Moi, ce que j'aime, c'est le "Dans leur logique". N'oublions jamais que le cerveau des femmes fonctionne différemment de celui des hommes. Jamais.october-rain;3937690 a dit :
Veille permanente sexisme
- Initiateur de la discussion Dyspnée
- Date de début
- Statut
Hier je discutais avec une amie, et elle me sort "Ah non mais moi je suis absolument pas féministe! Mais alors vraiment pas" alors moi j'y vais tranquillement, je luis dis qu'il y a plusieurs façon d'être féministe toussa toussa, et je lui demande si elle pense que les hommes et les femmes sont égaux, elle me répond "mais ils ne le sont pas!", un peut interloquée je lui demande ce qu'elle pense de l'égalité salarial et elle me répond qu'on n'a pas a avoir l'égalité salariale puisque nous avions la chance d'avoir des congés maternité... J'ai préférer ne rien dire, surtout que nous étions avec un amis étranger qui ne comprenait pas le français, je ne voulais pas le mettre à l'écart...
Mais j'ai trouvé ça tellement violent! ça veut dire que ce genre d'idée a été tellement intégré.
Mais j'ai trouvé ça tellement violent! ça veut dire que ce genre d'idée a été tellement intégré.
Je te suis sur le sujet de la cuisine.untererde;3938475 a dit :Mon copain a mangé chez moi l'autre soir, et après il était avec sa mère au téléphone et il lui a dit ce que j'avais fait à manger, et elle lui a dit que c'était pas un vrai repas, et qu'elle allait me donner des cours de cuisine. Pourquoi elle les donne pas à son fils les cours ? Parce que moi je sais faire à manger, merci, mais lui ne sait pas faire cuire des oeufs ou des pâtes...
Entendu ce matin à la radio.
Personne1 : qui présente une recettte de cuisine "Fricassée de je-ne-sais-pas-quoi aux trucs-trop-compliqués-à-prononcer
Personne2: "répète le nom s'il te plaît, j'ai rien compris"
Personne1: (légèrement moqueuse) "faut souvent aller au restau, les noms de plats te sembleront moins étranges
Personne2: "Mais non, je suis une femme, je cuisine".
Au-delà du caractère genré de sa phrase, j'avais complètement oublié cette pression sociale autour des "aptitudes d'une femme": une femme doit savoir faire la cuisine
Un ami a encore attiré mon attention à ce sujet en me disant qu'il met "cuisine" dans la rubrique "Hobbies" de son CV. Moi, j'y avais pas pensé (victime de la société genrée dans laquelle j'évolue). Je me demande combien d'employeurs çà fera tiquer.Toujours dans le même thème
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Photo publiée par un mec.
Commentaire en rouge d'une femme, ingénieure GC mariée à un autre ingénieur GC (issues de la même école que moi et qui applique les quotas de parité). Je suis très inquiète de l'organisation des tâches ménagères chez eux, mais ne spéculons pas. Mais
c'est à ce moment que la parité me pose un léger souci. J'ai vu tellement de filles de mon école se transformer en "bonne femme au foyer" que je ne peux m'empêcher de penser à tous ces mecs sceptiques de voir une fille prendre la "place d'un mec" pour finalement tout plaquer et se transformer en "fée du logis".
Euh, y a un truc qui m'échappe dans leur étude :sophie-scholl;3937938 a dit :
"En effet, 69 % des femmes ont estimé faire moins de ménage que leur conjoint tandis que 58 % des hommes avouent en faire moins que leur femme."
C'est une coquille ? Parce que sinon, ça voudrait dire que la majorité des hommes ET des femmes pensent en faire moins que leur conjoint... Je trouve ça étrange.
Hello !
À propos de l'article "Je suis enceinte et j'ai le culot de chercher du travail", je n'ai jamais les arguments pour répondre aux personnes qui me disent que "c'est normal de pas employer des femmes enceintes ou d'hésiter à en employer une en âge de l'être ou de pas en garder une en congé maternité parce que c'est handicapant pour l'entreprise qui n'a pas envie de payer une personne qui reste à la maison, et pour les collègues qui perdent un collaborateur pendant 4mois minimum". Parce que en gros, la personne avait des responsabilités ou s'occupait de dossiers, qui du coup n'avancent pas quand elle est pas là.
Je sais jamais quoi répondre pour leur clouer le bec efficacement, help ?
À propos de l'article "Je suis enceinte et j'ai le culot de chercher du travail", je n'ai jamais les arguments pour répondre aux personnes qui me disent que "c'est normal de pas employer des femmes enceintes ou d'hésiter à en employer une en âge de l'être ou de pas en garder une en congé maternité parce que c'est handicapant pour l'entreprise qui n'a pas envie de payer une personne qui reste à la maison, et pour les collègues qui perdent un collaborateur pendant 4mois minimum". Parce que en gros, la personne avait des responsabilités ou s'occupait de dossiers, qui du coup n'avancent pas quand elle est pas là.
Je sais jamais quoi répondre pour leur clouer le bec efficacement, help ?
Posté par un ami sur Facebook, avec le commentaire suivant : "Le paragraphe 4 est à lire absolument, pour ceux qui ont du mal à la comprenette et ne voient pas l'intérêt du féminisme."
Gloire éternelle sur lui.
(Je n'ai pas encore eu le temps de tout lire, mais c'est sûr que ça intéressera du monde ici...)
Gloire éternelle sur lui.
(Je n'ai pas encore eu le temps de tout lire, mais c'est sûr que ça intéressera du monde ici...)
Je suis partagée sur cette initiative. D'une part, même si on essaye d'élever un enfant de façon non-genrée (en lui proposant le choix parmi tous les jouets existants, en lui laissant le choix sur ses vêtements, sa coupe de cheveux, etc), on ne peut nier l'influence de l'extérieur (Mamie va quand même acheter une robe rose pour elle, Tonton va s'offusquer de le voir jouer avec une poupée...), donc je comprends la démarche : foutez-lui la paix avec votre façon de diviser l'humanité en 2 blocs, et préoccupez-vous plutôt de lui ou elle comme d'un être humain avant tout.foxey;3939107 a dit :cleos;3938853 a dit :http://www.terrafemina.com/societe/international/articles/22741-education-degenree-pop-6-ans-est-eleve-sans-savoir-sil-est-fille-ou-garcon.html
Je trouve l'initiative plutôt intéressante, mais vu les commentaires que j'ai pu lire sur tous les sites, je suis apparemment la seule...
Bon bref je vous postais juste ça en passant
Je me souviens qu'il y avait eu Storm aussi, il y a quelques années (la plupart des articles que je trouve sont très acerbes)
Néanmoins, j'ai du mal à me défaire de l'impression qu'il y a quelque chose d'étrange, que l'enfant devient l'enjeu d'un débat qu'il ne maîtrise pas encore lui-même. Qu'un ado dise "le genre qui m'a été assigné ne me convient pas, laissez-moi affirmer qui je suis vraiment", c'est tout à fait logique, mais qu'un enfant de 4 ou 5 ans ne sache pas (ou cache ?) son genre... J'ai beaucoup de mal à mettre des mots sur ce que je ressens, c'est super frustrant !
Sans compter que, à un moment donné, il faut bien savoir comment on accorde les adjectifs, et au final, en France... ben ça deviendrait un garçon "par défaut" !
Bref, si j'avais des enfants, je ne pense pas que j'appliquerais ce principe... Mais ai-je pour autant le droit de juger la façon dont d'autres personnes élèvent leurs enfants ? Je ne suis pas sûre qu'une éducation dégenrée soit plus mauvaise qu'une éducation hyper-genrée... Dans le doute, je ne juge pas.
Je réponds pas trop à ta question et je vais peut-être pas faire plaisir à certaines madZ je sais pasazraelle;3939006 a dit :Hello !
À propos de l'article "Je suis enceinte et j'ai le culot de chercher du travail", je n'ai jamais les arguments pour répondre aux personnes qui me disent que "c'est normal de pas employer des femmes enceintes ou d'hésiter à en employer une en âge de l'être ou de pas en garder une en congé maternité parce que c'est handicapant pour l'entreprise qui n'a pas envie de payer une personne qui reste à la maison, et pour les collègues qui perdent un collaborateur pendant 4mois minimum". Parce que en gros, la personne avait des responsabilités ou s'occupait de dossiers, qui du coup n'avancent pas quand elle est pas là.
Je sais jamais quoi répondre pour leur clouer le bec efficacement, help ?
mais autant je trouve ça répugnant de ne pas embaucher une femme "en âge de procréer" qui n'est pas enceinte "parce que peut-être bientôt elle le sera", autant ne pas embaucher (et je dis bien "embaucher", pas "garder dans l'entreprise") une femme enceinte ça me choque pas. D'un point de vue purement économique, à part les quelques métiers qui peuvent se faire en télétravail, ça revient à embaucher quelqu'un qui, d'ici quelques mois, prendra un congé long, en gros on la forme et puis pouf, plus là...Donc ça ne me choque pas de voir un-e patron-ne refuser une femme enceinte en fait. Autant embaucher quelqu'un qui a priori va être là à plein temps, ça se comprend
j'essaie de trouver un équivalent, une autre situation qu'être enceinte qui serait comparable mais je trouve pas trop. En gros c'est comme vouloir se faire embaucher en disant "Par contre, dans six mois, je pars en tour du monde"... Bah oui mais l'employeur-euse va préférer quelqu'un qui, dans six mois, sera derrière son bureau, c'est un peu normal...- Statut
