)
Donc c'est bien un truc de dominant de ne pas ne serait-ce que concevoir cette peur.
)
) Oui, Clara Pinkola Estes est très essentialiste. Ca m'a beaucoup gênée à la lecture. Mais je crois qu'il faut le comprendre dans son parcours : elle a été élevée dans une famille traditionnelle, dans laquelle, en tant que femme, elle ne pouvait rien faire, était dénigrée tout le temps, etc. Sa façon à elle de s'en sortir, ça a été de dire : je suis une femme et je vaux quelque chose spécifiquement en tant que femme, ma nature féminine est bonne et non pas méprisable comme on me l'a appris, je dois donc la revaloriser en montrant que la femme a des particularités qui sont bonnes (--> essentialisme). Face à une situation de domination insupportable, soit tu peux prouver que tu es l'égal.e des autres (universalisme), soit tu prouves que tu es différent.e mais que c'est bien (essentialisme). Elle a choisi la seconde option, mais c'est parce que cela lui permettait de lutter contre l'oppression dans sa famille, le fait qu'on essayait tout le temps de la contenir en tant que femme : c'est pour ça qu'elle a forgé l'archétype de la "femme sauvage", qui était un moyen pour elle de dire "Ils veulent me contenir en tant que femme, mais cette part "sauvage" de moi-même ne peut pas et ne doit pas être contenue". Du coup, même si je ne suis pas d'accord avec son approche, j'ai l'impression qu'elle peut se comprendre dans son histoire, qui est aussi l'histoire de plein de femmes 
Te laisses pas faire hein !
(ça veut pas dire cogne la hein )
