Merci @calliopeonyx pour ta vidéo. Hasard du calendrier, everydayfeminism a publié l'article d'une prof d'Asian American Studies, il y a justement une partie sur les lois racistes sur la communauté asiatique.
Niveau ressenti, ça m'a fait comprendre à quel point j'avais parcouru du chemin, même si je ne sais pas si un jour j'arriverais à être aussi percutante que @madmoizelle N, parce que oui tu es une des mes idoles militantes d'ailleurs ça me fait mal quand tu dis que tu vas mal parce que c'est un peu l'image du modèle qui n'arrive pas à tenir dans son cadre, parce que si toi tu craques, comment les gens moins armés tiennent... J'admire ta force de caractère, ta capacité à t'extraire du regard blanc et tes claques aux racistes. Franchement si un jour, j'arrive à un pourcent de ta répartie, je serai tellement plus bien en public. Bref, câlin quand même, même si je parle trop
Pour revenir à l'article, oui on a ce problème qu'en tant qu'Asiat, surtout de l'Extrême Orient à peau claire, nous nous voyons blancs, ce qui est très pratique pour internaliser les violences et ne pas voir les mécanismes d'oppression à un niveau systémique. Du coup, elle explique à quel point enseigner ces études était difficile parce que la plupart des étudiant.e.s n'étaient pas déconstruit.e.s et donc les voir se blesser elleux-mêmes... bah c'est pas très sain, ni reposant, surtout pour une activiste.
Vous lire, c'est tellement instructif, tous les jours j'ai l'impression de grandir un peu, de m'armer (et m'aimer) en tant qu'humaine à part entière. D'apprendre à m'approprier le terme "femme de couleur" puisqu'en tant que bonne Asiat' assimilée, moi aussi j'ai minimisé mes différences ethniques. D'ailleurs, depuis quelques temps, pour répondre à ce besoin de revendication, j'ai pensé à me faire tatouer. Je pense que c'est une façon de me réapproprier mon corps, différent aux yeux blancs, et de dire "bah oui, mon corps est asiat', ça se voit et je te le remontre. Parce que je n'ai plus peur de ton jugement". Je sais pas pourquoi je vous parle de ça en fait, je n'en ai parlé à personne. Mais c'est peut-être parce que vous êtes celleux qui m'avaient le plus accompagné sur ce chemin. Voilà, je vous fait plein de poutous
(raaah et je chiale encore, pour changer. C'est chiant d'être hypersensible, franchement).
Et puis pour finir, ça c'est bien notre drame quotidien, alors je pense qu'on pourrait se faire une pancarte et se la balader sur soi tous les jours.
Niveau ressenti, ça m'a fait comprendre à quel point j'avais parcouru du chemin, même si je ne sais pas si un jour j'arriverais à être aussi percutante que @madmoizelle N, parce que oui tu es une des mes idoles militantes d'ailleurs ça me fait mal quand tu dis que tu vas mal parce que c'est un peu l'image du modèle qui n'arrive pas à tenir dans son cadre, parce que si toi tu craques, comment les gens moins armés tiennent... J'admire ta force de caractère, ta capacité à t'extraire du regard blanc et tes claques aux racistes. Franchement si un jour, j'arrive à un pourcent de ta répartie, je serai tellement plus bien en public. Bref, câlin quand même, même si je parle trop
Pour revenir à l'article, oui on a ce problème qu'en tant qu'Asiat, surtout de l'Extrême Orient à peau claire, nous nous voyons blancs, ce qui est très pratique pour internaliser les violences et ne pas voir les mécanismes d'oppression à un niveau systémique. Du coup, elle explique à quel point enseigner ces études était difficile parce que la plupart des étudiant.e.s n'étaient pas déconstruit.e.s et donc les voir se blesser elleux-mêmes... bah c'est pas très sain, ni reposant, surtout pour une activiste.
Vous lire, c'est tellement instructif, tous les jours j'ai l'impression de grandir un peu, de m'armer (et m'aimer) en tant qu'humaine à part entière. D'apprendre à m'approprier le terme "femme de couleur" puisqu'en tant que bonne Asiat' assimilée, moi aussi j'ai minimisé mes différences ethniques. D'ailleurs, depuis quelques temps, pour répondre à ce besoin de revendication, j'ai pensé à me faire tatouer. Je pense que c'est une façon de me réapproprier mon corps, différent aux yeux blancs, et de dire "bah oui, mon corps est asiat', ça se voit et je te le remontre. Parce que je n'ai plus peur de ton jugement". Je sais pas pourquoi je vous parle de ça en fait, je n'en ai parlé à personne. Mais c'est peut-être parce que vous êtes celleux qui m'avaient le plus accompagné sur ce chemin. Voilà, je vous fait plein de poutous
(raaah et je chiale encore, pour changer. C'est chiant d'être hypersensible, franchement).
Et puis pour finir, ça c'est bien notre drame quotidien, alors je pense qu'on pourrait se faire une pancarte et se la balader sur soi tous les jours.
On passe plus de temps à m'expliquer que j'ai tord d'avoir mal qu'à essayer de comprendre pourquoi j'ai mal.