Petit documentaire sur les adolescentes au U.S.A. C'est touchant et plutôt bien fait! 
Veille Permanente Sexisme
- Initiateur de la discussion Faye
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Voici le regard d'une étudiante russe sur le féminisme français 
attention ça va piquer les yeux: http://regards-etudiants.fr/hais-les-feministes-francaises/
Et j'ai l'impression qu'il y a des sérieux clichés sur les femmes russes qui circulent.
attention ça va piquer les yeux: http://regards-etudiants.fr/hais-les-feministes-francaises/Et j'ai l'impression qu'il y a des sérieux clichés sur les femmes russes qui circulent.
Dans la dernière vidéo de Mister yéyé, il y a un viol à la fin, juste comme ça (je crois que c'est censé être drôle en plus) :
Nan mais tu comprends, il est déguisé en panda
(Bon, au moins, c'est fictif...)
(Bon, au moins, c'est fictif...)
@Dovara Merci pour ton post! j'avais vu un documentaire qui expliquait que dans le monde animalier l'acte sexuel (dans le but de reproduction) ne s'obtenait en gros que par la force ou la coercition (du mâle sur la femelle of course). Je me rends compte que je connais plein d'autres exemples (et tu m'en donnes davantage) mais j'ai tellement entendu ce discours essentialiste sur l'homme et la femme et la pénétration que j'occultais ces autres exemples.
Sinon pour le texte du monsieur c'est bien mais ça me gène un peu les mecs qui balancent sur le viol de leurs connaissances/amies/épouses pour donner un ton dramatique à leur texte (et il essaie de donner un exemple de viol différent du mythe de l'agresseur sauf qu'il insiste sur le côté super violent de l'acte). Il y a aussi un petit soucis avec les pères et maris qui se découvrent féministes. J'avais lu un texte sur les "narcissic father" (ça fait longtemps alors je ne me souviens plus des termes exacts) mais en gros ça expliquait que c'était quand même problématique tous ces hommes qui deviennent féministes uniquement quand ça arrive à une femme de LEUR entourage. La fille qui l'avait écrit faisait référence notamment aux personnes (dont des chanteurs mais on retrouve le même genre de choses chez des anonymes facebook) qui décident d'arrêter de dire "bitch" (par exemple) pour désigner les femmes parce qu'ils viennent d'avoir une fille (Jay Z) et qui se rendent compte que oui ton petit bout de chou sera peut être un jour la "bitch" en question (ou inversement que toutes les femmes que tu as traité de "bitch" ont été des petits bouts de chou, ont eu une enfance, une vie enfin bref une HUMANITÉ quoi, que ce ne sont pas juste des objets qu'on baise et qu'o insulte mais aussi des personnes) ou les hommes qui réalisent que "salope" c'est pas très sympa quand ça peut s'appliquer à TA femme, TA sœur ou TA fille. Même si on apprécie la sollicitude, c'est problématique si le féminisme ne peut toucher des hommes qu'à la condition qu'ils soient touchés personnellement EUX. En gros, quand ça fait du mal aux femmes c'est pas grave, t'es jeune et con, t'as bien le droit de rire des blagues sur le viol. Mais si ça te fait indirectement du mal à toi à travers TES femmes alors là, ça devient sérieux! Donc on en revient à des questions de possession, et de la femme qui ne peut être considérée comme un être humain qu'à travers un homme (il ne faut pas lui faire du mal car elle est fille de, mère de sœur de, etc... pas juste parce que c'est une personne à part entière quoi).
Je comprends tout à fait le processus qui fait que ce mec et d'autres se sentent concernés parce que ça arrive dans leur entourage proche, c'est humain. Mais juste pour préciser quoi, ce genre de chose ça arrive à toutes les femmes même quand elles ne sont pas ta copine ou ta fille, et c'est pas mal quand des alliés arrivent à parler de féminisme sans expliquer que c'est grave parce qu'en gros ça peut leur faire du mal à eux.
Sinon pour le texte du monsieur c'est bien mais ça me gène un peu les mecs qui balancent sur le viol de leurs connaissances/amies/épouses pour donner un ton dramatique à leur texte (et il essaie de donner un exemple de viol différent du mythe de l'agresseur sauf qu'il insiste sur le côté super violent de l'acte). Il y a aussi un petit soucis avec les pères et maris qui se découvrent féministes. J'avais lu un texte sur les "narcissic father" (ça fait longtemps alors je ne me souviens plus des termes exacts) mais en gros ça expliquait que c'était quand même problématique tous ces hommes qui deviennent féministes uniquement quand ça arrive à une femme de LEUR entourage. La fille qui l'avait écrit faisait référence notamment aux personnes (dont des chanteurs mais on retrouve le même genre de choses chez des anonymes facebook) qui décident d'arrêter de dire "bitch" (par exemple) pour désigner les femmes parce qu'ils viennent d'avoir une fille (Jay Z) et qui se rendent compte que oui ton petit bout de chou sera peut être un jour la "bitch" en question (ou inversement que toutes les femmes que tu as traité de "bitch" ont été des petits bouts de chou, ont eu une enfance, une vie enfin bref une HUMANITÉ quoi, que ce ne sont pas juste des objets qu'on baise et qu'o insulte mais aussi des personnes) ou les hommes qui réalisent que "salope" c'est pas très sympa quand ça peut s'appliquer à TA femme, TA sœur ou TA fille. Même si on apprécie la sollicitude, c'est problématique si le féminisme ne peut toucher des hommes qu'à la condition qu'ils soient touchés personnellement EUX. En gros, quand ça fait du mal aux femmes c'est pas grave, t'es jeune et con, t'as bien le droit de rire des blagues sur le viol. Mais si ça te fait indirectement du mal à toi à travers TES femmes alors là, ça devient sérieux! Donc on en revient à des questions de possession, et de la femme qui ne peut être considérée comme un être humain qu'à travers un homme (il ne faut pas lui faire du mal car elle est fille de, mère de sœur de, etc... pas juste parce que c'est une personne à part entière quoi).
Je comprends tout à fait le processus qui fait que ce mec et d'autres se sentent concernés parce que ça arrive dans leur entourage proche, c'est humain. Mais juste pour préciser quoi, ce genre de chose ça arrive à toutes les femmes même quand elles ne sont pas ta copine ou ta fille, et c'est pas mal quand des alliés arrivent à parler de féminisme sans expliquer que c'est grave parce qu'en gros ça peut leur faire du mal à eux.
Dernière édition :
@Neverland90 : Ca fait peur... Personnellement, entre ça et l'homophobie assez violente crachée par une membre de tatu récemment (un groupe russe qui a fait son succès sur une pseudo-relation lesbienne et qui a "bercé" mon enfance, qui m'avait même fait appréciée le russe (y'avait les titres russes dans l'album) et qui m'avait donnée envie d'apprendre le Russe plus tard), +d'autres choses sur Internet de ce genre, j'ai vraiment du mal à avoir une bonne image de la Russie aujourd'hui, voir des russes... Surtout, ce qui me désole, c'est que "l'étudiante" de l'article et la fille de Tatu sont toutes deux... des filles. C'est désolant et assez démoralisant...
J'espère franchement que ceci est que un mauvais coté des russes, et que la Russie évolue un jour sur toutes ces questions de sur la féminité/femme, sur les genres (qu'on arrête avec les "faux" ou "vrai" homme, ou de ce que "doit" être une femme, etc...), sur la sexualité, sur les positions sociales, sur les éthenies, etc... C'est triste de lire ça à presque 2020...
J'espère franchement que ceci est que un mauvais coté des russes, et que la Russie évolue un jour sur toutes ces questions de sur la féminité/femme, sur les genres (qu'on arrête avec les "faux" ou "vrai" homme, ou de ce que "doit" être une femme, etc...), sur la sexualité, sur les positions sociales, sur les éthenies, etc... C'est triste de lire ça à presque 2020...
Hier soir, j'ai eu une grosse prise de conscience.
Je viens de réaliser à quel point travailler dans une équipe essentiellement composée de femmes avait été une véritable bouffée d'air frais pour moi. Je viens de terminer 5 années d'études dans un milieu majoritairement masculin, ce qui n'a pas été de tout repos. Je me rendais bien compte que je n'appréciais pas forcément l'ambiance sexiste qui y régnait, dans laquelle j'entendais parler de cul et de nichons toute la journée, mais je n'avais pas réalisé à quel point je m'étais sentie oppressée par cette situation. La moitié de ma classe était composée de machos qui s'assumaient. La plupart d'entre eux ne m'adressait jamais la parole et se moquait de moi quand je la prenais (les seules fois où ils me portaient de l'intérêt: c'était soit pour me draguer soit pour me comparer avec les autre filles de ma promo
). Bien sur, ils n'étaient pas tous horribles, je me suis fait même quelques copains, mais ensemble ils formaient la même masse uniforme qui me dégoûtait. Maintenant que je travaille dans un environnement majoritairement féminin, je me sens véritablement libérée d'un poids: j'ai enfin l'impression d'exister et de valoir quelque chose. De plus, j'ai pu rencontrer des femmes compétentes, intelligentes, talentueuses, intéressantes... et j'en passe 
parce qu'à force d'avoir été enfermée avec ces gros cons, j'avais tristement oublié que les femmes n'étaient pas juste des objets sexuels à évaluer. Je me sens revivre !
Le plus étrange dans cette histoire c'est que je me suis toujours vantée de mieux m'entendre avec les garçons. Née garçon manqué et dotée d'une personnalité assez bizarre dans son genre, j'ai toujours eu du mal à me faire accepter par les autres filles de mon âge, ce qui a été très douloureux pour moi. Et même si j'ai toujours réussi à me faire des copines (plus ou moins sincères selon les périodes), je cherchais à exister auprès des garçons et à m'incruster dans leurs groupes (en espérant secrètement devenir leur Hermione Granger), sans succès. Jusqu'à la fin du lycée, les seuls amis garçons que j'ai pu avoir réclamaient à chaque fois plus que de l'amitié, ce qui ne m'empêchait pas de me conforter dans l'idée que je m'entendais mieux avec les hommes. C'est pourquoi j'étais super contente d'intégrer une université essentiellement masculine. Avec l'expérience, je me rends compte à quel point je n'ai plus besoin d'eux pour me sentir exister et être heureuse.
Ça ne veut pas dire que je suis contre les hommes, j'aime à la folie mon chéri et je compte aujourd'hui quelques bons copains mais je ne peux plus (et ne veux plus) travailler dans un environnement masculin.
Je viens de raconter un petit bout de ma vie et je suis contente de le partager avec vous
Je viens de réaliser à quel point travailler dans une équipe essentiellement composée de femmes avait été une véritable bouffée d'air frais pour moi. Je viens de terminer 5 années d'études dans un milieu majoritairement masculin, ce qui n'a pas été de tout repos. Je me rendais bien compte que je n'appréciais pas forcément l'ambiance sexiste qui y régnait, dans laquelle j'entendais parler de cul et de nichons toute la journée, mais je n'avais pas réalisé à quel point je m'étais sentie oppressée par cette situation. La moitié de ma classe était composée de machos qui s'assumaient. La plupart d'entre eux ne m'adressait jamais la parole et se moquait de moi quand je la prenais (les seules fois où ils me portaient de l'intérêt: c'était soit pour me draguer soit pour me comparer avec les autre filles de ma promo
). Bien sur, ils n'étaient pas tous horribles, je me suis fait même quelques copains, mais ensemble ils formaient la même masse uniforme qui me dégoûtait. Maintenant que je travaille dans un environnement majoritairement féminin, je me sens véritablement libérée d'un poids: j'ai enfin l'impression d'exister et de valoir quelque chose. De plus, j'ai pu rencontrer des femmes compétentes, intelligentes, talentueuses, intéressantes... et j'en passe parce qu'à force d'avoir été enfermée avec ces gros cons, j'avais tristement oublié que les femmes n'étaient pas juste des objets sexuels à évaluer. Je me sens revivre !Le plus étrange dans cette histoire c'est que je me suis toujours vantée de mieux m'entendre avec les garçons. Née garçon manqué et dotée d'une personnalité assez bizarre dans son genre, j'ai toujours eu du mal à me faire accepter par les autres filles de mon âge, ce qui a été très douloureux pour moi. Et même si j'ai toujours réussi à me faire des copines (plus ou moins sincères selon les périodes), je cherchais à exister auprès des garçons et à m'incruster dans leurs groupes (en espérant secrètement devenir leur Hermione Granger), sans succès. Jusqu'à la fin du lycée, les seuls amis garçons que j'ai pu avoir réclamaient à chaque fois plus que de l'amitié, ce qui ne m'empêchait pas de me conforter dans l'idée que je m'entendais mieux avec les hommes. C'est pourquoi j'étais super contente d'intégrer une université essentiellement masculine. Avec l'expérience, je me rends compte à quel point je n'ai plus besoin d'eux pour me sentir exister et être heureuse.
Ça ne veut pas dire que je suis contre les hommes, j'aime à la folie mon chéri et je compte aujourd'hui quelques bons copains mais je ne peux plus (et ne veux plus) travailler dans un environnement masculin.
Je viens de raconter un petit bout de ma vie et je suis contente de le partager avec vous
Dernière édition :
@Neverland90 L'argument classique, " les féministes elles ont bien été utiles avant mais maintenant elles servent plus à rien d'autre que faire ch*er le monde puisque c'est évident qu'homme et femme sont égaux sur tous les plans de nos jours"
D'ailleurs elle temine par "J'aime qu'on prenne soin de moi et me voir comme le sexe faible !" Tant de mauvaise foi...
D'ailleurs elle temine par "J'aime qu'on prenne soin de moi et me voir comme le sexe faible !" Tant de mauvaise foi...
@Neverland90
Contentez-vous de ce qu'il y a, ça aurait pu être pire + Je ne sais pas et je ne veux pas savoir.
Ca résume bien toute la pensée de l'auteure, je crois. Je ne l'ai même pas lu jusqu'à la fin, je me suis arrêté à ce paragraphe : à quoi bon lire une femme qui hait les féministes parce qu'elles l'obligent à se poser des questions. Je dois dire que je n'attendais pas ça d'une étudiante - je m'imaginais naïvement qu'elle l'était parce que désireuse de s'instruire, mais non.
J'ai survolé les commentaires par contre, et pour une fois ils ne me font pas désespérer de l'humanité. Ils ont même l'air plutôt cool!
Contentez-vous de ce qu'il y a, ça aurait pu être pire + Je ne sais pas et je ne veux pas savoir. Ca résume bien toute la pensée de l'auteure, je crois. Je ne l'ai même pas lu jusqu'à la fin, je me suis arrêté à ce paragraphe : à quoi bon lire une femme qui hait les féministes parce qu'elles l'obligent à se poser des questions. Je dois dire que je n'attendais pas ça d'une étudiante - je m'imaginais naïvement qu'elle l'était parce que désireuse de s'instruire, mais non.
J'ai survolé les commentaires par contre, et pour une fois ils ne me font pas désespérer de l'humanité. Ils ont même l'air plutôt cool!
J'ai besoin de confier ma frustration quelque part à propos d'une conversation que j'ai eu cet après-midi, désolée si ça casse peut-être les débats en cours mais j'ai l'impression que c'est le seul endroit où les personnes en face de moi comprendront pourquoi je suis énervée.
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M
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Guest
Mon dieu, cette étudiante russe...
"Je ne crois pas que les hommes et les femmes soient égaux (par pitié, ne me lapidez pas !), les différences sont non seulement visibles à l’œil nu mais aussi sur le plan anatomiques, physionomiques, etc. Jusqu’à présent personne n’a su démontrer l’inexistence de nos différences sexuelles fondamentales."
Bonjour le cissexisme! Est-ce qu'elle sait qu'il y a des hommes qui naissent avec un utérus?
"Oh, et je ne comprends pas votre position envers l’avortement. (...) Car il est mal de tuer sa progéniture ! Surtout parce que vous n’avez pas eu le temps de faire une carrière. Beaucoup d’hommes, d’ailleurs, ne pardonnent jamais ce genre de décision."
On n'a plus qu'à se mettre en couple avec un homme pro-choix. Mark Ruffalo (pour ne citer que lui) sait très bien que ça n'a rien à voir avec "tuer sa progéniture".
Après, j'ai sympathisé avec une étudiante russe à la fac. Elle était sympa. Je ne pense pas que toutes les russes aient un problème.
"Je ne crois pas que les hommes et les femmes soient égaux (par pitié, ne me lapidez pas !), les différences sont non seulement visibles à l’œil nu mais aussi sur le plan anatomiques, physionomiques, etc. Jusqu’à présent personne n’a su démontrer l’inexistence de nos différences sexuelles fondamentales."
Bonjour le cissexisme! Est-ce qu'elle sait qu'il y a des hommes qui naissent avec un utérus?
"Oh, et je ne comprends pas votre position envers l’avortement. (...) Car il est mal de tuer sa progéniture ! Surtout parce que vous n’avez pas eu le temps de faire une carrière. Beaucoup d’hommes, d’ailleurs, ne pardonnent jamais ce genre de décision."
On n'a plus qu'à se mettre en couple avec un homme pro-choix. Mark Ruffalo (pour ne citer que lui) sait très bien que ça n'a rien à voir avec "tuer sa progéniture".
Après, j'ai sympathisé avec une étudiante russe à la fac. Elle était sympa. Je ne pense pas que toutes les russes aient un problème.
Vu sur twitter : "RT si t'avais oublié que c'est galère de s'étaler de la crème solaire sur tes jambes poilues. Si t'es une fille ne RT pas, je t'en supplie".
