@tallahassee
Le truc, c'est que je suis d'accord avec ce que tu dis, je n'ai jamais dit que les études de médecine n'étaient pas empreintes de sexisme, bien au contraire. Je dis juste que selon mes ami(e)s, dans le cas des fresques et dessins obscènes, les filles n'étaient pas les seules touchées, n'étaient pas les seules en position de soumission. Après, leur fac avait peut-être une ambiance plus sympa, je ne sais pas.
@MorganeGirly
A mon sens, ton exemple me prouve juste que l'interne qui t'a opéré était un con, je ne sais pas s'il faut rattacher ça à son genre. Si je reprends l'exemple d'une de mes amis qui avait fait un stage en chirurgie plastique, elle était en admiration devant un chirurgien qu'elle trouvait d'une empathie incroyable (et très bon dans ce qu'il faisait) et était choqué par le comportement de deux chirurgiennes qui étaient très peu respectueuses. Je ne crois pas pouvoir en tirer des conclusions.
Enfin, encore une fois, je ne remet pas en question le sexisme dans les études de médecine, je sais que mes amies l'ont senti passé. Je pose la question des fresques et autres dessins et du rapport au corps. Je ne compte plus le nombre de personnes qui m'ont raconté être tombé dans les pommes la première fois qu'ils/elles se sont retrouvées au bloc opératoire parce que si tu commences à penser que justement, ça pourrait être toi qu'on opère, ça te retourne l'estomac et du coup, à quel point Ils avaient besoin de penser le corps comme une machine - ce qui n'empêche pas d'être emphatique avec la personne. Quand on me raconte ça, je me dis que voir les choses uniquement sous l'angle du sexisme est peut-être réducteur dans ce cas, ça m'interroge.