.
). J'ai l'impression qu'en l'état actuel des choses, la pilule souffre d'une sorte de dilution de la responsabilité, comme si les médecins laissaient le blabla posologique aux pharmaciens, qui eux-mêmes partiraient du principe que le médecin a fourni des explications en amont. Et du coup, personne ne dit rien
(poke @Ocytocine. ). Si au moins ça devient clair que c'est aux pharmaciens de la délivrer, peut-être qu'ils le feront en informant ?
Bah, en soi... Tu n'en sais rien. C'est de l'art, c'est très subjectif, et peut-être que les profs de @Lenehän sont effectivement beaucoup plus sensibles à ce que ce type crée.En fait je voulais surtout te dire que non, vous n'hallucinez pas avec tes copines de classe, non vous ne vous vexez pas, oui vous êtes tout autant, voire peut être plus talentueuse que lui, on sait pas.
Ou alors des trucs du genre : "Les filles peintres ont toutes une phase ou elle se peignent nues. Toutes. Les garçons peintres ont tous une phase d'autoportraits. Ca montre bien que les filles s'accordent le droit d'explorer leurs corps et leurs sexualités pour manipuler les garçons. Et ça marche, puisque les garçon font de l'autoportrait classique : donc un genre ou est représenté leur statut social et leur richesse, destinés à séduire la femelle !"


Bah, en soi... Tu n'en sais rien. C'est de l'art, c'est très subjectif, et peut-être que les profs de @Lenehän sont effectivement beaucoup plus sensibles à ce que ce type crée.
Le problème en fait, c'est que l'école devrait être un tremplin pour les élèves dans leur ensemble. En école d'art, les profs ne sont pas censé.es être là pour te noter ou juger ton travail, pcq comme tu le dis toi-même l'art c'est très subjectif : ils sont censé.es être là pour te faire progresser et t'accompagner dans le développement de tes talents artistiques. Evidemment qu'il est impossible de gommer toutes affinitiés ou préférences, mais elles ne devraient pas être aussi marquées et je trouve que c'est le rôle des enseignant.es de se surveiller eux-mêmes sur ça.Sinon, mis à part le fait que son art puisse plus correspondre à ce que vos profs recherchent..
Je pense que dans ce genre de cas, il est très éclairant de jeter un oeil aux chiffres. J'ai posté dans mon post précédent des liens vers des études qui montrent les disparités énormes entre les carrières d'hommes et de femmes dans la culture : et ces disparitiés prennent leur source exactement dans le genre de situation que décrit @Lenehän. Du coup, même si elle n'a pas elle-même décrit plus précisément les faits, ce qu'elle décrit s'inscrit dans un contexte général, étayé par des chiffres - et du coup, je pense que ce contexte permet effectivement de pencher pour la théorie du biais sexiste. Même si encore une fois, comme je le disais dans un post précédent, il est possible que ce soit un biais intériorisé par ses profs et la direction, et pas vraiment conscientisé. Encore que quand je vois ce que raconte @La fée néante , je me dis qu'en fait, c'est peut-être des choix tout à fait voulus au final.À moins qu'il n'y ait d'autres éléments dont tu n'as pas parlé, je trouve que ce dont tu nous parles n'est pas suffisant pour arriver à cette conclusion.
Le problème en fait, c'est que l'école devrait être un tremplin pour les élèves dans leur ensemble. En école d'art, les profs ne sont pas censé.es être là pour te noter ou juger ton travail, pcq comme tu le dis toi-même l'art c'est très subjectif : ils sont censé.es être là pour te faire progresser et t'accompagner dans le développement de tes talents artistiques. Evidemment qu'il est impossible de gommer toutes affinitiés ou préférences, mais elles ne devraient pas être aussi marquées et je trouve que c'est le rôle des enseignant.es de se surveiller eux-mêmes sur ça.
Je pense que dans ce genre de cas, il est très éclairant de jeter un oeil aux chiffres. J'ai posté dans mon post précédent des liens vers des études qui montrent les disparités énormes entre les carrières d'hommes et de femmes dans la culture : et ces disparitiés prennent leur source exactement dans le genre de situation que décrit @Lenehän. Du coup, même si elle n'a pas elle-même décrit plus précisément les faits, ce qu'elle décrit s'inscrit dans un contexte général, étayé par des chiffres - et du coup, je pense que ce contexte permet effectivement de pencher pour la théorie du biais sexiste. Même si encore une fois, comme je le disais dans un post précédent, il est possible que ce soit un biais intériorisé par ses profs et la direction, et pas vraiment conscientisé. Encore que quand je vois ce que raconte @La fée néante , je me dis qu'en fait, c'est peut-être des choix tout à fait voulus au final.
...cité dans la partie "Dans certains secteurs artistiques, on peut parler de véritable discrimination". Seulement, aucune discrimination n'est mise en avant, puisqu'on ne sait pas si ces 75% d'hommes sont majoritaires parce qu'ils sont préférés pour leur genre, parce qu'ils sont plus nombreux, parce qu'ils ont proposé des réalisations plus en adéquation avec ce que les producteurs pouvaient vendre, etc. Ca nous montre que c'est un secteur très masculinisé, mais pas que cela est dû à un problème de valorisation des femmes qui réalisent des films (et qui auraient donc pu être choisies à leur place à l'heure actuelle). Le problème vient peut-être plutôt du fait qu'une femme va moins se projeter dans ce genre de métiers, mais là, c'est une forme de sexisme à un autre niveau, et qui ne remet pas en question le système, mais la société et l'éducation (donc, c'est un autre combat). Quoi qu'il en soit, ce n'est pas suffisant pour moi pour que je puisse conclure quoi que ce soit.Pour la réalisation cinématographique, une étude du Centre national du cinéma publiée en mars 2013 indique que seuls 25 % des films produits en 2012 sont réalisés par des femmes.
Ou bien ces quatre femmes résument à elles-seules les chefs-d'orchestre féminins (et dans ce cas, on peut avancer que leur non sélection, dans un milieu où la concurrence masculine est particulièrement écrasante, peut être liée à tout autre chose que leur genre), ou bien elles ne peuvent être dressées comme un exemple résumant l'état de discrimination de la profession. Ce n'est pas parce que deux institutions n'ont pas accéder à leurs candidatures qu'elles ont été discriminées pour leur genre plutôt que pour leur talent (peut-être moindre que celui des concurrents) ou par rapport à la ligne éditoriale choisie par l'institution en elle-même. C'est interpellant, ça demande enquête, mais l'étude menée ici n'est pas satisfaisante en se limitant à cela, et ne permet donc pas d'établir un état des lieux réellement pertinent.Le témoignage de Claire Gibault1 a particulièrement retenu l’attention de la délégation quand elle rapporte que, venant de diriger Idomeneo à Washington avec Placido Domingo, ainsi que d’autres œuvres à la Scala de Milan et à Berlin, elle ne reçut aucune réponse de l’Opéra de Rennes ou de l’Orchestre de chambre de Toulouse à qui elle avait envoyé sa candidature : « Force est de constater que ni Laurence Equilbey, ni Emmanuelle Haïm, ni Nathalie Suzmann, ni moi-même ne sommes invitées par les institutions culturelles françaises ! ».
Bah, en soi... Tu n'en sais rien. C'est de l'art, c'est très subjectif, et peut-être que les profs de @Lenehän sont effectivement beaucoup plus sensibles à ce que ce type crée.
@Lenehän C'est légitime de se poser la question, et je comprends que cela te vienne à l'esprit. Seulement, je ne peux pas dire la même chose que les autres madz, qui t'ont répondu en te certifiant que c'était forcément du sexisme. Parce que... pour mois, ce n'est pas sûr. À moins qu'il n'y ait d'autres éléments dont tu n'as pas parlé, je trouve que ce dont tu nous parles n'est pas suffisant pour arriver à cette conclusion. D'autant que vous n'êtes que sept, la probabilité que l'élève valorisé dans le lot soit le seul garçon n'est pas si faible que ça (même si c'est effectivement interpellant).
Sinon, mis à part le fait que son art puisse plus correspondre à ce que vos profs recherchent... Vous savez quels liens il a avec les profs en question ? Peut-être qu'il a eu plus l'occasion de s'ouvrir à eux et de mettre en avant ses objectifs sur le plan artistique. Vous savez s'il a un peu démarché pour obtenir ces projets (peut-être même qu'il l'a fait sans vous le dire) ? Est-il plus entreprenant ? Plus sûr de lui ? Plus extraverti ? Ou a-t-il une personnalité, individuellement de son sexe, qui semble le projeter en meilleur candidat pour les tâches qu'on lui demande (sans compter le côté technique de la réalisation) ?
Quoi qu'il en soit, je t'engagerai à prendre avec prudence cette idée de sexisme tant que tu n'as pas de preuves plus concrètes que cette différence de traitement est réellement en lien avec son genre... Il peut y avoir pas mal de raisons qui expliquent ce "favoritisme". Et c'est peut-être en cherchant ces raisons, et non pas en s'arrêtant directement sur une cause parmi elles, le sexisme ici, que vous arriverez à vous imposer vous-aussi de la façon la plus cohérente et pertinente. Pourquoi pas mettre en avant votre travail et essayer de vous créer une place en exploitant à votre tour les mêmes types d'armes, oui !
Ce qui ne veut pas dire qu'il ne faut pas être vigilant par rapport au sexisme. Juste qu'il est un peu prématuré, parfois, de sauter sur cette raison pour justifier une situation qui ne nous convient pas. Enfin, j'ai conscience que tu tempérais tes propos à ce sujet en nous les présentant, mais je tenais quand même à revenir dessus, puisque tout le monde semble tomber d'accord sur l'évidence du sexisme là où je n'y ai pas vu les mêmes certifications...
C'est à prendre avec des pincettes, je n'ai pas vu de chiffres sur l'auto-représentation des artistes qui varieraient en fonction du sexe, avec autoportrait pour les hommes et nu pour les femmes... Mais en admettant que ça soit vrai, je trouve que cette "explication" n'est pas si aberrante que ça. Dans la société où nous vivons et sur le plan social, le corps d'une femme, sa faculté à se conformer aux normes physiques et à se sexualiser sont considérés comme ses meilleures armes de réussite, tandis que c'est plutôt le statut et la richesse de l'homme qui contribue à la sienne. Il me semble que c'est un schéma que beaucoup de féminismes combattent, souhaitent renverser. Donc je ne vois pas pourquoi on devrait le reconnaître quand il s'agit de supporter une lutte d'égalité entre les sexes, et pas le considérer comme plausible quand il s'agit d'analyser les comportements des mêmes individus au sein de cette société. Il est en effet possible qu'une femme ait (in)consciemment fait le lien entre sa réussite et la lascivité de son corps, même chose pour l'homme, ce qui peut les pousser à s'accaparer un genre et un style plutôt qu'un autre, moins porteur dans ce milieu. L'art peut-être envisagé par rapport au prisme de la société genrée que nous connaissons, et cela serait assez cohérent avec la lecture que l'on a de d'autres formes d'art, dans les civilisations antérieures (même si c'est plutôt la représentation de la femme et de l'homme cette fois, et pas toujours l'auto-représentation).
Après, peut-on dire qu'une femme manipule un homme en explorant son corps... Non, pas nécessairement, pas d'une manière aussi crue et culpabilisante. Mais à partir du moment où tu veux réaliser un produit dans l'optique qu'il se vende, et que tu choisis de te peindre nue, on peut considérer qu'il y a une forme de commercialisation de ton propre corps, qui suit une analyse pas forcément consciente d'une société où ledit corps est plus vendeur que ta seule frimousse.
. Et on te demande de soutenir ta thèse avec des données concrètes. T'es pas d'accord avec la thèse ? Bah trouve une autre façon d'analyser les données, point.