus sévères. Les psychologues, eux... Ca va. Je sais pas trop. J'ai pas été trop convaincue pour ceux que j'ai rencontrés.
Voilà x) je ne sais pas si ça t'aidera, mais c'est plutôt comme ça que je l'ai vécu personnellement. :shifty:
 

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