Je ne suis pas dans la tête de @Gabelote donc je la laisse répondre pour elle-même, mais en ce qui me concerne, l'article m'a gênée car il est quand même complètement à charge et ne fait même pas semblant d'être pondéré ou mesuré, je cite :Critiquer (ou plutôt questionner) le retour en arrière que constitue la défiance (largement irrationnelle) envers certains progrès médicaux concernant les femmes c'est être une "raclure" ???![]()
Joli sophisme qui consiste à accuser les femmes qui ne prennent plus le traitement d'en priver les autres.En outre, celles qui suivent un traitement hormonal doivent encore vivre avec les ruptures incessantes de stock de leurs médicaments.
La condescendance ne pourrait pas être plus évidente.Les femmes de la génération du baby-boom (1947-1973) ont accueilli avec bonheur la légalisation de la pilule contraceptive, et beaucoup ont bénéficié du traitement hormonal. Leurs filles ne mesurant pas le chemin parcouru, inquiétées par les faiseurs de peur, participent à la remise en cause du progrès technique, croient que la nature est bonne, que l’accouchement doit se faire dans la douleur, que la pilule est dangereuse et que les THS sont un risque majeur.
Donc bon, dire que l'article questionne plus qu'il ne critique...
Pour ma part, je trouve tout à fait sain et même urgent de questionner la méfiance vis-à-vis de la médecine en général (et des hormones en particulier pourquoi pas), mais je ne trouve pas que ça soit le propos de l'article. Ici, c'est la faute des femmes qui sont des écervelées, trop crédules, illuminées dans leur délire "nature". En revanche, l'article ne prend même pas la peine de s'intéresser à ces fameux "faiseurs de peur" etc, alors que le noeud du problème est sans doute là. Je dois avouer que ça me fatigue un peu d'entendre, en ce moment, des discours qui critiquent toujours les patients sans jamais envisager l'hypothèse selon laquelle si les patients vont voir ailleurs, c'est peut-être parce qu'ils sont très mal accueillis chez leur médecin (généraliste, gynéco, autre)...
En substance : http://lepharmachien.com/reiki/
edit : fautes d'orthographe
Dernière édition :
Et oui j'ai oublié de réagir à cette histoire de tampon mais j'ai trouvé ça particulièrement culotté, c'est présenté comme si c'était une innovation complète par rapport aux serviettes et qu'il serait absurde de mettre des serviettes puisqu'on peut mettre des tampons, duh.
(je pense la culpabilisation : la fâme doit connaitre son corps et ne saurait l'empoisonner avec du chimique, quitte à culpabiliser à grosses louches, c'était pas sur le site des Cheveux de Mini qu'on y parlait des femmes qui mettaient des protections hygiéniques (par opposition au flux instinctif libre) comme d'incontinentes?).
et dans un article hypra fourre-tout) par les auteurs, ce qui est en ligne de mire c'est pas le libre choix de sa contraception par les femmes (parcours qui reste trop souvent semé d'embûches), c'est l'instrumentalisation des mouvements de "retour au naturel" à des fins sexistes : renvoyer les femmes dans leur cuisine en les renvoyant à leur biologie "naturelle".