Je ne parlais pas du tout de ça (décidément, on ne se comprend vraiment pasPourquoi penses tu que c'est une façon, en disant " je donne juste mon avis", de ne pas assumer les propos? (Je parle des SJW, pas de moi. J'assume ma connerie et mon trollage) (pour situer ma question).
Édit 2:
Ca y est, j'ai compris! Je me dis que c'est peut-être pas forcément un refus de critiques de la part des SJW mais une façon de dire qu'elles ne sont pas d'accord mais sans pour autant faire de pédagogie. Simple hypothèse mais j'imagine que des fois elles doivent être blasées et ne pas avoir la foi de reprendre tout ce qui ne leur plait pas dans un messageJe comprends que ça ne plaise pas mais je ne suis pas sûre qu'y appliquer une seule raison à la réaction soit toujours pertinent ( je parle des SJW dans les sens péjoratifs et son inverse mais j'ai un trou de mémoire).
).Je parlais des critiques envers certains discours / rhétoriques employés par des personnes SJW (dans le sens large, nous, les autres, etc), critiques fondées je précise.
En gros, pour donner des exemples de ce que je lis de temps en temps ici: quand il est critiqué l'emploi par des SJW (mais pas que) de glissements de sens, de parallèles douteux, de recours à l'homme de paille, de sophismes, de vérités générales, de remises en question et/ou minimisation de la parole des victimes (le "ressenti" mis au dessus de tout c'est que pour quand on est dans le camp du bien
), de qualifications injustifiées de troll, etc (je ne parle même pas ici du harcèlement et autre "vas te suicider" qu'on peut lire sur twitter / tumblr tellement ça me semble grave comme procédé, je parle plutôt de ce qu'on peut lire sur le forum).Je vois pas bien l'idée de "dire qu'elles ne sont pas d'accord" (sur quoi? le fait de raconter des conneries et/ou d'utiliser des procédés normalement combattus en temps normaux, car ceux-ci sont aussi très employés par des sexistes, racistes, homophobes, etc?) "sans pour autant faire de pédagogie": j'ai vraiment pas l'impression qu'on parle de la même chose en fait. Tu parles des discours SJW face à des discours X-phobes? Ce n'est pas ça mon propos dans ces posts. C'est les propos / procédés qui posent problème au sein de nos communautés (militantes ou non, bref toute personne qui répond à des posts X-phobe, je t'inclue toi et moi dedans).
Du coup je trouve qu'utiliser des procédés hautement critiquables, se voir critiquer l'utilisation de ces procédés et répondre "c'est mon avis" ou "je ne suis pas militant.e", c'est pour moi une manière de fermer la discussion ça et n'incite pas à la remise en question.
C'est qui me fait dire que ça permet de ne pas assumer ce qu'on raconte (enfin plutôt la manière dont on les dit) car il n'y a plus de débat: je m'exprime en utilisant des procédés hautement discutable? "Pas ma faute, j'suis pas militante / je débats pas, c'est juste mon avis, voilà". En fait de manière générale ce type de réponse montre je trouve qu'on assume pas de (mal) débattre ("car c'est juste mon avis vous voyez, je débats pas"), car si "c'est pas un débat", pas de critique possible sur ce qu'on dit et comment on le dit, non? C'est juste un avis...
Je sais pas si je suis claire

Je ne vois pas en quoi ça change tout en faitAprès, pour moi, à priori, je communique sur un forum comme je parle dans la vie. Une communication immédiate, avec des choses que j'aime ou pas (le sexisme, le racisme...). Et quand je parle à mon coloc, je vois ça comme une communication directe (pour illustrer ce que je dis précédemment). Pour moi, à priori, ce n'est pas du.militantisme même si je lui dis "ça va, tranquille le sexisme ? Tu ne veux pas un massage des pieds en plus?" ou si je dis "truc truc *essai d'explication de la charge mentale* ". Je parle avec mes semblables mais c'est vrai que ce n'est ni public, ni écrit, ce qui change tout.
Je l'ai déjà dit, je ne parle pas de militantisme au sens où tu l'entends, je parle, par exemple, à son niveau, IRL ou sur le net, d'informer contre les X-phobies, de s'indigner (devant du monde), essayer de convaincre, etc. Bref, ce que tu fais sur le forum (si on lit tes posts on voit clairement que c'est le cas). Ce sont les mots "lutte" et "débat" qui te paraissent trop "gros" pour ce que tu fais?Et quand bien même ce n'est ni une lutte, ni du militantisme, je le redis je ne vois pas ce que ça change à mon propos principal
Je ne me souviens pas de ça, pardonMais tu sais, j'étais sincère quand je disais que tu avais raison ( jai vraiment eu l'impression que tu ne me croyais pas).

Je me souviens de "je me suis mal exprimée" (en quoi?) + "je ne suis pas militante" (et donc? Une argumentation fallacieuse devient moins fallacieuse quand on ne prétend pas débattre?) + "je ne souhaite plus répondre, ne me mentionnez plus" (grosso modo). Je ne mets pas en doute ta sincérité, je n'avais pas vu que tu avais compris les critiques que j'ai faites des procédés que tu employais, (qui sont pile ce que je déteste comme procédés employés par les SJW et non-SJW d'ailleurs, on l'aura compris
), c'est cool au moins j'aurais pas parlé dans le vent
(rapport à la suppression du topic).Je précise que tu n'es pas du tout la seule à utiliser de tels procédés (que ce soit sur le forum ou ailleurs), ni que tu les utilises tout le temps, mais pour moi je le répète, militant ou pas, SJW ou pas, au final on s'en fout, l'important c'est de réfléchir sur nos pratiques (et du coup en changer quand ce sont de mauvaises pratiques / de mauvais procédés utilisés dans les discussions: je m'inclus dedans, je ne suis pas à l'abri d'utiliser des procédés discutables dans des discussions, je l'ai déjà fait
).A la base mon post sur ce topic de l'article du Parisien sur le harcèlement de rue ne te visait pas personnellement (même si tu faisais partie des madz qui utilisait des procédés que je dénonçais, mais pour le coup c'est "bien" au final: ça te donne des exemples concrets de quoi je parle), par contre il visait vraiment à faire réfléchir sur les procédés utilisés.
Ma succession de posts doivent donner l'impression de m'acharner contre toi mais c'est vraiment des réflexions que je me fais depuis longtemps (et j'ai déjà soupiré ici sur pas mal de points en particulier).
Dernière édition :



En tout cas, en ce qui me concerne, à l'époque où j'ai commencé effectivement à m'intéresser au féminisme, le syndrome de la pilule rouge, c'était utilisé PAR les féministes pour désigner le moment où tu ne peux que voir le sexisme partout, et où souvent, t'as presque envie de revenir en arrière pour ne plus le voir tant il est présent. 