Je n'en peux plus de toutes les publicités sur la fête des mères, un aspirateur, un épilateur, une friteuse, etc.
Merci pour la définition de la connasse comme "la fille qu'on ne peut pas tripoter comme on veut alors qu'on sait très bien qu'elle attend que ça" (LEUR définition, bien sur, j'ai bien compris que ce n'est pas toi qui dis ça; je souligne au contraire parce que je suis tellement, tellement d'accord avec ton post).morganegirly;4142214 a dit :et de vieux mecs qui croient que les femmes malgaches sont moins des connasses qu'en France, qu'elles sont plus "sincères", car elles sont plus ouvertes à leurs charmes et moins hostiles devant leurs avances.
C'est surtout que le chromosome Y c'est pas nous qui allons l'apporter...fenotte;4142372 a dit :Ah bon? Si le fœtus devient une fille, c'est parce que sa mère a fait quelque chose de mal pendant la grossesse? C'est un handicap, d'être une fille? Une maladie? WTF??
Ah bon, la mère parent 2? Mais je croyais que l'enfantement était la fonction naturelle de la femme et qu'elle seule, dans le couple, trouvait son épanouissement à changer des couches? Le père devrait être chronolgiquement parent 2 puisqu'il n'a de rôle à jouer que pour apprendre à son fils à être un homme, un vrai, quand il sera en âge de culbuter la gueuse...navyan;4143311 a dit :@Nevez Je crois qu'on a passé la même soirée sauf que moi, c'est en famille.
Avec par exemple, "la fête des mères va disparaître et à la place , ce sera la fête de parent 2."
D'ailleurs, si c'était vrai ces histoires de parents 1 et parents 2 , pourquoi la mère serait forcément parent 2 (dans un couple hétérosexuel)?
nevez;4145073 a dit :Bon après mon dernier message désespéré, il se trouve que je continue à me poser beaucoup de questions par rapport à la même problématique. Je ne sais pas comment sensibiliser les gens au sexisme.
J'ai été relativement éloquente une partie de la soirée (sur l'histoire du rite de passage à l'âge adulte qui existe-que-pour-les-hommes-y'a-bien-une-raison, j'ai rappelé gentiment que la circoncision était considérée de la même façon, avec des circonstances autrement plus problématiques) mais arrive à un moment où je bloque : comment faire comprendre par exemple le problème du harcèlement de rue à des gens qui n'y ont jamais confronté ou qui ne comprennent pas à quel point c'est lourd ? Mes arguments trouvent vite une limite (en général : "tu ne peux pas comprendre puisque tu es un homme" voire "mais de toute façon le patriarcat c'est de la merde" si je suis très énervée / fatiguée).
Le fait est que ça fait déjà quelques années que je suis sensibilisée à ça et j'oublie parfois le chemin que j'ai fait, résultat du propre aveu des gens avec qui je débats, les notions que j'introduis leur sont tellement étrangères et tellement opposées à la vision qu'ils ont du monde qu'ils ont du mal à ne serait-ce que concevoir que mes arguments ont une réalité (ex : le fait que les identités traditionnelles féminines / masculines soient des constructions purement culturelles).
Je ne sais plus exactement ce qui m'a fait prendre conscience exactement de la lourdeur du problème ; c'est plus un ensemble de choses, que je remarque grâce à tumblr et mad surtout, puis de mon propre chef maintenant. Mais du coup j'ai du mal à trouver UN exemple, ou plutôt L'exemple qui montrerait bien les dégâts créés par le sexisme sans que ce soit cliché ou contestable, et surtout qu'un individu de sexe masculin (ou une fille qui découvre la question) puisse bien saisir là où ça pose problème même sans y avoir été confronté directement.
Bref, je déballe un peu mes pensées, c'est confus, mais si vous avez des avis sur le sujet, je veux bien
nevez;4145073 a dit :Bon après mon dernier message désespéré, il se trouve que je continue à me poser beaucoup de questions par rapport à la même problématique. Je ne sais pas comment sensibiliser les gens au sexisme.
J'ai été relativement éloquente une partie de la soirée (sur l'histoire du rite de passage à l'âge adulte qui existe-que-pour-les-hommes-y'a-bien-une-raison, j'ai rappelé gentiment que la circoncision était considérée de la même façon, avec des circonstances autrement plus problématiques) mais arrive à un moment où je bloque : comment faire comprendre par exemple le problème du harcèlement de rue à des gens qui n'y ont jamais confronté ou qui ne comprennent pas à quel point c'est lourd ? Mes arguments trouvent vite une limite (en général : "tu ne peux pas comprendre puisque tu es un homme" voire "mais de toute façon le patriarcat c'est de la merde" si je suis très énervée / fatiguée).
Le fait est que ça fait déjà quelques années que je suis sensibilisée à ça et j'oublie parfois le chemin que j'ai fait, résultat du propre aveu des gens avec qui je débats, les notions que j'introduis leur sont tellement étrangères et tellement opposées à la vision qu'ils ont du monde qu'ils ont du mal à ne serait-ce que concevoir que mes arguments ont une réalité (ex : le fait que les identités traditionnelles féminines / masculines soient des constructions purement culturelles).
Je ne sais plus exactement ce qui m'a fait prendre conscience exactement de la lourdeur du problème ; c'est plus un ensemble de choses, que je remarque grâce à tumblr et mad surtout, puis de mon propre chef maintenant. Mais du coup j'ai du mal à trouver UN exemple, ou plutôt L'exemple qui montrerait bien les dégâts créés par le sexisme sans que ce soit cliché ou contestable, et surtout qu'un individu de sexe masculin (ou une fille qui découvre la question) puisse bien saisir là où ça pose problème même sans y avoir été confronté directement.
Bref, je déballe un peu mes pensées, c'est confus, mais si vous avez des avis sur le sujet, je veux bien