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Mendoza : Ce à quoi je pense :
Emprunte "le féminisme au delà des idées reçues", de Christine Bard, ça devrait te faire une bonne base, et en complément "Histoire des femmes dans la France des XIX et XX siècles" de la même ( ou "Mon histoire des femmes" de Michelle Perrot, mais je trouve que ça se lit moins vite). Ça remet tout en perspective, et ça montre que le féminisme a toujours été pluriel, ce qui ne l'a pas empêché d'avancer, malgré les idées reçues et l'antiféminisme.
Il y a aussi Anne Charlotte Husson qui a fait
une série sur les arguments antiféministes, ça peut aider.
Pour bien faire comprendre, expliquer la pluralité des courants, qui ne vont pas sans fond commun, je trouve que ça marche bien.
Et pour Femen, pour bien répondre, ben je crois qu'il faut se renseigner sur elles (leur bouquin est clair et explique pas mal de choses, j'ai fait un pavé dans les réactions à l'article sur le discours d'Emma Watson là dessus si ça t'intéresse). Pour moi elles servent de figure repoussoir facile, comme avant elles Ni Putes Ni Soumises, les chiennes de gardes ou encore avant, les féministes radicales. Même si on peut critiquer des choses (et je ne suis pas en accord avec toutes leurs positions, mais je ne les considère pas comme moins que rien, je les respecte à égalité avec toutes les autres organisations féministes, qui ne représentent chacune qu'elles-mêmes), en général chez les "non féministes", c'est l'utilisation de la nudité et l'"agressivité" qui pose problème, de ce que j'ai pu entendre.
D'accord ou pas, je vois mal en quoi on devrait leur interdire de se servir de leurs corps comme elles l'entendent. C'est fou comme des seins militants ça pose problème, alors que des seins pour vendre des tronçonneuses ça va. Et pour l'agressivité, les féministes ont toujours été considérées comme agressives dès qu'elles ont voulu obtenir des trucs pour les droits des femmes, en sortant de leur rôle subalterne, doux, dédié à l'éducation et au soin des maris et des enfants. maintenant on a l'impression que les suffragettes étaient très correctes et très gentilles, mais à l'époque elles défrayaient la chronique, on les appelait viragos, on les caricaturait comme des sorcières, etc... Rien n'a vraiment changé^^).
Et puis si c'est un exposé, tu peux axer origines et définitions du mouvement, avec une partie historique des différentes vagues, et expliquer en quoi les combats ne sont pas obsolètes (harcèlement de rue, agressions sont des thèmes qui semblent faire consensus + débats récents sur le retour du droit à l'avortement en Espagne, etc. Pour les violences faites aux femmes tu as l'étude ENVEFF, j'ai fait un dossier d'analyse des données là-dessus, je peux te l'envoyer si tu veux). Ça dépend combien de temps tu as, aussi
Bon courage!
Mais cette page du Courrier-international est bien, la photo est belle, et on parle des professionnelles indiennes.
(Et elle fut aussi la dernière cosmonaute sud-coréenne, tout sexe confondu parce que la Corée du sud n'a eu en tout et pour tout qu'un seul cosmonaute et que Yi So-yeon a décidé de se retirer du programme 
) (voilà c'est tout 
Pas grave, ça peut toujours servir!
). On a notamment parlé de la suppression du terme mademoiselle sur les documents administratifs (c'est marrant comme ce sujet revient systématiquement lorsque quelqu'un critique le féminisme !) et j'ai défendu du mieux que je peux - j'étais plutôt fière de moi - cette décision. Du coup, vu que j'ai été pas mal virulente et très active dans le débat (je n'ai eu aucune gêne à dire ouvertement que j'étais féministe), la prof m'a demandé de faire un point sur ce qu'étais le féminisme aujourd'hui, car beaucoup confondait ce terme avec la misandrie.
