@Vespah J'ai eu la même impression à NY, voir des nanas voilées travailler, des mecs écouter de la musique arabe sur la 5eme avenue dans leur camion à kebab, des noirs partout à la télé... Ça m'avait marqué. Après je ne me leurre pas sur l'intégration dans les pays anglosaxons mais je suis d'accord, je déteste le mot "assimilation".
Petite conversation fort agréable avec mon collègue préféré :
Lui : On mange ou c'est ramadan ?
Moi : Je vais juste me choper un truc à manger au bureau
Lui : Tu vas chez les n****** (terme horrible pour désigner la communauté asiatique)
Moi : Ce mot me hérisse le poil, ils sont cambodgiens.
Lui : Ah ben si tu sais pas tu dis quoi ? Les noiches ?
Moi : Ou les asiatiques du coin de la rue ? Parce qu'ils sont cambodgiens et pas chinois en fait.
Lui : Non mais toi de toute façon on peut rien dire, t'es toujours du côté des opprimés
Le mec est blanc, vieux et porte une chevalière c'est sur que c'est pas lui qui sera du côté des opprimés.
J'en peux plus de ces micro agressions du quotidien (et c'est du même acabit avec les homos ou les femmes), ça me fatigue et ça sert à rien. En même temps c'est le mec qui m'expliquait que vivre en Banlieue c'était le top. Sa banlieue c'est Boulogne en même temps, je suis pas sure qu'il ait mis les pieds dans les tours de Nanterre récemment ni même jamais.
Et rajoute à ça les préjugés du stagiaire, je suis au top.
(J'ai d'ailleurs appris que j'avais dans mon entourage professionnel des nostalgiques du bon vieux temps des colonisations, je suis joie)
Petite conversation fort agréable avec mon collègue préféré :
Lui : On mange ou c'est ramadan ?
Moi : Je vais juste me choper un truc à manger au bureau
Lui : Tu vas chez les n****** (terme horrible pour désigner la communauté asiatique)
Moi : Ce mot me hérisse le poil, ils sont cambodgiens.
Lui : Ah ben si tu sais pas tu dis quoi ? Les noiches ?
Moi : Ou les asiatiques du coin de la rue ? Parce qu'ils sont cambodgiens et pas chinois en fait.
Lui : Non mais toi de toute façon on peut rien dire, t'es toujours du côté des opprimés
Le mec est blanc, vieux et porte une chevalière c'est sur que c'est pas lui qui sera du côté des opprimés.
J'en peux plus de ces micro agressions du quotidien (et c'est du même acabit avec les homos ou les femmes), ça me fatigue et ça sert à rien. En même temps c'est le mec qui m'expliquait que vivre en Banlieue c'était le top. Sa banlieue c'est Boulogne en même temps, je suis pas sure qu'il ait mis les pieds dans les tours de Nanterre récemment ni même jamais.
Et rajoute à ça les préjugés du stagiaire, je suis au top.
(J'ai d'ailleurs appris que j'avais dans mon entourage professionnel des nostalgiques du bon vieux temps des colonisations, je suis joie)