Ascenseur émotionnel cette nuit en rentrant de soirée.
Vers 2h du matin, je traverse seule une grande place d'une ville du sud très étudiante et bien connue. J'avais pas mal bu, j'avais qu'une envie, retrouver vite mon lit, mais j'étais ... guillerette (je vois que ce mot pour décrire mon attitude ^^ sérieusement, je devais même marcher en sautillant à la Blanche Neige). J'ai croisé 3 rebeus, qui m'ont fait sourire. Ils m'ont salué en mode grand seigneur, m'ont dit que j'étais jolie en me faisant une révérence . C'était pas du harcèlement, ils se sont pas arrêté, ils ont pas vraiment cherché a me parler, on a tous rigolé et poursuivi notre route, chacun de son côté.
Pour rentrer chez moi ensuite, je passe devant un bar/boite ouvert jusqu'à 5h du matin. Autant dire que la rue était pleine de monde. Je sais plus pourquoi je m'arrête. Pour demander du feu sûrement, et taxer une clope. Bref je me retrouve a discuter avec un groupe de black qui étaient en vacance. On papote 2min, il fume une pas-clope et essaye de me faire tirer dessus, mais je refuse gentiment. Il y en a bien un qui a tenté de choper mon numéro, mais n'a pas insisté (c'est vraiment n'importe quoi cette attitude... On passait un moment tranquille et j'avais l'impression que ce mec se sentait obligé de demander mon numéro, sans vraiment le vouloir. Comme si il était obligé par un code social à la con... ) Bref je finis par partir tranquille.
Et là forcément, ça pouvait pas finir gentiment avec que des gens sympas dans la rue... Je finis par arriver tout près de chez moi, et sur un trottoir je dois quasiment enjamber un type qui est couché, pas en bon état. Il avait ses potes (types étudiants, un peu bourges) autour de lui qui se marraient, et j'ai du malgré moi leur lancer un regard interrogateur, genre vous allez laisser votre pote par terre là, alors qu'il a l'air à deux doigts du coma ?
Et apparemment le eye-contact avec l'un d'eux devait être une autorisation pour me faire chier, parce que ce connard m'a suivi. Je m'en suis rendu compte au bout de quelques mètres, et comme j'étais vraiment près de chez moi et que je voulais pas qu'il sache où j'habite (j'avais pas mes clefs, j’étais obligé d'attendre devant l'interphone, je voulais pas être dans cette situation... ), je me suis arrêtée net pour lui lancer un regard meurtrier.
Evidemment, ça a servi à rien, et le gars à commencer à me servir son baratin hyper classique. T'es mignonne, t'es célib, t'habites où, tu viens boire un verre avec moi, etc... j'en avais envie de vomir, je l'écoutais pas parce qu'il était horriblement près de moi, il me prenait le bras, par la taille, il me touchait les cheveux. J'étais figée putain, ça m'a fait un effet dégueulasse, j'arrivais pas à m'en sortir...
J'ai fini par me reprendre, à lui dire que je voulais rentrer me coucher, je voulais pas lui parler, bref je lui ai dis de s'en aller. Et à chaque phrase je le repoussais des deux mains en poussant sur sa poitrine, le pur réflexe de rejet quoi. Et ce connard ça le faisait rire, ça devait être comme un jeu pour lui... J'ai finis par m'en sortir en lui disant que si il voulait me prouver qu'il était un vrai gentleman (parce qu'il voulait absolument me raccompagner chez moi pour que je sois plus "safe") il avait intérêt à s'occuper de son pote qui avait besoin de lui, et pas de moi qui n'ai qu'une envie, c'est qu'il se casse très loin.
Je pense que je souriais toujours par reflexe, mais j'ai finis par calmement lui dire que ce qu'il me faisait était horrible et que je souhaitais ne plus jamais le revoir de ma vie. Ca lui a fait une douche froide, il a pas bougé. Moi je suis enfin partie, et dès que j'ai tourné à l'angle de la rue, j'ai couru comme une folle jusqu'à chez moi.
Ca m'a légèrement gâché ma soirée mais n'empêche j'ai eu l'impression de vivre tout les cas d'interaction hommes/femme dans la rue, c'était vraiment étrange. Et je suis "contente" de dire à tout ceux qui pensent que le harcèlement de rue, c'est la faute aux immigrés, que les bons français font pas ça, c’est un problème de culture (coucou maman )... que ceux qui m'ont le plus menacé (parce qu'à la fin, je me sentais presque physiquement en danger ) c'est les petits mecs blancs, bon chic bon genre...
Mais je me demande, quel genre de recours on pourrait avoir face à ça ? porter plainte contre quelqu'un dont on connait rien ? Poser une plainte contre X ? Jamais le mec sera emmerdé dans un cas pareil... C'est comme si ils avaient une sorte d'immunité, ça me fait hurler
Vers 2h du matin, je traverse seule une grande place d'une ville du sud très étudiante et bien connue. J'avais pas mal bu, j'avais qu'une envie, retrouver vite mon lit, mais j'étais ... guillerette (je vois que ce mot pour décrire mon attitude ^^ sérieusement, je devais même marcher en sautillant à la Blanche Neige). J'ai croisé 3 rebeus, qui m'ont fait sourire. Ils m'ont salué en mode grand seigneur, m'ont dit que j'étais jolie en me faisant une révérence . C'était pas du harcèlement, ils se sont pas arrêté, ils ont pas vraiment cherché a me parler, on a tous rigolé et poursuivi notre route, chacun de son côté.
Pour rentrer chez moi ensuite, je passe devant un bar/boite ouvert jusqu'à 5h du matin. Autant dire que la rue était pleine de monde. Je sais plus pourquoi je m'arrête. Pour demander du feu sûrement, et taxer une clope. Bref je me retrouve a discuter avec un groupe de black qui étaient en vacance. On papote 2min, il fume une pas-clope et essaye de me faire tirer dessus, mais je refuse gentiment. Il y en a bien un qui a tenté de choper mon numéro, mais n'a pas insisté (c'est vraiment n'importe quoi cette attitude... On passait un moment tranquille et j'avais l'impression que ce mec se sentait obligé de demander mon numéro, sans vraiment le vouloir. Comme si il était obligé par un code social à la con... ) Bref je finis par partir tranquille.
Et là forcément, ça pouvait pas finir gentiment avec que des gens sympas dans la rue... Je finis par arriver tout près de chez moi, et sur un trottoir je dois quasiment enjamber un type qui est couché, pas en bon état. Il avait ses potes (types étudiants, un peu bourges) autour de lui qui se marraient, et j'ai du malgré moi leur lancer un regard interrogateur, genre vous allez laisser votre pote par terre là, alors qu'il a l'air à deux doigts du coma ?
Et apparemment le eye-contact avec l'un d'eux devait être une autorisation pour me faire chier, parce que ce connard m'a suivi. Je m'en suis rendu compte au bout de quelques mètres, et comme j'étais vraiment près de chez moi et que je voulais pas qu'il sache où j'habite (j'avais pas mes clefs, j’étais obligé d'attendre devant l'interphone, je voulais pas être dans cette situation... ), je me suis arrêtée net pour lui lancer un regard meurtrier.
Evidemment, ça a servi à rien, et le gars à commencer à me servir son baratin hyper classique. T'es mignonne, t'es célib, t'habites où, tu viens boire un verre avec moi, etc... j'en avais envie de vomir, je l'écoutais pas parce qu'il était horriblement près de moi, il me prenait le bras, par la taille, il me touchait les cheveux. J'étais figée putain, ça m'a fait un effet dégueulasse, j'arrivais pas à m'en sortir...
J'ai fini par me reprendre, à lui dire que je voulais rentrer me coucher, je voulais pas lui parler, bref je lui ai dis de s'en aller. Et à chaque phrase je le repoussais des deux mains en poussant sur sa poitrine, le pur réflexe de rejet quoi. Et ce connard ça le faisait rire, ça devait être comme un jeu pour lui... J'ai finis par m'en sortir en lui disant que si il voulait me prouver qu'il était un vrai gentleman (parce qu'il voulait absolument me raccompagner chez moi pour que je sois plus "safe") il avait intérêt à s'occuper de son pote qui avait besoin de lui, et pas de moi qui n'ai qu'une envie, c'est qu'il se casse très loin.
Je pense que je souriais toujours par reflexe, mais j'ai finis par calmement lui dire que ce qu'il me faisait était horrible et que je souhaitais ne plus jamais le revoir de ma vie. Ca lui a fait une douche froide, il a pas bougé. Moi je suis enfin partie, et dès que j'ai tourné à l'angle de la rue, j'ai couru comme une folle jusqu'à chez moi.
Ca m'a légèrement gâché ma soirée mais n'empêche j'ai eu l'impression de vivre tout les cas d'interaction hommes/femme dans la rue, c'était vraiment étrange. Et je suis "contente" de dire à tout ceux qui pensent que le harcèlement de rue, c'est la faute aux immigrés, que les bons français font pas ça, c’est un problème de culture (coucou maman )... que ceux qui m'ont le plus menacé (parce qu'à la fin, je me sentais presque physiquement en danger ) c'est les petits mecs blancs, bon chic bon genre...
Mais je me demande, quel genre de recours on pourrait avoir face à ça ? porter plainte contre quelqu'un dont on connait rien ? Poser une plainte contre X ? Jamais le mec sera emmerdé dans un cas pareil... C'est comme si ils avaient une sorte d'immunité, ça me fait hurler