Merci pour toutes vos réponses, @Akali, @Andy_, @Alice81 alors par contre je partais du principe qu'on ne tue pas les animaux, qu'on ne pratique pas d'insémination forcée, etc. Après c'était vraiment hypothétique, effectivement tenir un élevage de cette façon c'est se donner beaucoup de mal pour pas grand-chose (disons qu'un amoureux de la viande qui voudrait absolument s'offrir ce plaisir à titre exceptionnel tout en ayant une éthique antispéciste pourrait éventuellement y trouver son compte, mais ça me paraît difficilement réalisable).
Pour ce qui est du fait de manger un animal auquel on était attaché (en le tuant ou après sa mort naturelle), je pense que c'est un truc qu'on intègre depuis tout petit dans les campagnes. Mon grand-père avait un élevage de lapins, je m'en occupais et tout et puis après on les trouvait sur la table... Comment expliquer, tout le monde trouvait ça tellement normal que je ne me posais pas vraiment de questions (je précise que j'étais petite). L'éducation et le conditionnement peuvent faire beaucoup, et on ne se rend compte que bien plus tard que "merde, mais comment j'ai pu manger un lapin que j'ai nourri et auquel j'avais donné un nom" ??
Ensuite baisser la demande, faire comprendre à grande échelle que les produits animaux ne sont pas indispensables, c'est complètement en désaccord avec la société de consommation, du toujours plus, du tout disponible. Les gens veulent le dernier gadget high-tech avec toutes ses applis inutiles, manger ce qu'ils veulent quand ils veulent, changer de garde-robe tous les six mois (HS mais un t-shirt à moins de 10€ - coucou Primark - ça cache un mode de fabrication assez vomitif, mais on se voile la face). Il faudrait complètement repenser le modèle économique néo-libéral pour arriver à ça.
En fait je ne suis sensibilisée au végétarisme que depuis très peu de temps (genre j'ai arrêté de manger de la viande y a une semaine, je mange encore des œufs/produits laitiers - pas taper, c'est dur de changer des habitudes si ancrées - et j'ai pas encore fait mon "coming-out" auprès de la famille, quand je vais les voir ça va être joyeux de refuser les petits plats de mes parents ). Du coup je viens vous embêter avec tous les questionnements qui agitent ma petite caboche !
Pour ce qui est du fait de manger un animal auquel on était attaché (en le tuant ou après sa mort naturelle), je pense que c'est un truc qu'on intègre depuis tout petit dans les campagnes. Mon grand-père avait un élevage de lapins, je m'en occupais et tout et puis après on les trouvait sur la table... Comment expliquer, tout le monde trouvait ça tellement normal que je ne me posais pas vraiment de questions (je précise que j'étais petite). L'éducation et le conditionnement peuvent faire beaucoup, et on ne se rend compte que bien plus tard que "merde, mais comment j'ai pu manger un lapin que j'ai nourri et auquel j'avais donné un nom" ??
Ensuite baisser la demande, faire comprendre à grande échelle que les produits animaux ne sont pas indispensables, c'est complètement en désaccord avec la société de consommation, du toujours plus, du tout disponible. Les gens veulent le dernier gadget high-tech avec toutes ses applis inutiles, manger ce qu'ils veulent quand ils veulent, changer de garde-robe tous les six mois (HS mais un t-shirt à moins de 10€ - coucou Primark - ça cache un mode de fabrication assez vomitif, mais on se voile la face). Il faudrait complètement repenser le modèle économique néo-libéral pour arriver à ça.
En fait je ne suis sensibilisée au végétarisme que depuis très peu de temps (genre j'ai arrêté de manger de la viande y a une semaine, je mange encore des œufs/produits laitiers - pas taper, c'est dur de changer des habitudes si ancrées - et j'ai pas encore fait mon "coming-out" auprès de la famille, quand je vais les voir ça va être joyeux de refuser les petits plats de mes parents ). Du coup je viens vous embêter avec tous les questionnements qui agitent ma petite caboche !